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3,78

sur 184 notes
Un roman que j'avais beaucoup apprécié. Que j'avais trouvé tordue, et qui me donnait pas envie de prendre sur le pouce un quelconque voyageur !!! Déjà, j'me disais qu'une femme qui prend une femme c'est peut-être moins dangereux.. mais là, avec cette démonstration et surtout cette adaptation, De Metter m'a coupé le goût de rendre service en embarquant des gens dans mon auto !!! J'ai encore bien accroché au personnage principal, ce pseudo journaliste qui décide de liquider tous ses avoirs et de partir à la conquête de l'outback australien, parce qu'il est tombé amoureux d'une carte routière. C'est rare les histoires que j'ai lu dans cette partie du monde, et j'ai vraiment apprécié le voyage ! C'est déroutant, dépaysant... Une jolie découverte que voilà !
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Le roman éponyme de Kennedy m'avait bien pris dans ses filets, en son temps.
Aussi, quand dans le rayon BD de ma fillotte j'ai vu ce titre, je me suis demandé si une narration par l'image aurait le même impact que le thriller pas trop vraisemblable mais accroçheur en diable qui l'a inspirée...

Selon moi, oui. L'impact est passé.

Et malgré quelques lacunes !
Commençons par ce qui fâche, peut-être :
la lumière est la grande absente, sur le papier en tous cas. Je ne suis pas très voyageur et n'ai jamais poussé jusqu'en Australie, je ne peux donc pas comparer les cases avec l'ambiance qu'elles veulent évoquer, soit. Mais même si nombre de scènes se passent à l'ombre dans des intérieurs crasseux, celles qui se passent dehors dans la cagna du bush désertique devraient sauter aux yeux ! Et ça n'est jamais le cas, d'autant moins que la palette use pour tout l'album de couleurs rabattues qui contribuent à créer l'impression globale de crasse de l'univers décrit, certes, mais qui ne rendent jamais compte d'une lumière aveuglante.
Quant aux scènes de nuit, il vaut mieux les lire sous un spot pour en saisir les détails...

Ajoutons à cela une typographie petite et parfois même peu lisible, et voilà quelques critères d'agrément en BD qui pêchent disons.

Heureusement le dessin réaliste est plutôt bon, et les cadrages sont suffisamment variés pour créer parfois de la tension. du moins pour ce qui concerne les figures humaines. Car pour les bagnoles euh... v'là tout, quoi. C'est pas du Franquin disons.

Enfin la dernière chose qui pêche c'est peut-être le format de l'album. Ça manque d'ampleur tout ça...

Et pourtant, le courant passe. Et même, j'ose dire que ça envoie des watts, des fois !
C'est surprenant. C'est une question d'alchimie dans les dialogues, de fréquence des cases réussies où passent justement des effets de lumière dans la pénombre oppressante globale, une question de scénar avec un choix des scènes qui crée du rythme, de la tension.

D'un délire déjanté et parfois déconnant (si mes souvenirs sont bons), De Metter a pondu un suspense efficace, sombre autant que percutant.
Et qui vaut le détour, même...
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Ce qui attire en première lieu, ce sont les graphismes. Lorsqu'on feuillette cette BD, c'est impressionnant et on ne peut qu'être attiré.
Ensuite, on voit l'auteur, et en tant qu'habitué, on se dit qu'on va une fois de plus passer un bon moment de lecture.
Une fois de plus aussi, une adaptation.
Au final une BD assez réussie. Une tension palpable, une bonne empathie pour la situation de ce pauvre bougre, dans la campagne australienne, sèche, chaude, aride, désertique, communautaire, flippante.

Une situation bien pourrie au début, et ça ne va pas en s'arrangeant.
L'ambiance est poisseuse, les personnages fidèles à ce qu'ils doivent être, les graphismes bluffant. On est pris dans cette ambiance.

Belle BD !
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Cette bande dessinée suit fidèlement la trame du livre de Douglas Kennedy dont elle est inspirée. Les images sont bien faites, colorées, et rendent bien le paysage désertique du bush australien et de des habitants tordus de Wollanup. Cependant l'humour y est totalement absent alors que c'est une composante à mon avis essentielles du livre. Pour cette raison cette lecture a été un peu décevante dans la mesure où elle ne reflète que l'aspect dramatique du récit qui manque alors d'équilibre.
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Un petit goût de la coline a des yeux. le personnage principal qui se laisse séduire par une femme qui sort pour la premières en 21 ans de son village natal. Ils passent du bon temps et tout part en vrille.

Le scénario n'a rien de neuf mais il est quand même bien amené. J'ai bien aimé les dessins qui donnent une atmosphèfe glauque et sordide à l'histoire. Un petit roman grapgique qui se lit rapidement et nous plonge quelques temps dans l'horeur bien souvent réservée aux femmes. J'ai grandement apprécié ce point.
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Cette bande dessinée est tirée du roman de Douglas Kennedy connu sous les deux titres successifs Cul de sac ou Piège nuptial.

J'ai lu le roman il y a quelques années et je l'avais trouvé excellent, aussi j'ai eu envie de découvrir la version graphique.
Le pitch est alléchant : un journaliste américain, entre deux boulots, décide de partir en road-trip dans le bush australien. Mais au milieu du désert, il va se retrouver face à une communauté isolée de personnages bien allumés et glauques.

Je n'ai pas un souvenir très précis de tous les détails du roman mais je me rappelle parfaitement d'une atmosphère étouffante et anxiogène qui m'avait particulièrement marquée et que j'ai retrouvée dans peu de romans par la suite.

La bande-dessinée me semble, selon mes souvenirs, reprendre uniquement les grandes actions de l'histoire avec un peu moins de détails, j'ai donc eu moins l'impression de m'immerger totalement dans cette touffeur que j'avais ressentie dans le livre, même si elle est présente tout de même.

