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sur 222 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Prenez un ancien ambassadeur, Ethan Coetzer. Laissez-le aménager une douzaine de vieux bunkers britanniques de la Seconde Guerre mondiale à Hong Kong en super caves à vin ! Attention ! Pas n'importe quelles caves ! Non ! Non ! Une cave forteresse aussi bien sécurisée que les banques les plus sécurisées peuvent l'être. Pas n'importe quels vins, non plus ! Pas de la bibine à cent ou deux cents euros la bouteille ! Voyez grand ! Plus grand ! Plus grand encore ! Vous y êtes ? Des bouteilles à quelques centaines d'euros comme entrée de gamme, c'est le minimum, mais un tel chef-d'oeuvre d'ingéniérie mérite d'abriter les plus grands crus ! Des bouteilles uniques où les dizaines de milliers d'euros sont seuls dignes de les fréquenter… Ah ! Les clients ! Ils viennent de partout dans le monde : milliardaire suisse, riches Arabes, acteur américain… Ils confient à l'ancien diplomate leurs plus précieux breuvages pour qu'ils soient gardés à l'abri dans des conditions de maturation parfaites…

Imaginez qu'au moment où un terrible typhon menace l'île… Il est en route… Il va frapper… Ce n'est plus qu'une question de jours… Imaginez que ce soit là le moment choisi par des braqueurs pour… prendre en otage le stock des bouteilles de vin confiées à la vigilance de monsieur l'ancien ambassadeur ! Mais c'est impossible ! Comment ont-ils fait ?
Ils ? Vous avez dit « ils » ? Vous avez tout faux ! Elles ! Et elles sont trois : les trois folles du bunker !

Par respect pour ses soixante-sept printemps, commençons par la Bombe : Jelena Drogan La Bombe ? Oui ! N'y voyez rien de sexuel, encore que… La Bombe parce que cette dame est une formidable spécialiste des explosifs ! Et une meneuse d'hommes… Enfin… dans ce cas-ci, je devrais dire de femmes…

Tiens ! Justement ! Présentons les deux autres… Bizzie, la clown, hyperactive, une vraie tarée ! Et puis, il y a Silly, la brune… Que dire, sinon qu'elle a de très beaux escarpins et que les vêtements ne semblent guère être familiers avec sa peau…
Ces trois dames semblent bien s'y connaître en (grands) vins…

Mais comment sont-elles entrées ? Quel est leur objectif ? … Des tarées, je vous dis…

Pensez à cette pauvre Jackie Tran qui commande les opérations de police… Elle en perd son latin (pas grave, elle n'en a probablement jamais eu) mais si cela continue, elle va perdre son anglais et son chinois ! Grave !

Et puis, ce fameux négociateur, ce Marwan Cherry que Jackie Tran étriperait volontiers, à quoi sert-il ? Franchement ? Mais à quoi sert-il, Monsieur l'Expert en Expertitude ?


Critique :

Vanté comme un des quinze livres incontournables de la rentrée, je me suis précipité pour l'acheter. D'habitude, je me fiche des rentrées littéraires, mais devant les commentaires dithyrambiques et la 4e de couverture, je me suis laissé posséder !

Verdict : Beaucoup de bruit pour pas grand-chose ! Ouille ! Mais… Mais, je me fais caillasser ! M'enfin ! Bande de fans, laissez-moi une chance de m'expliquer !

L'histoire est vendue comme étant un mélange d'escroquerie de haut-vol, une histoire d'un cambriolage hors du commun, de l'humour à gogo… Et j'ai le sentiment de me retrouver avec un synopsis de cette histoire, un roman incomplet manquant cruellement de détails et à l'humour plus que limité.

Si vous avez compris la fin, faites-moi signe car mon demi-neurone n'a pas suivi !

Par quel miracle les trois cambrioleuses ont-elles réussi à s'introduire dans des bunkers mieux protégés que la Banque de France ? Mystère et chocolat ! Quel est l'objectif poursuivi ? Secret Défense !

Bref ! Une ENORME déception ! Deux étoiles, c'est vraiment bien payé pour un livre très cher vu la taille, le nombre de pages et la qualité de l'histoire…

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Beaucoup d'éléments auraient pu contribuer à créer un bon polar avec cette histoire : son originalité d'abord, avec le braquage d'une cave à vin de 100 000 bouteilles pour 350 millions de dollars; la menace d'un typhon sur Hong-Kong où est installée cette cave à l'intérieur d'anciens bunkers, trois filles en braqueuses déjantées avec des méthodes sortant de l'ordinaire; le fait que ce soit le propriétaire de la cave qui devienne le négociateur.
Mais l'ensemble fait pschitt, comme un champagne bas de gamme. Pas de mobile développé, langueur et apathie des flics, absence du typhon, même pas de références oenologiques dignes d'intérêt, une fin dont l'absurde a certainement été recherché par l'auteur.
A mon goût personnel, sans intérêt.
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Céline Minard m'avait enchanté avec son western Faillir être flingué qui renouvelait le genre très efficacement, avec une histoire qui tenait la route et un style très séduisant.

