AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,73

sur 245 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le cameraman Craig Bannister voit, en essayant son flambant neuf quadcopter en pleine montagne au nord de la Ville du Cap, tout à coup 2 pieds qui sortent du sable. Ils appartiennent au corps d'un dénommé Ernst Richter, porté disparu depuis 2 semaines.
L'homme est le fondateur du site internet alibi.co.za qui procure des alibis moyennant finance à avant tout des maris volages. le slogan du site ne nécessite aucune traduction : "All pleasure - No stress".

Un coup de fil et c'est le branle-bas au commissariat, où la chef de la division des crimes graves, la Zouloue Mbali Kaleni charge notre inspecteur bien connu, Bennie Griessel de l'enquête. Cette cinquième mission tombe mal pour notre héros qui n'a plus bu une goutte d'alcool depuis 602 jours, et la tension d'une enquête compliquée pourrait s'avérer fatale.

Et en effet, Bennie sous le choc d'un autre malheur, en est à son 6e double Jack Daniel's, lorsqu'une bagarre a lieu au 2e plus ancien pub du Cap, "The Fireman's Arms" d'où il est transféré tranquillement au poste de police du coin, pour se reposer.

Son coéquipier, l'inspecteur Vaughn Cupido, s'efforce de mettre Bennie de nouveau d'aplomb, car il en a grand besoin pour affronter une affaire qui, à cause de l'activité spéciale de la victime, sera suivie de près par la presse.

Deon Meyer gâte les lectrices et les lecteurs qui aiment le dépaysement car il les amène à un des plus beaux coins d'un pays déjà géographiquement parlant fascinant : la pittoresque route du vin qui va de la ville du Cap à Stellenbosch avec ses vignes, ses manoirs hollandais du XVIIIe siècle et ses flamboyants bleus (jacaranda), sans oublier ses vues panoramiques sensationnelles. J'ai fait cette route d'à peu près 50 kilomètres dans les 2 sens, en 2004, et je vous assure que je n'exagère pas.

Dans cette intrigue policière il est d'ailleurs question des vins bordelais, de Château Lafite Rothschild, de champagne Dom Pérignon, du commerce international des vins français, ainsi que du trafic de fausses appellations.
En plus, un des protagonistes principaux de l'histoire, au beau nom de François du Toit, est un viticulteur sud-africain aux origines huguenots.

Historiquement, l'histoire est située dans l'Afrique du Sud de l'après- apartheid, de l'époque de la discrimination positive en faveur de la population noire, ce qui explique que le chef de notre Bennie est de l'ethnie zouloue. Son charmant prénom Mbali signifie fleur en Français.

Le titre original de l'ouvrage en Afrikaans "Ikarus" se réfère à la mythologie grecque et plus spécifiquement à la chute d'Icare.
À vous de découvrir comment une dose excessive d'ambition peut engendrer la catastrophe selon Deon Meyer dans ce surprenant policier.
Commenter  J’apprécie          669
J'ai tellement de séries en lecture qu'il devient difficile de les lire sans laisser trop de temps entre chaque volume !

Ma lecture du tome précédent date du mois de mai et même si les enquêtes sont indépendantes la part de la vie personnelle des personnages est suffisamment importante pour devoir se souvenir des événements précédents.

Cette fois-ci nous plongeons dans le monde de la vigne, de l'argent et des trafics ! Sur la base d'événements véridiques et des réalités politiques et économiques du pays, Deon Mayer tisse une toile où les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être !

Griessel perd les pédales après le suicide d'un ancien policier et c'est son collègue qui est nommé pour diriger l'enquête sur le meurtre d'un créateur d'une start-up qui proposait des alibis aux conjoints infidèles.

J'aime beaucoup l'approche de Deon Meyer pour ses personnages principaux, leurs faiblesses ne sont pas cachées et font partie intégrante des enquêtes. L'amitié est un moteur puissant pour leur permettre d'aller de l'avant dans un pays en éternelle reconstruction !

Challenge Pavés Thématique 2023
Pioche Polar novembre 2023 : Mylena
Lecture Thématique novembre 2023 : Vider sa PAL
Commenter  J’apprécie          300
Un bon polar qui mêle habilement la vigne et les travers de la société numérique.

