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3,73

sur 245 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un polar léger, une intrigue qui s'intensifie au fil d'une lecture véloce...
« In vino, veritas ! »
Le cadavre de Ernst Richter est retrouvé sur une plage d'Afrique du Sud. L'équipe des Hawks est chargée de l'enquête. Benny Griessel qui a replongé dans l'alcool et son collègue le capitaine Cupido mènent les investigations. La victime est connue pour être le fondateur d'un site internet qui fournit des alibis aux aficionados de l'adultère. Devenu rapidement très riche mais aussi couvert de dettes, il faisait chanter ses clients. Ainsi plusieurs pistes s'ouvrent à nos fins limiers...
Parallèlement à ça, François du Toit, propriétaire d'un domaine viticole, est auditionné par son avocate. Il raconte l'histoire de sa famille...
Trouvez le lien !
L'écriture est réduite à sa plus simple expression, elle pourrait même sembler inaboutie. le récit manque de liant. On passe d'une chose à une autre, d'un chapitre à l'autre sans que les faits se recoupent forcément. Ce n'est qu'après une bonne moitié de roman que l'on commence à entrer dans le dur de cette affaire. Ce qui interpelle dès le départ, c'est le témoignage du viticulteur à son avocate. Par contre, que l'auteur se soit « étalé » sur l'addiction à l'alcool d'un de ses personnages, n'apporte que lourdeur et ennui au lecteur.
C'est néanmoins un agréable moment de lecture. On est loin d'un roman à suspens insoutenable mais on se laisse facilement porter par le récit de ce crime et le dénouement nous tire une larme de joie.
Traduction de Georges Lory.
Editions du Seuil, 448 pages.
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Les inspecteurs Vaughn Cupido et Benny Griessel enquêtent suite à la découverte d'un cadavre enterré dans une dune près de Stellenbosh en Afrique du Sud qu'une tempête a découvert .La dépouille n'est autre qu'Ernst Richter;le fondateur d'un site qui fournit des alibis aux conjoints adultères.Les premiers indices sont maigres alors les deux inspecteurs vont orienter leurs recherches sur la société d'Ernst qui ne faisait pas l'unanimité et recevait régulièrement des menaces.Un bon polar
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Meyer qui sera bien, comme pratiquement tous les ans, sur les berges du Rhône pour dédicacer son dernier roman, " En Vrille" sorti chez Seuil en début d'année.

En vrille c'est la dernière aventure policière à ce jour de l'inspecteur Benny Griessel, écrite dans la foulée de Kobra, sorti en poche chez Points quelques semaines auparavant et qu'on peut regrouper tant les romans présentent des similitudes.
S'appuyant comme à son habitude, sur autant de maîtrise que de méthode, Deon Meyer livre avec ces deux romans des enquête bien ficelée, s'inspirant des aspects les plus sombres de la nouvelle Afrique du Sud.

Car dans tous les romans de Meyer, l'intrigue policière de départ est aussi et peut-être surtout, une excellente façon de nous parler de la société sud africaine, cette Afrique du Sud qui tente, tant bien que mal à retrouver un équilibre précaire et essayer d'effacer, en vain, les cicatrices liées à l'Apartheid tant les frontières économiques, sociales et bien évidemment raciales sont encore totalement palpables et gangrènent encore toute la société.

L'art de Meyer, c'est de parvenir, tout en troussant des enquêtes haletantes et pleine de rebondissements et de chausse trappe, de restituer aussi bien l'ambiance de cette encore toute jeune démocratie sud-africaine, avec ses espoirs, ses trahisons, et ses déceptions.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Polar solide
Si j'aime beaucoup le roman policier je "suis" ordinairement plutôt Connelly ou Mankell, c'est-à-dire tristement banal. Mais dans ce même profil, à savoir intrigue très solide, personnages réellement incarnés et ancrage local approfondi j'ai beaucoup apprécié ce roman efficace et dont l'intrigue sud-africaine m'a réellement séduit. Voilà une série que l'on a envie de lire dans son ensemble, même si cela ne m'a pas paru d'une originalité marquée....
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En Vrille, le dernier roman de Déon Meyer, est un voyage aux couleurs chatoyantes des vins et au scintillement des rands, où la couleur de la peau distille des destins contraires, où le rugby s'habille de vert et d'un peu de jaune pour fédérer toute une nation.

L'Afrique du sud est encore engluée dans ses vieux démons, quand commence l'histoire de la famille du Toit, des huguenots venus s'installer en 1682. Sur trois générations on revit les succès et les revers d'une famille qui trouve finalement dans la production vinicole le moyen le plus pertinent pour se développer.