Niveau graphisme, De Metter a tout bon. Ses illustrations ont pour moi parfaitement traduit les images que j'avais en tête : la chaleur, l'enferment, la folie qui sont traduits par des jeux de couleur qui servent bien le propos.
Un cran en-dessous du roman à mon sens, donc, mais qui était déjà d'un tel niveau que pour moi, De Metter n'a pas démérité et a tout de même bien réussi cette adaptation.
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Des dessins plutôt réussis dans ce roman graphique bien glauque inspiré d'une oeuvre de Douglas Kennedy avec des effets de lumière qui contribuent à l'atmosphère voulue angoissante.

Mais pas de personnage vraiment attachant, ni ce journaliste un peu benêt, Nick, tombé dans ce piège nuptial pour quelques instants délirants dans les bras d'une belle Angie, ni la blonde Angie non plus que Krystal soeur de la précédente.

N'ayant pas lu le roman de Kennedy, je ne peux juger son adaptation en roman graphique mais j'ai trouvé que celui-ci ne mettait pas suffisamment en valeur le scénario, malgré quelques bonnes réparties au début, l'ensemble s'essouffle assez vite comme les moteurs des véhicules.

Impression donc plutôt mitigée pour moi même si j'ai bien aimé le dessin.
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"Piège nuptial" est un roman graphique de Christian de Metter, adaptation du roman de Douglas Kennedy intitulé "Cul de sac" lors de sa sortie et rebaptisé "Piège nuptial" lors d'une réédition.
Je n'ai pas résisté lorsque je l'ai vu, d'une part car j'ai lu quelques romans de Douglas Kennedy que j'ai beaucoup appréciés et, d'autre part, car le texte présent sur la 4ème de couverture est intriguant :

"Ce qui a manqué à Nick, journaliste américain en virée dans le bush australien ?
Quelques règles élémentaires de survie :
1) Ne jamais conduire en pleine nuit sur une route déserte : un kangourou se ferait une joie de défoncer votre pare-chocs.
2) Ne jamais céder aux charmes d'une autostoppeuse du cru.
3) Toujours réfléchir avant de répondre à une question que l'on vous pose en pleine nuit.
Dans la vie, il y a des moments cruciaux où il faut prendre la bonne décision, au risque de voir sa vie basculer dans le pire des cauchemars."

L'histoire est vraiment prenante et bien rythmée, elle m'a tenue en haleine jusqu'au dénouement. 
Je pense que les amateurs de polars apprécieront et liront les quelques 120 pages de cet album d'une traite.

Je ne connaissais pas ce roman de Douglas Kennedy et j'ai trouvé l'idée de départ très intéressante et le scénario original, sauf la fin qui m'a semblé un peu improbable. 

Je n'avais jamais lu de roman graphique de Christian de Metter et je trouve que son style graphique, dans cet album-ci  en tout cas, est en parfaite adéquation avec l'ambiance étouffante du récit. Les dessins denses, les couleurs, les visages, tout contribue à accentuer le réalisme de l'ensemble, la laideur humaine de certains personnages, l'atmosphère angoissante.

Ce fut une lecture plaisante, même si j'ai trouvé le héros un peu fade et certains passages de nuit peu lisibles. Je ne suis donc pas particulièrement tombée sous le charme : ce n'est pas le style de roman graphique que je préfère.
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Un jeune américain parti faire du tourisme dans les grands espaces australiens se retrouve débarqué contre son gré dans un village perdu et rayé des cartes officielles. Marié de force selon des modalités cocasses, , il est obligé de s'intégrer tant bien que mal pour sauver sa peau en espérant trouver une solution pour s'échapper de cet enfer dont il est pourtant impossible de s'échapper...

Une histoire à la fois incroyable et tout à fait crédible, un suspense de bout en bout, un style vif, percutant, impossible de ne pas aimer, sauf à manquer d'objectivité. On se prend d'empathie pour ce pauvre bougre intellectuel tombé entre les mains de sauvages quasi illettrés.

Toutes les critiques lues sur Babelio insistent à juste titre sur l'angoisse, le suspense, l'horreur vécue par le héros, etc. Cet aspect apparaît dans la deuxième partie du roman. La première partie de 75 pages , où l'on découvre le personnage principal jusqu'à sa rencontre fatale avec sa future moitié mérite d'être mentionnée pour sa qualité. J'y ai trouvé de l'humour, des dialogues percutants, un portrait savoureux de cette aguicheuse au caractère trempé et chaude comme la braise.

Un premier roman de Douglas Kennedy chaudement recommandé qui surprend par rapport au ton des suivants.
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Oh oui, j'ai bien aimé ce piège nuptial en plein coeur du désert australien. Il ne faut jamais voter pour le bush. Voilà ce qui arrive quand on cède sous le charme d'une belle blonde. Et on peut en avoir trois pour le prix d'un et se retrouver dans un bled paumé. Oui, c'est l'autre face de l'Australie de rêve !

Ceci dit, j'aime beaucoup les adaptations de Christian de Metter car elles sont souvent réussies magistralement. Il sait y faire pour maintenir le lecteur en haleine. On ne perd pas une miette de ce récit qui nous entraîne dans ce piège à kangourous. On retrouve également une certaine atmosphère à la Shutter Island qui a marqué une génération de lecteurs.

Moralité de ce récit : il ne faut jamais sortir de chez soi pour partir à la découverte du monde car on ne sait jamais. Par ailleurs, il faut également faire attention à ses fréquentations et ne jamais prendre d'auto-stoppeuses. C'est un roman noir comme je les aime.
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