La nuit des temps

Il est clair qu'on va remonter jusqu'à la nuit des temps pour découvrir ce qui se cache à 3000 mètres de profondeur sous la glace de l'Antarctique. Une expédition scientifique financée par de nombreux pays va tenter de percer le mystère en cachant d'ailleurs cette découverte aux médias et à la population mondiale.

Il y a deux sarcophages cryogénisés qui maintiennent en vie deux êtres humains ayant vécu leur vie sur terre il y a presque un million d'années. On apprendra qu'ils ont fait partie d'une civilisation assez avancée qui est entrée dans une guerre nucléaire destructrice ayant pour effet d'inverser la position des pôles de la planète.

Bref, il est dommage que les données qui sont révélées ne soient pas crédibles pour un sou. Si tel avait été le cas, on aurait retrouvé des preuves scientifiques sachant par exemple que l'extinction des dinosaures date d'il y a 66 millions d'années.

Autant dans les BD tirées des oeuvres de Liu Cixin, il y a quand même une base scientifique pour justifier une situation extraordinaire. Là, l'auteur originel René Barjavel ne se soucie guère de ce genre de détails. Cela aurait apporter sans doute un peu plus de crédibilité au récit.

Pourtant, je dois bien reconnaître que c'est une bonne idée car un monde peut très bien être totalement détruit puis se reconstruire des millions d'années plus tard au terme d'une lente évolution. La moralité est de bien respecter la planète avant une fin inéluctable.

Cependant, il faut dire que le récit va perdre cette dimension planétaire et civilisationnelle pour se concentrer sur une belle histoire d'amour assez intimiste de deux êtres qui ne veulent pas être séparés. La conclusion de ce récit réservera d'ailleurs une petite surprise de taille.

A noter également que je n'ai pas cru une seule seconde à la déclaration d'amour de ce scientifique qui communique avec notre belle héroïne Eléa provenant de la nuit des temps. A la fin, il omet de lui donner une explication qui aurait pu changer le cours des choses. J'avoue que je suis resté un peu dubitatif. Il y a des choix scénaristiques qui m'ont paru assez légers.

Comme dit, c'est très bien dessiné et c'est plaisant à suivre grâce au talent indéniable de Christian de Metter qui parvient à sublimer le tout avec de magnifiques couleurs. Chaque planche est à contempler sans modération pour notre plus grand plaisir. A noter également une couverture qui ne laissera pas indifférent.

Globalement, nous avons là une oeuvre de science-fiction adaptée assez intéressante sur des thématiques qui restent d'actualité plus que jamais.

En Antarctique une équipe de recherches découvre deux corps cryogénisés, profondément enfouis sous la glace, une femme et un homme.
La femme ramenée à la vie par ces savants et, par un procédé de traduction, elle raconte son histoire. Elle s'appelle Eléa et son compagnon Païkan. Ils vivaient sur terre il y a un million d'années et ont été cryogénisés pour échapper à un conflit mondial qui à détruit leur civilisation.
J'ai lu mais, alors, il y a très longtemps le roman de René Barjavel sans me souvenir d'une appréciation particulière ni en bien, ni en mal.
Mon oeil a été attiré par la beauté de cet objet, la couverture notamment et par la signature de Christian de Metter. Il est vrai que le scénario est plutôt indigent et n'a rien d'exceptionnel cependant c'est dans le couleur et le dessin qu'est l'intérêt de l'album. le fondu des couleurs, les clairs obscurs, le dessin des corps sont magnifiques. Chaque planche est un tableau en soi, un réalisme dû au choix des couleurs. La couverture est exceptionnelle. Rien que pour le plaisir j'ai parcouru l'album une seconde fois pour visionner les planches et les vignettes sans lire le texte.



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En Antarctique un groupe de scientifique font une découverte extraordinaire. Loin sous la glace, une construction émet des ultrasons. Aussitôt une équipe internationale est réunie et va mettre à jour un dôme en or renfermant deux personnes endormies depuis des millénaires, vestiges d'une civilisation avancée mais disparue.