En Afrique du Sud, un cadavre est trouvé dans le sable. Il s'avère être un pipole, un homme d'affaires du monde numérique fondateur d'une entreprise qui fournit des alibis aux personnes qui veulent cacher des écarts de conduite à leurs conjoints. Tout un monde et toute une vie de couple qui repose sur de pareils mensonges numériques. Bien sûr, l'homme a reçu de nombreuses menaces de fanatiques religieux.

L'enquêteur Benny Griessel se bat contre son alcoolisme. de terribles sentiments d'urgence et de culpabilité l'ont terrassé lorsqu'un collègue s'est suicidé après avoir assassiné sa famille. Avec l'auteur, on peut avoir une pensée pour ces policiers qui doivent refouler leurs émotions face à des scènes de crimes, des victimes défigurées et des familles éplorées.

En parallèle, une avocate reçoit les confidences d'un homme qui raconte l'histoire de famille, une histoire torturée, psychopathologique, mais qui se mêle au développement de la culture du vin en Afrique du Sud : embargo sur les exportations pendant l'apartheid, contrôles et quotas étatiques, recherche de qualité et raffinement des méthodes de production.

Un grand cru, avec analyse sociale et histoire du pays. Meyer nous donne l'occasion de lever nos verres à la santé des viticulteurs qui travaillent inlassablement à nous permettre de lever nos verres tout en nous rappelant ceux qui comme Griessel doivent s'en abstenir.
Commenter  J’apprécie          260
Le test du deuxième roman est parfaitement réussi pour Deon Meyer, et il est fort probable que la lecture d'un troisième est imminente. Il est rare de voir un policier re-chuter. Il est rare de voir les autres faire preuve de solidarité envers lui – Vaungh Cupido en tête, John Cloete aussi, à sa manière. Je n'ai garde d'oublier Alexa et Doc, son parrain. Ce n'est pas facile parce que ce qui l'a fait replonger est bien réel, tragique, irréparable, et qu'il se demande pourquoi il n'a rien vu venir, ce qu'il aurait pu faire pour l'empêcher.

J'ai aimé l'analyse au jour le jour de l'état dans lequel se trouve Benny. Ce e sont pas les excuses qu'il se trouve, mais les sensations qu'il éprouve, et les stratégies mises en place pour boire, un peu, en toute impunité. L'on confond souvent l'ivresse et l'alcoolisme, Deon Meyer fait bien la différence. Il montre les risques et les conséquences – personnelle, professionnelles, familliales. J'aime quand la vie personnelle des personnages est aussi intéressante que l'enquête elle-même.

Un homme a disparu, son corps est retrouvé trois semaines plus tard, il n'a pas été tué immédiatement. Son univers n'est pas celui de Benny, ni même celui des autres enquêteurs. Ernst Ricjter avait fondé une société pour fournir des alibis en cas d'adultère – les personnes qui pouvaient l'avoir assassiné sont hélas nombreuses, même si tout le monde l'aimait. Enfin, tout le monde prétend l'aimer. Parallèlement, nous suivons les confessions de François du Toit, viticulteur, à une avocate quinquagénaire. Nous savons dès le début qu'il est lié au meurtre de Richter. Dans la même position que son avocate, nous l'entendons dérouler son histoire, en puisant dans ses origines des éléments qui peuvent expliquer le présent. J'écris de France, et de France, nous ne connaissons pas vraiment les crus étrangers (j'ai déjà du mal avec les crus français). Alors de là à connaître l'histoire de la vigne Sud-Africaine, de ses exploitations, de ce qui a régi leur exploitation… ce n'est plus un pas qu'il faut alors franchir, c'est un abîme ! François est un passionné, comme son père avant lui – tous les hommes de leur famille n'ont pas été comme eux. Les femmes ont été des éléments déterminants, fortes, à l'image de la mère de François qui a su imposer avec détermination ce qu'elle voulait. Certes, elle est blanche, dans un pays où, à l'époque de sa jeunesse, l'apartheid régnait. Elle a su pourtant aller au bout de ses convictions, et elle aura besoin de sa détermination toute sa vie – on la retrouve auprès de son fils, de sa belle-fille et de son petit-fils, dotée d'une autorité à faire se sentir tout petit les Hawks.

