Troisième et dernier volet de cette fresque sur la Commune, relatant cette fois essentiellement la semaine sanglante durant laquelle les versaillais massacrèrent les communards, hommes, femmes, enfants sans la moindre pitié. Cette boucherie qui détruisit plus de vingt mille vies se déroula dans un
paris dévasté, bombardé, incendié, comme les français savent si bien le faire au nom d'idées qu'ils ne maîtrisent même pas.
Le récit de
Raphaël Meyssan est lourd, toujours décousu, cependant au troisième tome le lecteur s'habitue. Pour ma part, je n'ai guère adhéré à ce récit, très peu structuré, dans lequel on peut facilement mélanger les rôles des personnes les plus célèbres. D'où une lecture que j'ai trouvé assez ennuyeuse.
Seul
Victor Hugo, l'immense, émerge de toute cette boue, mais il est en Belgique et ne peut guère intervenir. Néanmoins, il existe.
Restent les planches de l'époque qui ont conservé toute leur dimension, cette fois beaucoup plus encombrées de texte que dans les albums précédents.