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3,47

sur 297 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Aïe aïe aïe…
J'avais découvert Alex Michaelides avec Dans son silence que j'avais adoré. J'avais d'ailleurs indiqué dans ma critique de l'époque avec quelle impatience j'attendais la confirmation du talent de cet auteur. Ce ne sera malheureusement pas avec Les muses

Ce thriller psychologique met en scène une psychothérapeute, Mariana, une praticienne en psychologie de groupe qui officie à Londres. Toute à sa peine d'avoir récemment perdu son compagnon par noyade, elle est appelée à l'aide par sa nièce Zoé, étudiante sur le campus de Cambridge. Une jeune fille de sa promotion vient en effet d'y être assassinée…
Surmontant ses appréhensions et la crainte d'être submergée par ses souvenirs d'une époque bénie où elle nageait dans le bonheur avec son futur époux dans ce même campus, Mariana décide cependant de retourner sur ces lieux connus. Elle y retrouve sa nièce au 36ᵉ dessous et, pour faire taire ses inquiétudes, finit par prendre part à l'enquête.
Et la voilà enchevêtrée dans une initiative dont elle finit par perdre la maîtrise et qui va lui apprendre combien sombres peuvent être les coulisses du « théâtre » universitaire...

Il y avait là pour moi toutes les promesses d'un bon thriller psychologique : mythologie et tragédies grecques, psychologie, sérial killer… mais je n'ai pas été conquise. Ni par l'intrigue dont les grossières ficelles me sont apparues bien trop tôt, ni par l'écriture en elle-même beaucoup trop simpliste. L'explication, j'ai le sentiment qu'Alex Michaelides la donne lui-même dans ses remerciements : le romancier reste marqué du succès incroyable de son précédent opus et comme entravé d'une énorme pression pour l'écriture du second, écrit de plus en grande partie pendant l'épidémie du Covid-19.
Voilà qui explique sans doute mon avis très mitigé...

Allez Alex ! On se détend et on se lâche sur le troisième !

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Autant j'avais apprécié le premier roman d'Alex Michaelides, Dans son silence, autant celui-ci, Les Muses, me laisse tout ce qu'il y a de plus dubitative. Les thèmes en soi me semblaient prometteurs : des meurtres qui se passent à la célèbre Université de Cambridge, des références à la mythologie grecque et au domaine de la psychothérapie, un personnage principal éprouvé par le deuil… Et pourtant, j'ai bien failli l'abandonner après le premier tiers, tant j'avais de la difficulté à m'attacher aux personnages, en particulier à Mariana, archétypaux lorsqu'ils ne sont pas carrément caricaturaux. J'ai trouvé le tout inégal, avec des phrases qui cassent le rythme (« Son regard était vraiment glacé, comme celui d'un reptile monstrueux. » (p. 233), ou « Elle se sentait comme un lapin pris dans les phares d'une voiture. » (p. 236), les deux dans la même scène) et une fin alambiquée à laquelle je n'aurais jamais pu m'attendre. Et que dire du clin d'oeil un peu racoleur à Theo Faber, le personnage principal du premier roman, qui fait une brève mais significative incursion, assez entourloupée. Un roman que j'aurais voulu aimer.

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« Les muses » ou plutôt « La malédiction du roman d'après » ! A sa décharge, Alex Michaelides avait mis la barre très haute avec son premier roman « Sous son silence » et celui-ci n'est malheureusement pas du même niveau.

Tout d'abord pour que vous ne fassiez pas la même erreur que moi, il ne faut pas lire la quatrième de couverture qui dévoile la moitié du roman. le rythme est lent et lorsqu'on connaît les événements à venir, autant dire que la lecture en devient vite fastidieuse.

Pour ne rien spolier, Mariana rejoint sa nièce à son université où l'une de ses camarades a été sauvagement assassinée. Ensuite, au fil des pages, on découvre son histoire et sa quête de découverte du meurtrier.

De nombreuses similitudes avec son roman précédent : la fragilité psychologique, le fait d'épier derrière les arbres et un petit clin d'oeil à la fin.
Des points communs avec sa biographie : la psychanalyse, la Grèce, l'Angleterre.

J'ai trouvé le sujet plat, les personnages caricaturaux et les indices distillés sans finesse. C'est long et la fin est décevante.

