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Dans le Stockholm de 1916, Sven est un jeune suédois un peu perdu : il ne court pas après les filles bien qu'il fréquente à l'occasion des professionnelles, est un éternel amoureux des livres d'aventures et n'est pas particulièrement à l'aise en société.

Ne parlons pas même de son travail, qui l'ennuie mortellement.

Le roman plonge son héros dans l'austérité d'une cabane perdue au milieu de nulle part et ce sont la rencontre avec un chien un morse des livres, un géologue écossais et un trappeur finlandais qui vont le faire sortir de sortir de sa torpeur..

Nathaniel Ian Miller nous livre un très bon nature writing, un peu dans l'esprit d' Into the Wild dans le face à face entre l'homme et la nature hostile mais surtout entre l'homme isolé et lui-même.

Un excellent premier roman qui se lit très facilement, étonnamment moderne sur certaines thématiques et librement inspiré d'un homme qui a parait il réellement existé ..

Aventure épique en Arctique, roman d'apprentissage inspiré d'une histoire vraie, c'est surtout à un voyage intérieur d'une profonde humanité que le romancier suédois nous invite dans ce premier roman touchant et dépaysant.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Comme disait Milan Kundera (écrivain français et auteur dissident tchèque) : “Le romancier n'est ni historien ni prophète : il est explorateur de l'existence". Telle est la promesse de L'odyssée de Sven. L'auteur explore l'intériorité, la solitude, la violence, la minéralité, le froid extrême, l'ensauvagement des êtres… Mais aussi leur humanité, leur solidarité, leur aptitude à (sur)vivre et aimer l'autre, leurs amitiés, leurs amours…
L'odyssée de Sven c'est l'exploration des contraires, depuis la vie sauvage de Sven dans le Grand Nord polaire jusqu'à son retour dans le monde des humains (lorsqu'il part à la recherche de sa nièce Helga après la guerre).
Finalement, une lecture agréable pour le premier roman de ce surprenant auteur américain, Nathaniel Ian Miller, par ailleurs éleveur de bétail dans le Vermont, entre New York et Montréal.
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Voilà un livre tout à fait inattendu qu'il serait dommage de ne pas découvrir. Car derrière cette belle couverture se cache l' aventure humaine extraordinaire d'un homme qui n'avait pourtant que peu d'ambition dans la vie, comme quoi tout le monde peut se tromper.

En plus d'un dépaysement total qui vous fera découvrir l'Antarctique il y a fort longtemps, là où les icebergs sont nés auprès des ours et des renards polaires, des phoques et autres espèces animales menacées dorénavant d'extinction face au réchauffement climatique, vous partagerez l'aventure hors du commun de Sven, et de quelques personnages haut en couleur qu'il côtoie au coeur du cercle polaire.

Un récit introspectif d'un homme qui vit en ermite protégé par une bonne étoile et quelques anges gardiens attentionnés, qui se reconstruit une nouvelle vie et une nouvelle famille au coeur d'un endroit sauvage presque inhabitable.

L'odyssée deSven, vous garantit un voyage extraordinaire, emplie d'humanité, aussi bouleversant que drôle, une formidable ode à la nature, à la vie, à l'amitié.