François du Toit a décidé de se former en France à l'oenologie. Il rêve de faire un vin aussi remarquable qu'un château Lafite. C'est sa couleur chaleureuse et si forte dans les grenats qui hante ses nuits.

C'est une obsession plus banale, qui pousse Ernst Richter, à multiplier les spéculations. Son dernier bébé est Alibi, société chargée de fournir des justificatifs à des conjoints infidèles.

Devenu un artisan du faux, un faussaire professionnel, le PDG de l'entourloupe, il explore toutes les ficelles de ces outils connectés, pour les faire se taire, plaire ou soustraire?

Les événements vont se précipiter, la démocratie fait élire, un noir Nelson Mandela fraîchement sorti de prison, et sur une plage de sable blanc un certain Richter refait surface, après trois semaines dans sa cellule de plastique.

Quels liens entre François du Toit et l'homme aux identités diverses? Qui va séparer le vrai du faux?


Celui présenté comme confit à l'alcool, malgré 6 mois d'abstinence, Bennie Griessel dont on affirme qu'il est le meilleur flic! Oui, mais quand il est sobre.

Son patron Cupido, lui, connait son flair, et s'il retrouve son nez , il ne devrait pas négliger des compétences précieuses acquises certes en dehors du travail , mais experte dans les nuances colorées de ses amis les rouges, des voyages en ballon pour son bon plaisir.

J'ai qu'un seul regret, le temps d'approche, avec lequel, Déon Meyer, couve sa nichée, deux cents pages avant de se mettre sous la dent un peu de suspens.
Les digressions sur le métier de flic sont passionnantes, leur culpabilité, à la suite d'interventions dures qui tournent mal, leur dépressions, leur solitude …

Une belle lecture et avec un Ernst Richter, explorateur addict à toutes les fraudes, sans aucun scrupule, tel qu'on le devine assez vite, et tout bien calculé, c'est un enfoiré de moins à éliminer.
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Grâce à Deon Meyer, j'ai appris que l'Afrique du Sud produit du vin !
Je connaissais le vin californien et australien mais pas du tout la région viticole à l'ouest du Cap appelée le Boland.
Dans ce polar se mêle l'enquête pour retrouver le meurtrier du jeune fondateur d'un site qui propose de faux alibis aux aventures extra-conjugales et un entretien entre une avocate et un propriétaire d'une exploitation viticole qui raconte l'histoire de sa famille.
Au bout d'un certain temps, on va comprendre en quoi les deux récits sont liés.
Dans ce roman, Deon Meyer s'est inspiré d'un fait réel qui s'est déroulé sous le régime de l'apartheid, une fraude monumentale : il ne vous reste plus qu'à lire le livre pour savoir laquelle !!!
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Les premières lignes du dernier opus des aventures de Benny Griessel s'ouvrent sur le déchaînement des éléments, les caprices du ciel permettant de découvrir la dépouille d'un homme enterré dans le Veld. Les Hawks font rapidement le lien entre le cadavre retrouvé et Ernst Richter, porté disparu quelques semaines avant. Homme d'affaire à la réputation sulfureuse, ce dernier dirigeait un site internet permettant aux époux volages et fortunés de fournir d'imparables alibis à leur "tendre moitié" suspicieuse. Chapeauté par le major Mbali Kaleni, le tandem de flics complémentaires Griessel/Cupido va mettre son flair imparable au service d'une enquête à rebondissements menée tambour battant, nous baladant des coulisses d'une start-up aux vignobles de Stellenbosch !
Dopée par les millésimes des vignobles du Cap-Occidental, la plume nerveuse de l'auteur sud-africain renoue avec ce qui fait sa force : la puissance d'une écriture visuelle enchâssée dans une intrigue haletante. Jouant habilement avec nos nerfs, Deon Meyer réussit à nous retenir en otage jusqu'au paragraphe final. En arrière plan, on retrouve avec bonheur les personnages récurrents qui ont contribués au succès des précédents titres, des protagonistes attachants et profondément humains (car faillibles) que l'auteur n'hésite pas à égratigner au passage. Enfin, au fil des chapitres et en parallèle de l'intrigue, viennent se glisser des transcriptions d'entretiens entre une avocate et son client, un exploitant-viticulteur qui semble avoir de bien sombres histoires à confesser. Un imbroglio familial qui va complexifier la trame au fil des chapitres, tout en servant de tremplin à l'auteur pour nous faire découvrir l'histoire de la culture de la vigne en Afrique du Sud... Voilà un excellent cru de Deon Meyer qui devrait enivrer les amateurs de polars bien ficelés et les aficionados de lectures dépaysantes !
Lien : http://leslecturesdisabello...
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Nouvelle enquête sud-africaine pour Benny Griessel au cours de laquelle il part en vrille car après 600 jours de sobriété, il se sent à nouveau prêt à boire, mais ni vin ni bière car c'est une perte de temps pour atteindre l'ivresse ; au cours de laquelle il part dans les vrilles de la vigne puisque l'affaire concerne la viticulture. Quel lien existe-t-il entre Ernst Richter, jeune homme assassiné, talentueux et arriviste, qui a créé un site qui fournit des alibis à ceux qui souhaitent tromper leurs compagnons sans risque : « Alibi.co.za. Rien que du plaisir. Aucun stress. Inscrivez-vous dès maintenant. Fini les liaisons dangereuses, vive le sexe, pas les ex », et François du Toit, héritier sage et passionné d'un domaine viticole réputé ?