On retrouve ce style percutant dans Bacchantes, où Céline Minard explore cette fois le thème du braquage - en l'occurrence celui d'un entrepôt de vin haut de gamme dans un bunker de la baie de Hong Kong par trois braqueuses qui décoiffent.

Hélas, sur la base de cette trame séduisante, Céline Minard se contente d'un exercice de style certes brillant, mais sans jamais développer l'intrigue ni creuser un tant soit peu les personnages. On a envie d'y croire jusqu'au bout, mais les 100 pages passent où se multiplient les pistes jusqu'à un dénouement qui n'en est pas un et qui nous laisse avec toutes nos questions.

Je suis vraiment resté sur ma faim, tant du fait de ce braquage sans dénouement que de voir une auteure prometteuse se perdre à oublier qu'un bon roman, surtout un roman noir, c'est peut-être du style, mais c'est d'abord une bonne histoire.
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Un point négatif et un point positif. le négatif étant ma déception à la lecture de ce texte que je me réjouissais pourtant de découvrir et le côté positif étant sa brièveté.

Une histoire, qui visiblement en a réjouit plus d'un, autour d'un hold up de millésimés manigancé par une bande de femmes survoltées.

C'est un livre que j'ai oublié aussitôt la dernière page tournée.
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De prime abord, j'ai été séduite. La plume est vive et enlevée, le maîtrisé et la langue habile et drôle. Mais, peu à peu, voyant la fin de l'ouvrage (très court, il faut le dire) arriver à grand pas, je me suis demandée si je n'allais pas être déçue... Et bingo. Déception. Frustration.

Si Céline Minard réussit à esquisser des portraits intéressants et originaux, j'aurais aimée qu'elle aille plus en profondeur dans son intrigue originale. En refermant cet ouvrage, je me suis dit "Tout ça pour ça ?!" Mais pourquoi n'a-t-elle pas exploré plus en profondeur la psychologie de ces personnages ? Pourquoi n'a-t-elle pas cherché à construire une intrigue plus touffue à partir de ce qui m'apparaît aujourd'hui comme une trame d'histoire, comme un premier jet inachevé...

Si le talent de Céline Minard m'a donnée envie d'aller lire ses précédents romans, ma seule crainte est d'être à nouveau déçue par cette sensation de survol, alors qu'il y a un potentiel magnifique dans ce bouquin...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Quelque part entre Cat's Eyes et La Casa de Papel, Céline Minard nous invite à assister au casse du siècle : celui de la réserve de vins la plus sécurisée au monde. Entre deux escarpins et un verre de grand cru, on négocie le temps qu'arrive le typhon… C'est drôle, vif et original, c'est immersif, c'est décalé et rondement mené !

Oui mais voilà, la mayonnaise retombe tout de suite quand on s'aperçoit qu'on a déjà tourné la dernière page, qu'on en est encore à s'interroger sur les motivations des protagonistes, qu'on n'est pas sûr d'avoir saisi le dénouement de ce braquage et qu'en fait, on ne sait pas vraiment quel en a été l'enjeu…

Ce court récit m'a sortie de ma zone de confort en me proposant une narration inventive aux scènes très cinématographiques. Néanmoins, je reste sur ma faim, confortée dans l'idée que je ne suis décidément pas faite pour apprécier les nouvelles à leur juste valeur.

Une chose est sûre, c'est que l'auteure de Faillir être flingué n'a pas fini de nous surprendre et qu'elle nous réserve encore bien des surprises !

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La police de Hong Kong est sur les dents. Trois braqueuses punko-foldingues et un rat ont investi une cave à vin géante, logée dans d‘anciens bunkers anglais hypersécurisés, où un homme d'affaire astucieux - et aux dents longues - héberge les millésimes au prix inestimables de tous les plus riches collectionneurs de la planète, qui souhaitent ainsi échapper au fisc. L'image délirante et symbolique d ‘une société capitaliste où la dérive n'a plus que les limites de l'imagination.

Les trois braqueuses sont beaucoup mieux organisées que la police, qu'elles narguent avec d'autant plus de plaisir et de provocations que, on le comprend peu à peu, leurs intentions sont simplement de monter un bon coup pour se moquer des riches et des puissants. Un typhon arrive dans 15 heures et il n'y a pas de temps à perdre.

La fin est des plus opaques, j'ai été rassurée en constatant sur ce site que je n'étais pas la seule à n'y avoir rien compris.

Si on prend ça comme une galéjade, une satire de roman noir, une bonne blague qui cherche à démonter un certains nombre de stéréotypes, c'est assez cocasse et réussi.
Si on prend ça comme un roman de littérature, c'est d'une maigreur qui laisse affamée, et songeuse à l'idée que j'aurais pu laisser 13 euros 50 là-dedans (on ne peut même pas dire "Ne perdez pas votre temps" tellement c'est court). Les pieds de nez astucieux et fariboles rigolotes ne suffisent pas à compenser le manque d'intrigue, les pistes lancées non abouties, la superficialité du truc et des personnages.