Soyons clair : l'enquête nous emmène dans des circonvolutions inattendues. IL faut vraiment beaucoup d'énergie à Benny pour rester sobre, il lui en faut encore plus pour retrouver les indices, des petits faits manquants. Parfois, le hasard fait bien les choses : à force de regarder trop de séries américaines, les gentils témoins interprètent mal les faits et gestes des enquêteurs, et c'est parfois fort drôle.

Une enquête et une intrigue très réussies.
Commenter  J’apprécie          110
C'est toujours intéressant de lire un Deon Meyer
D'abord ça se passe en Afrique du Sud, toujours en proie à ses démons.
Même si l'auteur ne nous assène pas une morale par trop simpliste des bons et des méchants Sud-Africains, le lecteur ressent les tensions inhérentes à l'histoire de ce pays.
Ensuite, les personnages tous complexes, de Benny, policier blanc poursuivi par son alcoolisme que le suicide (et pire encore...) d'un policier ami va faire replonger, à Cupido, son adjoint et ami métis qui va le couvrir vis-à-vis de sa hiérarchie.
Sans oublier le coeur du sujet : le meurtre du patron de la société "Alibi.co.za", qui se targue de fournir des alibis à des maris (ou des femmes) infidèles, ce qui n'est pas sans lui attirer la haine de certains, conjoints ou religieux. Cela fait un certain nombre de suspects potentiels...
Sans oublier le milieu viticole, dominé par la KWV qui rend difficile l'amélioration de la qualité de la production de vin ou de champagne.
D'ailleurs, les Chinois ou les Américains sont-ils capables de faire la différence entre une piquette et un Don Pérignon (dixit "En vrille"...) ?
Commenter  J’apprécie          60
Grandiose.

Les polars de Deon Meyer sont un émerveillement, et j'essaie de ne pas trop exagérer.

Voilà qu'on retrouve le cadavre d'Ernst Richter sur une plage d'Afrique du Sud. Ernst Richter est un playboy, créateur et gestionnaire d'un site internet qui fournit, contre rétribution bien sur, des alibis aux maris et épouses qui vont voir ailleurs. Qui l'a tué ?

A partir de ce résumé, très court, qui contient en fait toute l'histoire de ce roman, l'équipe policière que nous connaissons bien, les Hawks, se met sur le pied de guerre.

Deon Meyer a réussi à donner du corps et de la vie à toute une escouade policière que nous retrouvons, avec grand plaisir, dans ses romans. Benny Griessel et ses soucis d'alcool. Vaughn Cupido à la recherche de l'âme soeur. Mbali et ses soucis de poids et son addiction au chocolat.

Roman remarquablement construit. le récit de la discussion entre François du Toit et sa (future ?) avocate rythme le roman, donne une autre perspective, et ajoute au suspense. Vraiment grandiose.

Un des seuls auteurs qui me contraint à aller au bout de l'histoire avant de poser le livre et de m'endormir. le seul qui me pousse à aller lire les pages de wiki en afrikaans pour voir s'il y a un prochain livre sorti et en attente de traduction. Il semble que ce ne soit pas le cas, mais je ne suis pas trop inquiet, l'auteur est prolixe.

