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2,97

sur 326 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je suis perplexe face à ce livre qui semble diviser les lecteurs.
Certains ont trouvé dans l'histoire de la narratrice une expérience fascinante là où je n'ai ressenti que de l'ennui.
Les descriptions sans fin de l'univers montagnard et des techniques d'alpinisme m'ont lassée dès le début du livre.
Les réflexions philosophiques dont je suis habituellement friande m'ont semblé ici absconses et sans aucun intérêt.
La narratrice comme le personnage de l'ermite m'ont été antipathiques et je n'ai à aucun moment réussi à m'identifier.
Une rencontre ratée, donc, le seul point positif ayant été une lecture aisée.
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La narratrice a décidé de se retirer du monde afin de se questionner sur le sens de la vie. [Mouais, pourquoi pas, que ce soit le sens de la vie ou autre chose, ce n'est ni la première ni la dernière.] Pour ce faire, elle fait construire un refuge à la pointe de la technologie, accroché à une paroi d'un massif montagneux. [Je suppose que la dichotomie high-tech/vie sauvage est le fondement d'une réflexion philosophico-vitale.] On suit ses journées au grand air, la construction d'une routine rythmée par le rien qui se fond dans le tout, l'organisation d'une vie parfaitement autonome, et la rencontre avec un quelque chose, un quelqu'un qui vient perturber cette appropriation totale et auto-proclamée d'un espace naturel extrême. le tout sur toile de philosophie de bas étage.

Le sujet est au moins aussi vaste que l'environnement dans lequel elle situe son récit. Malheureusement, elle l'aborde sans finesse ni enjeu. La solitude choisie de son personnage s'est heurtée à mon ennui profond de lectrice. L'écriture de l'auteure est sur le fil : le fond seul permet de décider de sa qualité, elle sert autant qu'elle dessert. Et finalement, l'avalanche de termes techniques et les formules ronflantes rendent la prétention de cet ermite encore plus criante et en font un ouvrage exaspérant et sans intérêt.
Lien : https://auxlivresdemesruches..
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Je n'ai pas atteint la page 100 de ce récit. Roman ..... je dirai plutôt carnet de bord pour ce que j'en ai lu.... c'est à dire une cinquantaine de pages. On assiste à la mise en place du camp de base de la narratrice de son lieu de vie. Elle a tout prévu : jardin, habitation, activités physiques etc.... c'est une longue énumération de l'installation, trop longue, trop de détails et l'on a bien du mal à imaginer malgré tout son nouveau domaine.
Je n'arrive pas à "m'accrocher" à l'histoire et d'abord y a-t-il une histoire et si histoire il y a lieu à quoi nous serve, à nous lecteurs, la topographie des lieux. Il m'aurait semblé plus intéressant après un rapide descriptif des lieux, d'entrer dans le vif du sujet c'est-à-dire, comme le promet la 4ème de couverture, sa vie loin du monde et comment vivre?


Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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Je pense être passée totalement à côté de l'intérêt de ce livre, qui à mon avis pousse à l'extrême tous les travers de la littérature française contemporaine : nombrilisme, abstraction, indifférence à l'autre...

En dépit de très belles descriptions de potager, j'y ai lu surtout l'histoire d'un femme riche, en bonne santé, qui décide de se couper du monde et de vivre seule dans son petit confort, en s'adonnant à des réflexions philosophiques inspirées par son environnement (qu'elle note soigneusement pour se repaitre de sa propre intelligence). Lorsque survient une marginale, qui la confronte à autre chose, elle parvient, à sa grande satisfaction, à l'accepter telle qu'elle est et à communiquer avec elle...