Ce récit de science-fiction est une adaptation d'un célèbre roman de Barjavel. Je ne l'ai pas lu et je ne sais pas si le contenu est fidèle à l'histoire originelle qui date de 68, mais je ne l'ai pas trouvé démodée pour autant.
Nous allons découvrir Eléa, survivante cryogénisée d'une guerre qui a ravagée la Terre plusieurs millions d'années avant notre ère. Et à travers elle, la civilisation bien ordonnée qui l'a vue naitre. L'on ressent surtout son amour pour l'homme de sa vie, Païkan qui n'a pas été choisi pour survivre à la fin du monde. C'est cet amour le ciment de toute l'oeuvre et que l'on perçoit parfaitement à travers les pages. Il existe une véritable tension dramatique jusqu'à cette fin assez triste mais qui laisse néanmoins un message qui résonne plus fortement aujourd'hui encore que peut-être en 1968. La planète est fragile, et les hommes capables des pires horreurs surtout quand ils se battent entre eux, jusqu'à inventer des armes capables de tout éradiquer...

Le dessin m'a d'abord paru froid et sombre. J'ai eu du mal à me plonger dans ce trait aux traces charbonneuses et à la colorisation pâle. Et puis à l'image de cette envoutante couverture, je me suis laissée gagnée par la magie qui transperçait du récit.

Après la découverte d'une civilisation ancienne plus avancée, des scientifiques réussissent à ramener à la vie le corps d'une femme conservée dans la glace. Ils attirent alors la convoitise de tous les pays sur cette survivante et les technologies de son peuple.


Je n'ai pas lu le roman de science-fiction de René Barjavel. Je ne ferai donc pas de comparaison.

J'ai trouvé cette histoire distrayante et intéressante quant aux idées qu'elle soulève sur le progrès, le conflit entre population, le rapport à la nature et aux autres, la hiérarchisation des êtres par rapport à la norme, etc. Pour autant, rien n'étant vraiment approfondi, j'ai eu quelques frustrations je dois bien l'avouer.
Cette histoire est également une histoire d'amour. Passionnée et fusionnelle dans le passé ; contrariée dans le présent. Elle est très présente et très romanesque mais ça ne m'a pas dérangé. J'ai même trouvé ça mignonnet.

Une lecture sympathique en somme.

Je ne peux que comparer la BD à l'oeuvre originale, que j'ai lue il y a peu, qui m'a marquée comme jamais, que j'ai adorée et encensée, bref, autant dire que j'en attendais beaucoup.
Et je ne fus pas déçue. Adaptation très fidèle au roman, j'ai de nouveau été touchée par cette histoire d'amour venant de la nuit des temps. (Ha ha, on ne l'avait encore pas faite celle-là ! Ahem.)
Les planches, superbes, parfois sombres, parfois lumineuses, sensuelles, délicates, méritent qu'on s'y attarde, qu'on les contemple comme on contemple l'écriture de Barjavel. L'intérieur est fidèle à la couverture.

Forcément moins poussé que le roman, le scénario a été amputé de son côté grinçant, sarcastique, cette vision particulière qu'a Barjavel de l'humanité. Nous avions un aspect tranchant lorsque la plèbe, comme masse asservie et débilitante, était racontée ; nous l'avons perdue ici au profit d'une histoire ramenée à notre époque, téléphone portable à l'appui et préoccupation écologique actuelle via les réseaux sociaux. C'est un choix, qui enlève 1 étoile à cette critique (parce que je n'aime pas qu'on touche à l'original, surtout quand je l'ai hissé au top of the top, n'y voyez aucune offense !)
J'aurais aimé qu'on s'attarde plus sur ce monde du passé, sur sa fin aussi, décrite de manière magistrale dans le roman... Mais bon, la BD aurait dû doubler de volume dans ce cas...

Je n'en reste pas moins enchantée de ma lecture, et j'y retournerai régulièrement, à n'en pas douter.

Très belle bande dessinée.
Les dessins collent parfaitement et créent une ambiance particulière. Ils servent à merveille l histoire de Barjavel.

Le destin d'Elea et de Païkan défile à nouveau sous nos yeux (mais de manière différente...)

Un vrai plaisir...