Si par hasard certains lecteurs de ces quelques lignes ne connaissent pas cet auteur, il faut absolument pallier cette lacune !
Commenter  J’apprécie          63
Livre assez étonnant dans les vignobles de Stellenbosh. En condensé, l'histoire du passage du XXème au XXI siècle et de l'avant apartheid dans l'Afrique du Sud moderne. Une plongée dans l'histoire complexe de ce pays basée sur le récit d'un viticulteur. Après m'être promené dans les vignobles de Stellenbosh (la ville qui a aussi inventé l'apartheid), ce livre m'a illuminé. Mais même sans connaître le lieu, ce livre est bien plus qu'un polar: c'est un vrai portrait de la vie locale où l'histoire d'une famille devient une micrographie de l'histoire du pays. le tout rédigé avec un style vif, des personnages d'une grande complexité psychologique, des situations compliquées aussi. Je recommande sans hésitations ce roman d'un grand écrivain.
Commenter  J’apprécie          40
Ce roman m'a autant plu que les précédents. L'auteur a fait une chose que j'aime moins, mais je comprends pourquoi il l'a faite. Cela tient à la structure. le récit de l'enquête alterne avec des chapitres où un certain François Dutoit raconte sa vie (il y a un but à ce récit) à une avocate. J'aurais préféré quelque chose de linéaire, mais je sais que là, cela n'aurait fonctionné qu'avec moi. Pour 99,9% des lecteurs, il vaut mieux que Deon Meyer ait agencé son récit de cette manière. Je pense même que ce que j'aurais préféré aurait ennuyé certains lecteurs. En fait, je devrais plutôt dire que ce choix est très judicieux, alors que dans d'autres romans, il est désastreux.
[...]
Lire la suite sur:
Lien : https://www.lalivrophile.net..
Commenter  J’apprécie          30
Construction originale pour ce roman policier très haut de gamme. Plusieurs récits sont menés de front et convergent lentement vers une résolution de l'enquête qui se fait improbable au vu de la complexité de l'ensemble. Pourtant tout s'accélère sur la fin et, après presque 500 pages de lecture passionnante, offre une conclusion qu'on découvre avec étonnement. L'intérêt pour le récit n'a fait que croître au fil des pages.
Les personnages sont bien décrits et pour les principaux deviennent proches du lecteur :
Benny Griessel, policier blanc en proie à sa mauvaise conscience et ses problèmes familiaux qu'il est tenté de noyer dans l'alcool, son collègue des Hawks (police spéciale sud-africaine), et dans son sillage, Alexa, Doc Barkhuizen, la psy…
Vaughn Cupido, jeune policier métisse en pleine ascension et à qui est confiée la responsabilité de l'enquête,
« Il n'y a qu'à voir, un Blanco qui n'a pas souffert, c'est forcément un connard. Il faut d'abord en baver avant de réaliser qu'on est tous des humains, quelle que soit la race, la couleur ou la croyance. »
Leur chef, à Griessel, Cupido et toute l'équipe des hawks, une petite femme gironde malgré son régime en cours, le major Mbali Kaleni, « zouloue futée » qui elle tente de combattre son stress inhérent à son poste à responsabilité dans une unité très exposée au pouvoir et aux médias.
Ernst Richter, le directeur de l'entreprise Alibi, retrouvé étranglé dont on découvrira petit à petit les combines afin d'éviter la faillite qui le menace depuis plusieurs années et de vivre intensément une vie d'adolescent attardé et prétentieux : drogue, voitures, filles,
Desiree Coetzee, belle métisse, directrice chez Alibi, site qui vend des mensonges pour couples infidèles et dont Cupido tombe très vite amoureux.
Vaughn Stroebel, le programmateur craintif ainsi que Rick Grobler auteur d'un email de menace qui en fera un temps un coupable potentiel.
François du Toit et Maître Susan Peires, avocate à qui il confie son histoire familiale compliquée. Beau récit parallèle à l'intrigue policière, où le mécanisme de la confidence et de l'écoute est perceptible. « Tandis qu'il dévide son histoire, il a vaguement l'impression qu'elle lui transmet une certaine paix ». La relation avec son jeune frère Paul, un psychotique doué pour le rugby mais dangereux pour ses relations, est intéressante.