J'ai cherché le second degré, mais ne l'ai pas trouvé. Alors, blocage de ma part (probable vu toutes les bonnes critiques), ou tout simplement nous vivons une triste époque, si tant de monde se retrouve dans cette histoire ?
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J'ai été très déçue par ma lecture ! En lisant la quatrième j'ai été très emballée, l'histoire de cette femme qui décide de s'isoler dans un refuge dans les montagnes pour réapprendre à se connaître et vivre autrement. Je l'ai donc choisi pour un premier exposé lors de mon année de DUT et je n'ai vraiment pas passé un bon moment.

Je m'attendais à une histoire de nature, de renaissance, mais je n'ai rien trouvé de cela. A la place j'ai vu un personnage super égocentrique, qui passe près de 200 pages à se plaindre et se poser des questions que certains pourront qualifiées de philosophique mais dont je n'en voyais aucun sens. Je me suis perdue à plusieurs reprises dans ma lecture, et jusqu'au bout on se demande comment ça va se terminer et si à un moment on va commencer à comprendre l'héroïne et l'histoire...

L'écriture est tout de même sympa, Celine Minard n'est pas une mauvaise autrice, mais je n'ai vraiment pas accroché à ce livre là !
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Bof...vraiment bof...
Désolée d'attaquer ma critique comme cela, mais je suis vraiment passée à côté de ce roman.
Et pourtant, J'avais aimé Faillir être flingué.
Et pourtant, l'écriture de Céline Minard est précise, concise, belle.
Et pourtant, l'idée de départ avait tout pour donner une histoire riche et intéressante.
Et pourtant, je me suis laissée embarquée par certains passages où la narratrice marche en montagne.

Mais l'existence de ce 2ème personnage déroute, certaines scènes sont carrément absurdes, certains passages complètement incompréhensibles et la sur-abondance (le mot est faible) de vocabulaire technique du domaine de l'alpinisme m'ont totatement laissée de côté.