En près de 500 pages, Deon Meyer relie les personnages entre eux, décrit le calvaire de Benny toujours aux prises avec un alcoolisme indomptable ; analyse le fonctionnement d'un site de rencontres victime de menaces de la part de fanatiques religieux ; et retrace l'histoire de la viticulture en Afrique du Sud, dont les débuts ont été noyautés par le KWV, coopérative et société secrète, étroite d'esprit, stricte, conservatrice, prolongement du régime d'apartheid et qui cherche à promouvoir les Afrikaners. Dans ces temps pas si anciens, bénis pour les blancs, avant que Nelson et ses compagnons de lutte se révoltent, les travailleurs noirs, traités comme des esclaves, étaient payés non pas en rands, mais avec de la piquette, ce qui assurait leur ivresse au boulot et ainsi leur soumission à leurs maîtres.



L'intrigue, passionnante, instructive et complexe, est ficelée très serrée , et baigne une fois encore dans la nouvelle Afrique du Sud, au sein de laquelle des hommes de bonne volonté peinent à éradiquer les relents de la politique de ségrégation raciale, toujours à l'oeuvre, en sourdine, vicieusement.
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Un polar qui remplit sa fonction de distraction sans originalité particulière. Pour un étranger à l'Afrique du Sud une atmosphère, un dépaysement, une description sociologique pourrait être un plus, comme je l'avais découvert dans "Les soldats de l'aube" du même auteur.
Mais cet aspect est gommé au profit d'une concentration sur des profils psychologiques extrêmes sans grand intérêt.
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« En vrille » de l'Afrikaner Deon Meyer,dont le titre original est « Ikarus » , relate la cinquième enquête de Benny Griessel.
Deux récits en parallèle font alterner les chapitres : d'une part l'enquête des capitaines Benny Griessel et Vaughn Cupido sur le meurtre d'Ernst Richter et d'autre part, le récit de François du Toit, viticulteur, qui se confie à une avocate. Personnellement, je n'apprécie pas toujours ce procédé car je trouve que généralement les deux intrigues ou enquêtes ne se valent pas. Souvent l'une des deux est mineure. C'est ,à mon sens, le cas ici, surtout que François du Toit ne fait que raconter sa vie, c'est donc très statique et à l'opposé de ce que le lecteur peut attendre d'un roman policier. Mais bien entendu, les deux histoires vont se croiser.
Benny Griessel, qui ressemble à de nombreux enquêteurs de fiction de ces dernières années, et qui avait tenu bon dans son combat contre l'alcoolisme, a replongé……..volontairement, en quelque sorte. le travail de policier ne semble pas pouvoir être supporté sans cela. En effet, l'un de ses anciens collègues vient de se suicider après avoir abattu toute sa famille ; c'est un grand choc pour lui. Benny pense qu'il est assez fort pour boire à nouveau et qu'ainsi d'une part, il protège sa famille et que, d'autre part, il est plus efficace dans son travail car il ne dépense plus toute son énergie à résister à une possible rechute.
Ce n'est pas l'enquête de Benny Griessel que j'ai le plus appréciée mais je l'ai quand même lue rapidement, signe que j'étais suffisamment accrochée. Et puis, le récit de François du Toit a fini par susciter mon intérêt. Je peux concevoir qu'un lecteur qui découvrirait cet auteur avec « En vrille » soit plus enthousiaste que moi.

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