Une expédition en Antarctique révèle des vestiges d'une civilisation ancienne et des êtres humains cryogénisés, suscitant une multitude de questions. Comment établir un contact avec eux ? Quel est leur histoire ? Comment ont-ils abouti à leur état de stase ? Qu'est-il advenu de leur société disparue ? Cette fouille éveille une myriade d'interrogations, mêlant histoire, science-fiction et amour, et offrant ainsi une palette variée de thématiques.

Adapté du roman de Barjavel lu pour ma part il y a quelques années semble d'après mes souvenirs d'une fidélité appréciable.

Les magnifiques couleurs et les jeux de lumière habilement conçus enrichissent l'expérience visuelle. La couverture de l'album mérite une mention spéciale pour sa qualité esthétique, résumant elle-même la beauté du travail effectué pour cet ouvrage.

Je ne suis pas du tout un fan des adaptations de livre en BD.
En fait je n'en lis jamais pour ainsi dire. Tout comme les adaptations de livres en films, il y a un énorme risque d'être déçu. Et c'est tout à fait logique. C'est très difficile (voir impossible, soyons clair) de rendre en dessin où sur pellicule tout ce qu'offre un roman ou un récit.
La nuit des temps de Barjavel est dans ma PAL depuis longtemps... mais ma PAL étant ce qu'elle est (infinie), je me suis dit "Aller, pour une fois tentons l'adaptation. Au moins j'aurais un aperçu de ce qu'est ce chef-d'oeuvre de la SF française !"
Et bien je ne suis pas déçu ! le graphisme est très joli, et j'ai été littéralement happé par l'histoire.
Alors bien sûr, on sent qu'on passe trop rapidement sur certaines choses mais franchement j'étais à fond.
Bon, maintenant j'ai encore plus envie de lire l'original évidemment !
Je ne deviendrais toujours pas adepte des adaptations d'oeuvres littéraires mais j'ai passé un bon moment avec cette bd !

Un magnifique roman graphique d'après le roman de René Barjavel datant de 1968.

Je ne connais absolument pas cet ouvrage et c'est la couverture de ce roman graphique qui m'a tout de suite attiré.

De manière générale, je ne lis jamais de science-fiction et ce fut une agréable découverte.
J'ai tout aimé.

L'histoire est spéciale. Quelque part, sous une glace profonde en Antarctique, des ultrasons sont entendus. C'est alors qu'une équipe de chercheurs va faire une découverte grandiose : deux personnes cryogénisées.
Après quelques recherches et échanges, il s'avère qu'il s'agit d'une civilisation très ancienne disparue il y a 900 000 ans.

Eléa, survivante, va conter son histoire, raconter les guerres vécues, l'amour naissant et les relations dans ce peuple méconnu.

J'ai trouvé les graphismes surprenants, des couleurs sombres qui m'ont rapidement plongé dans ce récit.
Ce roman m'a beaucoup fait penser au film Avatar.

J'ai apprécié découvrir et lire ce roman graphique. Les dessins permettent très facilement d'imager les scènes, les objets, les personnages.

Petit bémol : j'ai trouvé la fin un peu "bâclée" et trop simple à mon goût. J'aurais apprécié quelques pages supplémentaires.

Dans ce roman d'anticipation René Barjavel nous emmène en antarctique où une expédition scientifique internationale découvre deux corps cryogénisés, un homme et une femme. Ils seraient là depuis 900 000 ans. Ils décident alors de procéder au réveil de la femme qui va leur livrer le récit de sa vie et de la chute de sa civilisation, pourtant particulièrement avancée technologiquement.
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On peut reprocher à l'adaptation de traiter cette histoire un peu trop rapidement. Elle n'explore, à mon goût, pas suffisamment la relation entre Élea et Simon, qui semble tomber sous le charme de la jeune femme un peu vite. de même, la fin du récit arrive de manière un peu trop rapide. Quelques pages supplémentaires n'auraient peut-être pas été de trop. On y retrouve tout de même bien l'atmosphère du roman.
Les graphismes quant à eux sont simplement magnifiques.

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J'ai passé un bon moment en me replongeant dans cette histoire à travers ce roman graphique. Il fera plaisir à ceux qui avaient apprécié le roman et est une bonne entrée en matière pour ceux qui découvrent le monde de Barjavel.

Je ne peux que conseiller de lire le roman à ceux qui, comme moi,  trouveront le récit un peu précipité.