Je n'ai fini le roman que parce qu'il est court et par curiosité pour voir si cela s'améliorait.
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Entre « Faillir être flingué » ( le titre déjà interpelle et nous fait pressentir qu'on va avoir droit à quelque chose de nouveau, certes c'est bien ) et « grand jeu » un tel gouffre que j'en suis resté sur les fesses : le grand choc thermique et à l'altitude des pâquerettes
Autant l'un apporte un certain renouveau dans le genre western et une grande fraîcheur autant l'autre d'une préciosité insupportable n'est que pédanterie. Minard par un effort de style incessant essaye certainement de tirer vers son absolu, c'est-à-dire vers le haut forcement , le lecteur paresseux , celui qui lit des « romans de gare » voir commerciaux mais à une certaine altitude on manque d'air et on ne suis plus
Pourquoi dire cela
Parce que voilà
- Compte rendu d' énumération de faits parfois suivies d'une description formulée de façon quelque peu (et là je minimise) précieuse.
- Énumération exemple …j'ai mangé des tomates séchées et un cornichon… j'ai enlevé mon soutien-gorge…etc.
- Description précieuse «… posée sur mes ischions… » wouah dites donc sur ses ischions ….si elle avait été posée un peu plus haut elle l'aurait été sur ses « pubis » (si si on a deux ischions 2 pubis et 2 ilions: vérifié ) oui mais ça passe moins bien dans un ouvrage d'une telle intelligence! par contre au niveau préciosité là d'accord ! le style fait la différence
- pédanterie «… pression de Lachenmann… » qu'est-ce que c'est ? un morceau de violoncelle fait de bruitages en faisant glisser le doigt sur les cordes du violoncelle ou l'archet tenu à deux mains comme une « feuille de boucher » réservé à un musicien averti et expert qui seul peut connaître (et moi maintenant)
- Pas de sujet, pas d'intrigue, cela ressemble quelque peu au nouveau roman toutefois ici le personnage est remplacé par du matériel de bricolage, de technique d'alpinisme et de jardinerie et bien que le narrateur soit maintenu il se voit confier un rôle différent et primordial par exemple en racontant qu'il a eu un flashback existentialiste et a été téléporté New-York en lavant son hublot avec du vinaigre d'alcool ( ce détail ici semble important )
Du personnage , on ne sait absolument rien de lui ah si c'est une femme qui aurait décidé de faire retraite par misanthropie voir misandrie (qui sait ? le genre masculin est si peu présent dans cet ouvrage ) pour se questionner Mais enfin, qui suis-je, que fais-je … ? vous connaissez.
Personnage invraisemblable Une chinoise qui fait des saltos sur une sangle ou en position du lotus sur un poteau télégraphique à huit mètres de haut en pleine montagne Bon c'est vrai on fait se qu'on veut avec une histoire une chinoise ermite ,moine, nonne qui picole de l'alcool blanc pourquoi pas si ça répond aux questions de l'autre personnage préoccupés par ses courgettes et bambous
Un style énumérateur très dépouillé, froid que ne défigurerait pas un rapport de légiste
Phrases courtes, lapidaires comme si Minard se débarrassait de son compte-rendu pour aller aux questions existentielles qui la turlupinent et nous le faire savoir
Un Intellectualisme et un questionnement peut-être intelligent mais en tous cas d'un nombrilisme très intello et auquel il est impossible de répondre d'ailleurs même Minard ne s'y risque pas car déjà la(es) question(s) interpelle(ent) et il faut la(les) comprendre et ce n'est pas donné à tout le monde Préciosité ?
Le grand jeu ?
Einstein disait « Dieu ne joue pas aux dés » et minard ajoute « On ne peut pas jouer seul aux échecs » oh que c'est fin ! Dieu ne joue même pas à la belote On remarquera que l'élite joue aux échecs pas à la belotte Préciosité ?
Roman ?Fiction ? récit ? Carnet d'aventure ? compte-rendu de thérapeute ? essai ? journal d'une droguée ? non ! Minard a inventé le roman quincaillerie de rando /Survival / jardinerie/questionnaire de psychiatrie Un pot-pourri pour aventurier moderne et GSB
Quand on a une réputation d'écrivaine à part , atypique, c'est bien mais je ne vois pas pourquoi il faudrait faire n'importe quoi pour l'assurer. On peut certainement éviter le roman de gare sans toutefois verser dans l'écrit élitiste et confidentiel. Les farces c'est bien mais bon on y trouve aussi celle de Jean-Baptiste Poquelin (précieux ?) : les précieuses ridicules. Il n'y pas que Minard qui soit exigeante le lecteur aussi
A-t-on vraiment le droit de malmener autant le lecteur à ce point surtout quand on connait la facilité à laquelle il se laisse aller? Doit-on le tirer si résolument vers le haut et si haut si c'est bien vers le haut qu'il tire? La confection d'une bulle d'écriture élitiste aussi maniérée, affectée et pédante est pour moi un déni d'écriture. A réserver aux lecteurs influençables qui pourront toujours se targuer d'avoir saisi la quintessence de l'ouvrage et Il y a en aura. Personne n'aime être pris pour un imbécile
Minard a failli … je la flingue… attendons la suite aha ça m'a mis de mauvaise humeur
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C'est très rare que cela m'arrive mais je n'ai pas pu arriver au bout de ce livre. Je me suis forcé pourtant mais j'ai du abdiquer à la page 108. Je n'ai pas compris le but de la démarche. Je n'ai pas non plus apprécié le style acariâtre de l'auteur qui décide de se faire hélitreuillé un abri high Tech, de le visser sur un éperon rocheux et ainsi de vivre seule, à l'abri des « imbéciles » comme elle le dit à plusieurs reprises. Vivre une expérience solitaire en contact avec la nature pour se reconnecter à son soi et ainsi construire un chemin futur pourquoi pas mais ici ça n'a pas du tout pris avec moi. Je n'ai pas été transporté une seule seconde par cette aventure aussi présomptueuse qu'ennuyeuse, manquant de poésie et de légèreté. La qualité de l'écriture est la pas de doute mais ce n'est pas ce genre d'aventure humaine qui résonne en moi. Et puis vouloir éviter les imbéciles c'est déjà l'être soi-même.
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La plupart des critiques sont dithyrambiques et le livre est sélectionné dans de nombreux prix littéraires : Prix Littéraire du Monde, Prix Femina, Prix Médicis, etc. Néanmoins je suis passée complètement à côté, et je n'ai pas dépassé les 70-80 premières pages.