L'action se déroule à Stellenbosch dans une région viticole. On apprend bien des choses sur la société d'Afrique du sud, ses cultures mêlées qu'on retrouve dans les acteurs multiples de ce récit, sa viticulture en plein développement, la nouvelle donne incontestable qu'a constitué la fin de l'apartheid, ainsi que les arnaques possibles dont il est dit à la fin du roman qu'ils sont inspirés de faits réels remontant aux années quatre-vingt-dix.
Des pages inoubliables avec la psy qui explique à Benny les mécanismes de culpabilité du survivant et de la perte de confiance ainsi que la scène où Vaughn déboule dans le bureau de Desiree pour lui faire une déclaration incroyable, sincère et gonflée. À ce moment clé d'une enquête qui piétine, il joue son va-tout, tout comme Benny avec sa psy…
Heureusement tout est relancé en quelques pages.
J'ai connu bien des romans policiers ou la conclusion avance péniblement et de façon tordue et décevante ? C'est loin d'être le cas ici ! Surtout avec les petites bouteilles qui tintent dans les poches… Ceux qui liront comprendront !
Un glossaire, bien utile, aide à s'y retrouver dans les termes spécifiques.
A retrouver sur mon site "clesbibliofeel" avec d'autres articles sur mes livres essentiels
Lien : https://clesbibliofeel.blog/
Commenter  J’apprécie          30
En février sur « Léa Touch Book », c'est… Deon Meyer, un nouveau rendez-vous avec notre policier préféré d'Afrique du Sud, Benny Griessel et pour cet opus l'équipe des Hawks au grand complet, il faut dire que le travail ne va pas manquer. Benny, nous l'avions laissé, à la fin du dernier roman de Deon Meyer « Kobra », un peu froissé par ses aventures…

Il nous revient en pleine forme !
Euh, enfin presque… Il faut dire que dans toutes ces professions qui génèrent de grosses poussées d'adrénaline si vous ne trouvez pas un exutoire vous êtes mort.

Je pensais que sa passion pour la musique et l'amour de ses proches pouvaient être assez prenant face aux épreuves rencontrées et bien, non !

Benny se met en danger et ce n'est pas le moment car le job n'attend pas… Il devra s'arracher du miroir.

La structure du roman est hyper léchée. Nous avons à faire à un auteur qui fait de grosses recherches avant de se lancer, rien n'est laissé au hasard et cette fois les nouvelles technologies sont à l'honneur.
Les milieux viticoles et ceux des services en ligne, où se déroule l'action, c'est une super trouvaille.
Le tout saupoudré par l'histoire de l'Afrique du Sud est tout simplement jouissif.
Un grand moment pour le monde du Polar…

C'est bien simple j'ai ralenti ma lecture de peur d'atteindre la fin trop vite.

L'histoire en elle-même est traitée sur plusieurs plans, un jeu de puzzle qui nous tient en haleine jusqu'à la fin.
Histoire des personnages, histoire des personnages dans l'intrigue, histoire des personnages et de leurs relations… Bien ficelé.

Les personnages, nombreux mais il fallait bien cela.

Benny, toujours un plaisir de le retrouver. « … son métier c'est sa vie, et il ne peut pas en parler. Ni de son « altruisme », ni de sa « dépression »… »
« … le vide est l'oreiller du démon de l'alcool… »

Vaughn, la montée en pression d'un jeune enquêteur. Dans l'enquête mais aussi…

Mbali Kaleni, au début simple enquêtrice qui a pris du galon, maintenant Major et en plein régime…

Alexa, la compagne de Benny, si pleine de bienveillance et d'Amour.

John Cloet, le flic en charge des relations avec la presse. Pas facile de jouer les tampons…

Toute l'équipe des « Hawks », les enquêteurs et la technique…

Et bien sur les personnages sans qui rien ne serait arrivé…


Ce qui a touché le P'tit Duc, plus particulièrement dans ce roman, cette phrase, simple phrase qui change tout et vous évitera dix ans d'analyse en pensant que vous êtes anormal lorsque vous prendrez la décision de créer une famille ou d'adopter un poisson rouge pour les plus sensibles :
« La culpabilité de la séparation en l'occurrence, c'est la crainte pathologique qu'un malheur puisse survenir à ses proches si on s'éloigne d'eux… ». Merci Deon.

Y-a-t-il un psy dans la salle c'est pour le Grybouille ?

Pour finir et vous laisser le temps d'aller vous procurer ce roman stratosphériquement excellent, au risque que vous restiez encalminés…
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (520) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "13 heures" de Deon Meyer.

Quel objet tient Alexandra dans sa main quand elle se réveille dans la bibliothèque de Brownlow Street ?

un livre
un couteau
un pistolet

10 questions
15 lecteurs ont répondu
Thème : 13 Heures de Deon MeyerCréer un quiz sur ce livre

{* *}