Un récit qui vous fera fondre de plaisir malgré ses températures glaciales, pensez-y…
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Un livre magnifique dont le coeur est consacré à des amitiés qui se tissent dans cet archipel dont j'avais tout à découvrir, le Spitzberg. Une fois refermé, l'heure est venue d'en célébrer les personnages et les lieux pour en graver le souvenir : Sven et sa soeur Olga, l'indéfectible générosité de MacIntyre, Oncle Tapio, Helga, Skuld, Ludmilla. Et dans ces terres froides situées au nord du 75°N parallèle, Camp Norton, Longyear, Pyramiden, et tout au bout septentrional de l'île, dans le Raudfjord, Alicehamna et la cabane de Raudfjordhytta. Rassurez-vous, vous irez d'un point à un autre dans le Svalbard sans risque de trop vous perdre, grâce à une carte en tête de ce roman qu'on n'oubliera pas de sitôt.
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Tout d'abord, merci à Babelio de m'avoir donné l'opportunité de découvrir ce roman et merci aux éditions Buchet-Chastel pour l'envoi de ce livre.
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Je n'ai pas accroché à ce roman, dont je n'ai pas aimé l'intrigue, la construction et dont la langue m'a parfois gênée. Tous les ingrédients étaient pourtant là pour me ravir, au point de postuler à la rencontre avec l'auteur.
L'argument du roman est de combler les trous de l'histoire de Stockholm Sven, trappeur solitaire au Spitzberg dans la première moitié du 20ème siècle. J'ai trouvé l'idée intéressante, mais la mise en oeuvre forcée ou plaquée rendent l'ensemble peu crédible, sans la poésie de la fantaisie. J'ai été gênée par ce que j'ai jugé des anachronismes à la lecture - et puis après vérification sur internet, non, c'était possible (par exemple un moteur hors-bord à essence en 1927) mais sans que cela surprenne le héros ... de même des points de comportement social m'ont paru peu probables pour l'époque.
Des problèmes de traduction (ponctuation manquante, dialogues plats ou vocabulaire rare) m'ont parfois arrêtée. Certains personnages secondaires sont improbables et vraiment trop providentiels, mais cela relève du choix de l'auteur.
La documentation pour le roman a certainement été sérieuse, mais amène peut-être à des développements de l'histoire qui s'articulent de façon peu fluide à mon goût.
Les descriptions de la nature de la région m'ont bien plu et m'ont fait voyager comme je l'espérais, par contre !
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malgré des passages que j'ai trouvé assez lent, je n'ai pas pu abandonner la lecture de ce livre. Notamment parce que j'ai trouvé les personnages attachants et que j'avais vraiment envie de connaître leurs histoires. Mais j'avoue qu'à certains moments, je trouvais cette lecture longue et lente. Malgré ça, j'ai aimé l'histoire, ces histoires d'hommes et de femmes. J'ai aimé ces personnages solitaires qui se créent de nouvelles familles tout en pudeur. J'ai aimé cette nature qui ne pardonne pas, ne se dompte pas. J'ai aimé Sven et ses difficultés à avoir des rapports sociaux mais qui parvient quand même à nouer des liens forts avec des personnages aussi marginaux que lui et aussi bons que lui. J'ai aimé cette histoire de solitude, d'amitié, d'amour et d'harmonie avec la nature. Ce roman est inspiré de l'histoire d'un personnage ayant existé.

Par certains aspects, ce livre m'a fait penser à un de mes livres préférés "les chaussures italiennes" de Henning MANKELL.
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1916, fatigué du tumulte de la vie à Stockholm, le jeune Sven décide de quitter sa ville et son travail qui l'ennuie. Rêvant de devenir explorateur polaire, il rejoint l'île norvégienne du Spitzberg dans l'archipel du Svalbard où l'hiver dure plus de six mois. Mais un drame peu de temps après son arrivée et le démarrage de son nouveau travail le pousse à s'exiler encore plus loin de tout et de tout le monde. C'est dans ces fjords isolés où il ne pensait croiser personne qu'il va pourtant faire des rencontres qui changeront sa vie à tout jamais. En effet il fera la rencontre d'un géologue amoureux des livres, d'un trappeur finlandais, d'un chien de traineau très attachant et d'autres compagnons de route inoubliables. Ces derniers lui enseigneront l'art de la survie en conditions extrêmes. Alors qu'il apprend à chasser, pêcher, construire une cabane, étudier les icebergs et se protéger des attaques d'animaux sauvages, des conflits mondiaux font rage des kilomètres plus loin et pourraient bien venir perturber sa nouvelle vie d'ermite de la banquise ...