Une femme s'installe dans une refuge high-tech, dans un massif montagneux et s'interroge sur la vie, jusque là j'étais intéressée. Cependant, le parti pris de ne rien dire sur la narratrice (qui est-elle ? pourquoi fait-elle ça ?), ainsi que ses observations très froides, ne permettent pas de s'identifier à elle, ni de ressentir une quelconque empathie pour elle. Les descriptions sont d'une longueur incroyable, et souvent noyés par une masse de détails techniques.

La narratrice se pose également énormément de questions, qui s'enchaînent, et on ne sait plus si on lit un roman d'aventure ou un traité philosophique. Alors oui, l'écriture est poétique et le propos intelligent, mais je suis restée complètement hermétique à la fois à la narratrice et au style. Je me suis même demandée si ce livre ne serait pas mieux adapté au cinéma… Donc pour moi c'est un échec.
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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La narratrice s'est retirée dans un refuge high tech accroché aux parois d'un massif montagneux. Elle cherche des réponses à ses questions, l'isolement étant comme une voie vers le "comment vivre" ? Si elle a tout prévu, c'est sans compter sur une nonne ermite du bout du monde qui bouleversera ses plans.
Ce personnage perché en haut de sa montagne apparaît aussi froid que les technologies mises en place pour lui permettre cette expérience du bout du monde. Aucune empathie ressentie envers cette femme dont on ne saisit pas bien les motivations profondes. Alors oui, elle se pose des questions, ô combien, mais justement, sans doute trop, peut-être mal. Ces questions perpétuelles alourdissent considérablement le récit, angoissantes, lancinantes, elles finissent par sonner creux. Artificielles plus que philosophiques.

"On peut être en danger sans être en détresse. Dans quelles conditions ?" "Une menace est un risque précis. Et une promesse ?" "Peut-on se comprendre soi-même ? Peut-on réellement jouer seul aux échecs ?"

"Tu acceptes qu'une forme verbale soit susceptible d'affecter ta production de glucocorticoïdes mais tu le refuses aux variations climatiques ? (...) Est-ce qu'avoir les pieds trempés quinze jours de long c'est une expérience enrichissante . En quoi ? En matière de champignon ? Est-ce que parler aux geais ça m'avance beaucoup sur le chemin de la paix de l'âme ?"

Et pourtant le thème du rapport à l'autre, entre menace et promesse était attirant :

"Si s'éloigner des humains c'était céder à l'affolement ? Refuser de prendre le risque de la promesse, de la menace. Refuser de le calculer, de le mesurer, de s'en garder. Si la retraite (le retirement), c'était jeter le risque du côté du danger, définitivement ? Si c'était choisir la peur, la panique, se choisir un maître ? Se laisser dévorer par la promesse et la menace, sans même qu'elles s'annoncent ? Vaut-il mieux s'éloigner du danger ou tenter de le réduire ? A quelle distance une relation humaine n'est-elle qu'un risque ? A quelle distance est-elle inoffensive ?

Est-ce que la surprise est une solution ? Une sauvagerie ?" p. 124

Stylistiquement parlant, ce choix assumé de poser des questions perpétuellement noie le propos et la personnalité de la narratrice qui manque alors de subtilité, de profondeur, de contours.

Et puis parlons de cette nonne sortie de nulle part, personnage étrange autant qu'inquiétant. Quel rôle joue-t-elle ? Métaphorique ? A vouloir trop en faire, on se perd en chemin... Une déception !


Lien : http://www.lecturissime.com/..
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