Bon, Céline Minard, c'était marrant, cette bonne blague écrite à la va-vite, on dirait un défi lancé à la sortie d'un stage d'oenologie. Mais ça c'est bon pour une soirée comique entre copains. Quand est-ce que vous repassez à la littérature ?
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L'auteur nous entraine dans une sarabande insolite, où des braqueuses en talons aiguille dansent une bacchanale pour le moins étrange à coup de Romanet Conti ou de Château-Lafite 1869. Il y a là une Jelena Drogan dite la Bombe, Bizzie, la clown et Silly, la brune. Comment sont-elles entrées, pourquoi y sont-elles ? Car manifestement ces trois femmes-là ont un entrainement à la hauteur du plan qu'elle ont murement échafaudé…

Roman court, étonnant, amusant, mais qui me laisse vraiment sur ma faim car il manque de densité … Je crois que je ne suis conquise ni par cette intrigue, ni par ces personnages caricaturaux que je trouve un peu trop esquissés, aux contours flous. Et ce malgré une idée de départ pourtant séduisante, ce casse hors du commun d'une cave elle aussi hors du commun…
lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire : https://domiclire.wordpress.com/2019/01/13/bacchantes-celine-minard/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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A Hong-Kong, un ancien ambassadeur a fait aménager une série d'anciens bunkers de l'armée anglaise pour abriter la plus grande collection de grands crus millésimés au monde !

Alors qu'un typhon menace la ville, un gang de trois braqueuses menace de tout consommer / faire sauter ! 

La police cerne les lieux, mais les trois femmes annoncent qu'ils sont reliés et prêts à sauter.

Leurs exigences : un nécessaire à maquillage comportant, entre autres, la plus chère des crèmes de jour ...

Atmosphère tendue : on tremble avec les policiers  quand parviennent les sons d'une partie de bowling avec des bouteilles  pour quilles 

Mais au final je suis restée sur ma faim (ou plutôt ma soif) ... un compte à rebours dans l'attente du typhon , soit, mais trien n'a filtré des motifd du braquge juste quelques bribes sur le passé des brqueuses et leur outil de prédilection ! 

Pour une fois, j'aurais aimé un livre plus long ! 

Dommage !
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Je t'explique. Ce texte (je peux pas appeler ça un roman), je suis tombé dessus par hasard. Dans le sens où j'ai lu Euripide quand j'étais petit, qu'il ne m'a pas laissé une empreinte extraordinaire, parce que les classiques, je vais pas te mentir, parfois, j'ai eu du mal, et puis voilà. En plus, Gérard m'a dit « Minard, c'est bien. »
Comme il était assez péremptoire, parce qu'il est coutumier du fait, je me suis dit que se fader la centaine de pages de ce bouquin de chez Rivages, je devrais ne pas perdre complètement mon temps. Ouais.
Je viens de lire les chroniques des journalistes de la culture sur ce « texte ».
Bon Dieu, comme dirait un des personnages de Franck Bouysse, dans son dernier roman, on n'a pas lu le même bouquin !
Je t'explique, avec un petit extrait :
« Minard la surdouée semble avoir décidé de s'attaquer cette fois à un motif récurrent du genre noir : le braquage. Elle y met plus que du brio : une énergie hyperbolique, une élégance inouïe, une aptitude époustouflante à construire une phrase qui dans un même mouvement épouse la beauté du monde et en révèle la noirceur. »
Ah ouais… Là, tu te dis que c'est du sérieux ou que le mec il s'écoute grave écrire.
Un autre, pour le plaisir :
« Céline Minard irrigue son casse de dizaines de détails, jouant sur notre sentiment d'incongruité, soufflant le rire un instant et le sérieux potentiellement mortel au suivant, traitant les moments irréels comme s'ils étaient parfaitement réels, logiques et documentables, parvenant à opérer au coeur même des paragraphes et des phrases une véritable mutation de son écriture, devenue dionysiaque au sens propre, pour parvenir à renverser ici un monde apollinien capturé par la finance et la puissance. Et c'est ainsi que « Les Bacchantes » marque une nouvelle étape exceptionnelle dans l'un des parcours littéraires les plus passionnants de ces dernières années, et offre un vrai régal à la lectrice et au lecteur. »
Nom de Dieu…
Je ne comprends vraiment rien à la littérature. Pourtant, je fais des efforts, je te jure, mais là, je suis désemparé, désarçonné, voire stupéfait…
Je te raconte l'histoire, un peu, juste pour que tu comprennes de quoi il est question.
Des filles, une cave à vins, un mec à poil qui leur apporte des produits de beauté.
Voilà.
Ah oui, les bouteilles de la cave à vins sont les otages des filles.
Je précise, et ce n'est que mon avis, que quand l'auteur décide de faire pisser un mec dans une bouteille de Romanée-Conti 1969, t'as deux solutions.
Ou il y arrive, ou il pisse à côté.
S'il pisse à côté, tu t'en mets plein les doigts quand tu prends la bouteille.
S'en mettre plein les doigts, c'est pas forcément ce que recherche le lecteur. Pas moi, en tout cas.
La suite :
Lien : https://leslivresdelie.net/b..
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