Amateurs de romans d'aventures, de nature et du Grand Nord ne cherchez plus, ce roman inspiré d'une histoire vraie est fait pour vous. Je connaissais cet archipel de nom et arrivait à peu près à le situer sur la carte mais je n'avais aucune idée de ce qui s'y passait et de quelle manière les habitants et travailleurs faisaient au quotidien dans ces conditions extrêmes. Véritable hymne à la nature, l'auteur rappelle que ce poumon du monde est en péril et doit absolument être préservé (notamment avec le réchauffement climatique et la fonte des glaces) au travers de la description de paysages grandioses, aussi fascinants qu'hostiles, de la faune et de la flore locales grouillantes de vie(s). On croise plein d'animaux tels que des ours, des renards, des lièvres ou encore des morses qui comme les humains qui habitent ces terres doivent sans cesse s'adapter pour survivre. Cela passe aussi bien par l'alimentation au travers de la chasse, que Sven va devoir apprendre, que par leur comportement qui change lui aussi. Sous ses airs austères d'ermite un peu bourru liés aux difficultés qu'il a vécu dans sa vie et à la dureté de son nouveau quotidien sur l'île, Sven cache pourtant un coeur qui bat et ses questionnements sur sa place dans la société, sa solitude, ses rêves d'enfants qu'il entreprend enfin d'atteindre avec ce voyage et la définition de la famille (celle que l'on quitte VS celle que l'on se créé) m'ont beaucoup émue. J'ai adoré l'amitié naissante qui se tisse avec son chien et j'avoue avoir versé quelques larmes à certains moments. Toutes les rencontres qui vont marquer sa nouvelle vie sont d'ailleurs très belles car chacune va lui apporter une perspective d'avenir différente de celle qu'il imaginait, 100% seul. Peut-être que la solitude n'était pas la clé mais juste une porte ouverte vers l'inconnu ... A noter également un contexte historique passionnant avec les deux guerres mondiales et la révolution russe que l'on évoque en toile de fond et qui vont impacter d'une manière insoupçonnée les habitants de ce coin du monde. Vous n'avez pas étudié ça à l'école je vous le dis ! 



Je tiens cependant à souligner qu'il y a eu quelques longueurs lorsque Sven sombrait dans la folie et partait dans des divagations de son esprit assez répétitives. Il y a également des scènes difficiles à lire lorsqu'il chasse ou que des animaux se chassent entre eux. Cependant il s'agit de chasse pour la survie, pas pour le "loisir" comme certains et concernant les animaux c'est juste la vraie vie sauvage donc on ne peut pas ne pas en parler.  
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« Je m'appelle Sven. Certains me connaissent sous le nom de Stockholm Sven, d'autres sous celui de Sven le Borgne ou Sven le Baiseur de Phoques. Je suis arrivé au Spitzberg en 1916. J'avais trente-deux ans et pas grand-chose à mon actif.
J'ai une idée de ce que les gens disent sur moi, du moins les rares personnes susceptibles d'en dire quoi que ce soit : que j'ai mené une vie de trappeur solitaire dans la vaste baie et les chasses du Raudfjord, tout au bout du Grand Nord; que j'ai été la malheureuse victime d'un accident minier; que je ne pouvais contenir mes extravagances et que je rejetais la société. Tout cela est vrai, dans un sens, pourtant ça ne saurait être moins vrai. Et qu'on efface des tablettes cette idée que j'aurais été un cuisinier enthousiaste et doué, comme d'aucuns l'ont prétendu, car c'est on ne peut plus faux.
J'ai passé la majeure partie de ma vie au Spitzberg, un archipel situé au nord de la Norvège […]»

L'odyssée de Sven, Nathaniel Ian Miller @nathanielianmiller @editionsbuchetchastel

Un humour caustique, une aventure polaire hors pair, des personnages hauts en couleurs et sans commune mesure, une véritable odyssée, certes, une traversée de l'Histoire et d'une époque, mais surtout un personnage attachant comme on n'en fait plus, digne d'un Jim Harrison: bougre, sauvage, rustre… Sven le Borgne! qui aurait préféré qu'on le nomme… le Dur! « Je ne fus jamais appelé par le titre que j'avais toujours souhaité avoir - Sven le Dur -, mais on ne choisit pas son surnom. »

Ah cette aventure! Je pourrais vous en parler pendant des heures tant elle est riche, foisonnante, passionnante… et si pleine d'humour!

