Les muses

Une histoire plutôt originale et sympathique mais que de longueurs…

Des personnages sans réel intérêt, une fin qui donne l'impression d'être bâclée, de nombreuses références philosophiques dont on se demande ce qu'elles viennent faire là…

Le deuxième livre de cet auteur et, semble-t-il, beaucoup de clins d'oeil au premier, qui a connu un grand succès.

Bref, soit je suis passé à côté, soit c'est en partie raté. J'opte pour la deuxième option.

Si dès le départ les soupçons convergent dans une même direction, Alex Michaelides a l'heur de faire douter le lecteur en jouant la carte des fausses pistes, en brouillant les cartes et en soulevant de nouveaux indices. A contrario, a-t-on ici affaire à un criminel extrêmement ingénieux capable de passer à travers les mailles du filet et à mener sa besogne sans craindre qui que ce soit ou fait-on fausse route ? A mesure que s'égrènent les chapitres, on devine la détermination de l'héroïne, bien décidée à faire éclater la vérité. L'intrigue est menée au cordeau, sans temps morts, et en dévoilant les codes estudiantins sur le fameux campus britannique. de surprise en surprise, Marianne va être amenée à remettre totalement en cause tout ce qu'elle croyait. Suspense garanti !

Le speech m'a pas mal tenté, le lien entre meurtre et mythologie grecque m'a tout de suite parlé et au vu du succès du premier livre de l'auteur "Dans son silence", je n'ai pas hésité longtemps.

J'ai très vite accroché à son style d'écriture. Il a facilement réussi à instaurer une ambiance lugubre et assez surnaturelle qui m'a plu.
D'autres meurtres surviennent. Certaines personnes semblent presque irréelles. On sent que pèsent sur les personnages, les dieux de la mythologie grecque.

Une conclusion surprenante = la recette d'un Polar réussi! Les Muses a également su me convaincre par sa fin (que je ne spoilerais pas) à laquelle je ne m'attendais vraiment pas malgré certains indices. Et ça c'est quelque chose que j'apprécie car en plus de me surprendre elle m'a retournée!

Un petit bémol cependant. Certaines choses n'ont pas eu de conclusions, n'ont pas été expliquées et cela m'a gênée. L'auteur a tellement voulu faire reculer l'intrigue jusqu'aux derniers chapitres qu'il en a oublié des aspects de son histoire qui auraient mérités une bonne explication! Ou au moins de ne pas être complètement laissé de côté dans les derniers chapitres

Je l'ai tout de même adoré et je vous le recommande

C'est mon second roman après Dans son silence de l'auteur. Je m'étais fait mener en bateau dans le précédent, ici j'étais sur mes gardes, attentive à tout, j'ai bien fait, mais je n'ai encore rien vu venir.

Ce que j'apprécie particulièrement, c'est ce regard sur le psychanalyse, la thérapie et le soin de la santé mentale qui énonce : "les cordonniers sont les plus mal chaussés" ou en tout cas, ils sont mal chaussés eux-aussi, comme nous tous. Certaines lignes sont divines, si bien saisies et piquantes.

Le récit suit une trame sobre, avec des éléments "parasites" qui me mettaient dans un état de tension déstabilisant. Qui a tué n'est finalement pas le plus important. On veut savoir pourquoi, on se perd en route et la révélation finale comme dans le roman précédent tombe comme un coup de massue.

J'ai beaucoup pleuré, cette violence m'a saisie et projetée à terre.
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Le thriller psychologique fait partie des nombreux genres que regroupe le polar, c'est donc naturel d'en retrouver dans la sélection du prix des lecteurs polar. Et même si ce n'est pas ce que je préfère, je dois dire que je me suis laissé entraîner.

Une psychothérapeute décide de mener sa propre enquête sur un meurtre dans le campus de sa nièce. Son métier fait d'elle un personnage intéressant qui semble analyser les événements à sa manière.