Mais je ne doute pas de son talent et J'attends donc son prochain roman avec impatience !
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Alex Michaelides m'avait captivé et scotché avec son premier livre
"Dans son silence" .
Aussi me suis-je précipité sur "Les muses" dès que je l'ai vu en librairie mais malheureusement , je n'ai pas été du tout embarqué par cette intrigue qui mêle , lourdement à mon goût , mythologie et psychologie .
Je n'ai pas trouvé Mariana , le personnage principal , très attachante
et je n'ai pas été captivé par l'histoire... presque ennuyeuse par moments !
J'ai été heureux d'arriver à la fin .
En résumé ... déception !
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Un livre pioché au hasard lors de mon dernier passage à la médiathèque.
Malgré quelques longueurs ce livre se lit vite, les chapitres sont courts mais je n'ai pas été emballée plus que cela par l'histoire.
J'ai vu que la médiathèque de mon quartier disposait du 1er ouvrage de l'auteur, je ferai donc un autre essai.

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Après l'immense succès de son premier roman « Dans son silence », Alex Michaelides nous présente un thriller mêlant psychologie et mythologie grecque.

Nous faisons la connaissance de Mariana, psychothérapeute et veuve depuis peu, ainsi que de sa nièce Zoé, étudiante à Cambridge. Après avoir appris le terrible meurtre de Tara, l'amie de Zoé, Mariana accourt pour la soutenir dans son deuil.

Arrivée sur place, elle ne peut s'empêcher de mener l'enquête et s'intéresse en particulier au professeur de grec ancien, Edward Fosca. Cet homme charismatique et narcissique entretient d'étranges relations avec un groupe d'étudiantes surnommées « les Muses », dont Tara faisait partie. Puis une autre Muse est retrouvée morte…

J'avoue avoir eu de la peine à rédiger ma chronique car j'avais oublié une grande partie de cette histoire. Je me souviens avoir apprécié cette atmosphère académique empruntée de tragédie grecque. Mais j'ai trouvé les personnages assez quelconques, je n'ai pas réussi à m'y attacher. J'ai également été perdue dans les récits/descriptions mythologiques, qui ne sont malheureusement pas ma tasse de thé.

J'ai tout de même trouvé la fin de ce roman dingue. Peut-être un peu tirée par les cheveux mais totalement surprenante ! J'ai d'ailleurs adoré le clin d'oeil à « Dans son silence », que je vous conseille fortement, mais je ne vous en dis pas plus. La plume de l'auteur me plait beaucoup alors, malgré cette petite déception, je vais continuer à découvrir ses romans.
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Les Muses est ma première lecture du mois de juillet pour le jury Prix des Lecteurs catégorie Polars 😊

L'auteur nous embarque pour une enquête au coeur du campus de Cambridge en Angleterre, aux côtés de Mariana, psychothérapeute, et de sa nièce Zoé, étudiante sur ce campus. En effet, une jeune femme est retrouvée sauvagement assassinée, et ce ne sera pas la seule ... le point commun des victimes est leur appartenance à un groupe de travail d'un mystérieux professeur qui les appelle ses "Muses" (c'est pas glauque du tout !).

Dans l'ensemble ce fut une lecture assez moyenne, je n'ai pas été très emballé. Tout d'abord, les personnages sont particulièrement énervants. Mariana est du genre à se mêler de ce qui ne la regarde pas, à la façon d'une Joséphine ange gardien (ne jugez pas mes références 😂). Son caractère plombe sérieusement le moral ; certes elle a perdu son mari un an plus tôt, ce qui est évidemment une circonstance atténuante, mais elle semble passer tout le roman à geindre, à se plaindre, à tout ramener à la mort de son mari. Devons-nous parler des personnages masculins, Fred et Edward, qui ne connaissent certainement pas la définition du mot "consentement" ? En 2022, cela fait peur 😪 Toutes les scènes de dialogues entre Mariana et l'un d'entre eux en deviennent gênantes.

L'intrigue en elle-même ne permet pas au roman de se rattraper. Avec du recul, les personnages censés résoudre l'énigme n'en font rien et ne parvienne qu'à assister aux meurtres successifs jusqu'au dénouement. Alors, le dénouement, parlons-en. Enfin, pas trop, pour ne rien révéler. Je prends soin de mes livres, mais là j'avais envie ... de le balancer à travers la pièce (ne doutez pas de ma santé mentale, tout va bien, ou pas 😆). On peut dire que je ne m'y attendais pas, tellement l'explication finale est invraisemblable.

Alors, pourquoi trois étoiles malgré tout ce ressenti ? Parce qu'il y a de bonnes idées. le campus typiquement anglais, le groupe d'étudiantes mystérieuses façon secte, la sensation de huis-clos, les différents suspects potentiels, les références à la mythologie grecque ... tout ceci aurait pu donner un mélange détonnant 😭 L'alternance des chapitres avec des lettres d'un inconnu dynamise le tout (j'avais lu juste avant Les Poupées d'Alexis Laipsker avec le même principe, cela a un peu entaché l'originalité).