« J'entrai donc en apprentissage, en quelque sorte, auprès d'un autre intendant, l'heureusement nommé Samuel Gibblet, à mon arrivée au Camp Morton, au début de l'été 1917.
« Songes-y, mon jeune fantôme de l'Opéra de mes deux, me dit-il à notre première rencontre, avec son accent presque incompréhensible - cockney, appris-je plus tard, rien à voir avec le grasseyement chantant de MacIntyre.
Songe que sans le "l" de Gibblet, j'aurais été bon pour faire
bourreau. »
Je n'aurais pas pu demander meilleur professeur. »

L'humour dans un décor froid de bout du monde, le mythique Svalbard, voilà qui vous réchauffe le coeur et les tripes! Y'a rien à r'dire!
Et les discussions politiques pour traverser les steppes immaculées, c'est relevé, choix de fin gourmet!

« Dans l'immensité blanche, Tapio pouvait être volubile. Il discourait sur la théorie politique et le marxisme, maintenait que, si les zélotes avaient leur place dans toutes les révolutions - une foi inébranlable pouvant mener quelqu'un de marginalisé vraiment très loin -, chaque idéologie avait ses failles. S'il voulait réussir à vivre dans le monde qu'il avait contribué à changer, le penseur radical devait en embrasser les amers compromis.
Tapio était submergé par ces compromis. L'humanité l'avait déçu. »

Car oui, ce roman décapant est tout à la fois odyssée sauvage de la nature inviolée ou presque…

« le repli du chien dut déclencher quelque chose chez l'ours, vu qu'il s'élança. Il ne courut pas - c'eût été superflu - mais sa taille et son agilité lui permirent de couvrir le terrain à une vitesse proprement hallucinante. Il se mouvait comme de l'eau, comme une vague inexorable. Quand il s'approcha, je vis distinctement ses yeux : deux cailloux noirs et brillants, pareils à ceux d'un corbeau, mais profondément enfoncés dans l'énorme masse blanche de sa tête. »

… et sauvagerie de la nature humaine quand elle écrit l'Histoire à grands coups de couteaux!

« "Ton ami est fasciste?
- Ciel, non. Socialiste. »
Illya renifla.
«C'est à peine mieux. Regarde-moi ces imbéciles qui se fourvoient. Ils s'imaginent que le Parti va veiller sur eux, alors que le Parti ne pense qu'à se remplir les poches. Ils ont placé leur foi dans un système qui valorise seulement la production de l'homme, et non l'homme en soi.» »

Ah ce roman! On s'y perd, on s'y noie… on dérive au gré des pérégrinations de Sven, au flot de ses états d'âme, à l'aune de ses espoirs, des aventures de ses compagnons qui sous-tendent les siennes… on s'emporte, on s'éloigne… loin de toute civilisation, loin de l'Histoire qui avance à grands pas… on s'émeut, on s'emballe, quand les coups du sort s'acharnent, quand le destin implacable s'abat… mais toujours le vent du Nord soufflera sur le Svalbard, une aventure nouvelle…

En renfermant ce livre, je m'arrête quelques instants et je songe à l'avis de ma chère amie Joalie que je partage: on le quitte à regret…

« Dis-lui que j'ai trouvé son fjord.
Dis-lui que j'ai trouvé son silence. »
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"La vie dans le vide est sans blessures, car rien ne peut vous toucher. Mais le vide est froid. Et le froid mord alors même qu'il engourdit."

Ne parvenant pas à s'intéresser à sa vie à Stockholm, le jeune Sven décide de suivre les traces des explorations polaires et rejoint le Spitzberg. Là-bas, de nombreuses épreuves l'attendent, mais la force de Sven lui permet de s'adapter peu à peu.

L'auteur s'est inspiré d'un véritable chasseur spitzberguien dont on ne sait presque rien, pour imaginer cet ermite atypique.