Entre enquête à l'université de Cambridge et mythologie grecque, l'intrigue est forte et le mystère persiste. le parallèle est très intéressant et permet d'avoir un roman original. L'auteur joue avec ses lecteurs, retourne les cartes et agite de fausses pistes sous nos yeux. Je reste tout de même dubitatif quant à la fin qui m'a beaucoup surpris.

Une histoire policière écrit comme un arlequin. J'ai sauté plusieurs paragraphes. L'enquêtrice est une femme qui se définit par son mari décédé. Prix des lecteurs! Qui sont-ils? La compétition ne devait pas être forte. Je l'ai quand même lu jusqu'à la fin pour connaître le dénouement. Je ne le recommande aucunement

Une fin à vous couper le souffle ! C'était un récit plein de rebondissements à faire douter le lecteur à chaque chapitre. Je ne m'attendais pas à ça, mais une fois le livre commencé, je ne pouvais plus m'arrêter et j'ai fini par le lire d'une traite.

Bon… « Dans son silence », son premier roman, avait été un vrai coup de coeur pour moi 🥰
Mais là, j'ai eu du mal.

Marianna, thérapeute londonienne vole au secours de sa nièce, Zoé, car une fille de sa classe a été assassinée sur le campus de Cambridge, où elles étudient. 👩‍🎓

Marianna, ancienne étudiante également de cette université va mener son enquête tout en ressassant son passé et son histoire d'amour avec son mari dont elle tente de faire le deuil. 🕵🏻‍♀️

Les soupçons portent sur le beau et charismatique professeur Fosca, qui entretient une relation particulière avec une bande d'étudiantes élitistes : les Muses. 👸🏻

On est ici sur un duo psychologie / mythologie qui peut très bien fonctionner dans certains livres mais qui m'a perdu ici. Beaucoup de références pour pas grand chose au final. 🧜🏻‍♂️

Difficile de s'attacher aux personnages : Marianna qui tourne en rond entre ses sentiments, son passé familial et son métier de thérapeute ; Zoé qui fait sa mystérieuse, le professeur Fosca qui enchaine les clichés, le groupe des Muses qui était pour moi la partie croustillante du livre (c'est tout de même le titre !) mais qui reste abordé très superficiellement j'ai trouvé. Et à quoi sert le personnage d'Henry…? 🤷🏻‍♀️

J'ai trouvé certaines choses longues, invraisemblables, et puis cette fin… gloups, malaisante. 🫣

Un flop donc pour moi, mais je serais curieuse de savoir ce que vous avez pensé ? 🙃 (et à quoi sert Henry ?!)
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Alex Michaelides étant l'auteur du best-seller « Dans son silence » que je considère comme l'un de mes livres préférés, il était obligatoire pour moi de lire également « les Muses » dans lequel il a d'ailleurs glissé un petit clin d'oeil à son premier livre, et je n'ai vraiment pas été déçue. Je ne suis pourtant pas fan de la mythologie grecque et j'avais peur que cet aspect de l'histoire ne me plaise pas mais l'auteur a parfaitement su utiliser ces références afin que n'importe qui puisse apprécier le livre. La fin m'a vraiment étonnée, j'étais sure de savoir qui était l'auteur des meurtres depuis quelques chapitres déjà et pourtant j'étais loin de me douter de la vérité. Je vous le recommande vivement.

Les Muses n'est pas un roman “policier”. Conforme à la tradition d'Agatha Christie le policier, homme, a un rôle très secondaire, presque ridicule, c'est une femme qui mène l'enquête.
L'ambiance rappelle le premier roman d'Ilaria Tuti: «  Sur le toit de l'enfer » . Comme chez Tuti la vérité est violente, cruelle, dure à approcher et à accepter, et l'héroïne s'y perd.
Le lieu est magique: Cambridge, son Université, ses collèges, ses canaux et ses brumes: celles du temps, mot ambigu en français, mais aussi celles de l'esprit.
L'écriture, quant à elle est un peu décevante: est ce style volontairement simple ? ou le texte original qui est desservi par la traduction?
Un roman dans lequel on rentre lentement… pour ne plus le lâcher.