En conclusion, ce n'est pas un roman que je recommanderai. Les quelques aspects intéressants sont noyés par une intrigue ennuyeuse, des personnages lourds, et un dénouement improbable (et je suis gentil). Dommage.
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Mariana a étudié à Cambridge, elle est aujourd'hui psychothérapeute à Londres. Après un appel inquiétant de sa nièce Zoé, étudiante dans la même université, elle décide de lui venir en aide en retournant sur les lieux. le meurtre sauvage d'une des élèves de la classe de Zoé met tout le campus en émoi et bientôt Mariana se retrouve en position d'enquêtrice en parallèle de l'enquête officielle. L'auteur prend grand soin de développer le personnage de Mariana, on récolte ainsi de nombreux éléments sur son enfance, ainsi que sur sa vie de couple et la fin tragique de son mari. On peut ainsi dire que tout tourne autour de Mariana et de sa profession. Pourtant, je n'ai pas retrouvée le même intérêt pour la psychanalyse que dans son premier roman « Dans son silence » en revanche j'ai apprécié le clin d'oeil de l'auteur qui fait apparaître à nouveau le personnage de Théo. La vie à l'université de Cambridge est plantée comme le décor où tout va se jouer. Très vite un des professeurs va émerger comme le suspect idéal, Edward Fosca est un personnage charismatique, il enseigne le grec ancien avec talent. Autour de lui gravitent un cercle de jeunes femmes qu'il a nommé Les Muses. L'intrigue en elle-même ne m'a pas surprise, j'ai percé le mystère bien trop tôt dans ma lecture et même si je n'avais pas tous les éléments de réponses à mes questions cela reste décevant. Sans tous les éléments se rapportant à la mythologie grecque, ce thriller psychologique n'aurait pas eu la même saveur. C'est le fil rouge du roman, on retrouve de nombreux indices qui nous ramènent à la tragédie grecque. Je ne m'attarderais pas sur le dénouement final qui manque de finesse et donne une scène tragi-comique ce qui, je suppose, n'était pas l'effet recherché. Comme toujours je vous laisse vous faire votre propre avis. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Le tant attendu second thriller de Alex Michaelides !!!

Tellement attendu…que je suis un peu mi figue / mi raisin.

J'ai beaucoup aimé me retrouver dans cette ambiance anglaise et encore plus caractéristique cette ambiance de l'université de Cambrige…so british…j'adore.Les rues pavés, les pubs, les chambres mansardées, les rivières, les parcs…là dessus rien à redire, le dépaysement est là.

Le deuil complexe de Mariana est très bien développée, j'ai été touchée par ce personnage. le style d'écriture est toujours aussi addictif, les pages se tournent facilement…Par contre le reste des personnages…rien, nada, aucune connexion avec eux…limite à comprendre qu'on s'en prenne aux muses…

Mais clairement ce livre souffre du syndrome du second roman,je m'explique je n'aurais peut être pas eu le même ressenti sur ce livre si je n'avais lu avant dans son silence . Les muses est un bon thriller…mais un cran en dessous de dans son silence. J'ai pas eu l'effet WAOUH du premier.

BREF…UNE BON THRILLER MAIS SANS LE PLUS QUI T'EMPORTE…

MERCI CALMANN LEVY POUR CETTE LECTURE
Lien : https://lireetcourir.com/202..
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J'aime les thrillers psychologiques. J'ai beaucoup aimé Dans Son Silence. Un premier roman ovni bien écrit, à la trame soignée comme une belle toile d'araignée tissée pour piéger un lecteur avide de nouveauté et de fraîcheur policière.
Ceci pour dire que j'attendais beaucoup du nouveau Michaelides. Et ceci pour dire que le soufflet est un peu retombé. L'histoire n'est pas mauvaise, et à mon sens, cela a plutôt été un problème de style. Je trouve que l'auteur écrit mieux à la première personne. Malheureusement (pour moi), dans Les Muses, la troisième prévaut, et le scénariste reprend la main à défaut du romancier, et cela donne un résultat un peu...simplet. Répétition des prénoms à outrance (de façon presque horripilante), phrasé très simple, enchaînements banaux, c'est dur pour mon empathie : j'ai eu du mal à m'attacher à Mariana, et j'ai été plus spectatrice que lectrice. Zut. Sur le fond, étant férue de mythologie, je n'ai pas appris grand-chose. Re-zut. Et pour l'intrigue, rompue à l'exercice, j'ai pressentie une partie du final (mais pas tout), un peu trop tôt. Re-re-zut.
Ce sera donc un essai non transformé à mon goût, mais je ne peux que conseiller de découvrir le premier livre de cet auteur. En attendant le troisième pour me faire un avis plus précis.
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