Ce que j'ai aimé :

L'âme de Sven semble obscurcie par une chape de plomb pesant insidieusement sur son âme, une pesanteur qu'il ne parvient pas vraiment à définir mais le pousse à quitter les régions peuplées pour évoluer dans un paysage qui lui ressemble. Cette sourde mélancolie traverse le livre, même si les amitiés tissées en chemin ou l'amour de la famille apportent une once de lumière. Certains personnages croisés sont tout aussi atteints par cette sourde tristesse, comme Tapio, le chasseur finlandais, ou encore la nièce de Sven. Les êtres ne se laissent pas saisir facilement, hantés par leurs histoires mais aussi par ce fond gris inexplicable de leur âme. Ils se soutiennent, s'entraident pour rompre cette solitude inhérente à l'homme, et parviennent malgré tout à créer un semblant de bonheur...

Ce que j'ai moins aimé :

Je pense qu'il peut y avoir une confusion dans les attentes du lecteur : la présentation laisse penser qu'un grand roman d'aventures à la Jack London nous attend, quand finalement, il s'agit plus d'un roman psychologique, une réflexion sur la place de chaque être humain dans une société. L'aventure arrive un peu en arrière plan...

Bilan :

Un beau roman centré sur l'humain...
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Tout d'abord, merci à Babelio de m'avoir donné l'opportunité de découvrir ce roman et merci aux éditions Buchet-Chastel pour l'envoi de ce livre.
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Sven est un homme qui se cherche. Peu agréable avec les autres, il n'aime que ses livres qui parlent d'explorations et de voyages.
Grâce à sa soeur, il va trouver un emploi de mineur dans le Spitzberg. A partir de ce moment-là, il va changer petit à petit. Son « voyage » ne se fera pas sans épreuves, ni sans rencontres.
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Quand je dis que Sven est peu agréable, je suis gentille. Il est froid, cynique, amer et même odieux, y compris avec ceux qui essaient de lui tendre la main. Au début de ce roman, j'ai presque eu envie de le gifler tellement je le trouvais détestable et imbuvable. « Limité comme il l'était sur le plan affectif » dit-il en parlant de son beau-frère qui pourtant l'accueille à bras ouverts. « D'horribles monstres vraiment abominables, comme la plupart des enfants », en parlant de son neveu et de sa nièce. …
Et puis, à partir de son arrivée au camp de mineurs, il commence à changer. Il finit par s'apercevoir qu'il a besoin de certains contacts humains, d'avoir une certaine stimulation intellectuelle. Et il rencontre Charles, le géologue fumeur de pipe et amateur de livres. C'est en grâce à lui que Sven va commencer à s'ouvrir aux autres.
On le voit évoluer au fil des pages ; tout en gardant une certaine réserve il devient plus « abordable ». Il est beaucoup moins antipathique et là j'ai eu un réel plaisir à le suivre dans son cheminement.
L'auteur a su trouver les mots justes qui nous font ressentir l'état d'esprit de cet homme solitaire, ses doutes et ses envies.
C'est un roman d'aventures, qui parle du froid, du rêve, de l'idéal, de la solitude et de l'amitié. C'est le parcours d'un homme désabusé, qui ne s'intéresse à personne, même pas à sa famille, ou si peu. Un homme non pas imbu de lui-même, mais qui trouve sa vie plate, morne et sans relief.
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J'avoue avoir eu un peu peur au début. Je le trouvais tellement odieux que je ne savais pas si j'allais pouvoir le suivre longtemps. Cette arrivée dans le Spitzberg a été la bienvenue.
A partir de là, le plaisir de lecture est décuplé. L'auteur a parfaitement restitué de magnifiques paysages, il a su rendre ses personnages vrais et attachants au final (là je parle surtout de Sven, parce que les autres le sont souvent d'emblée !). L'écriture est jolie et fluide, elle nous entraine à la suite de cet homme dans ce jolis paysages blancs et immenses.
Un voyage en immersion aux côtés d'un personnage ayant choisi de vivre dans la solitude (relative vous verrez) du grand Nord, loin de tout pour mieux se trouver lui-même.
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