La chasse

J'ai tenté du Bernard Minier, mais je n'ai pas accroché. Chacun ses goûts.
Cet ouvrage semble plaire aux lecteurs amateurs de policiers et de suspens.

Un regard et une réflexion sur une société décadente.

Sous le halo de la pleine lune, un cerf surgit de la forêt. L'animal a des yeux humains. Ce n'est pas une bête sauvage qui a été chassée dans les forêts de l'Ariège… Dans ce thriller implacable au final renversant, Bernard Minier s'empare des dérives de notre époque. Manipulations, violences, règlements de comptes, un roman d'une actualité brûlante sur les sentiers de la peur.


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Une chasse prometteuse mais manquant de profondeur

J'ai récemment plongé dans "La Chasse" de Bernard Minier avec un enthousiasme débordant, mais au fil des pages, j'ai ressenti un mélange d'émotions. le début m'a happé immédiatement avec son intrigue captivante et son rythme effréné. Découvrir une tête d'élan sur un corps humain promettait une exploration fascinante des mystères de la nature et de l'esprit humain.

Cependant, au fur et à mesure que l'histoire avançait, j'ai été confronté à une certaine déception. L'intrigue, qui semblait si prometteuse, a perdu de sa vivacité, et j'ai eu l'impression que la profondeur et la complexité initialement attendues n'étaient pas au rendez-vous. Les antagonistes manquaient de développement, ce qui a nui à l'impact émotionnel de l'histoire. de plus, les problèmes sociaux contemporains abordés semblaient survolés, sans la profondeur nécessaire pour les rendre vraiment percutants.

Pourtant, retrouver le personnage de Martin Servaz était un réel plaisir. Sa présence apportait une certaine familiarité à l'histoire, mais même cela n'a pas suffi à compenser les lacunes que j'ai ressenties. En fin de compte, bien que "La Chasse" offre quelques moments de suspense et d'action, j'ai été moins transporté que je ne l'avais espéré. C'est dommage, car je sentais que l'intrigue initiale aurait pu ouvrir la voie à de nombreuses possibilités passionnantes.

Fidèle lecteur de Minier, j'avoue que La Chasse m'a laissé sur ma faim. Servaz est bien là. Toulouse et les Pyrénées aussi. Cette fois il ne chasse pas un tueur en série. Un justicier. L'intrigue est toute simple (trop). le suspense tombe très vite. Minier en profite pour dénoncer une France très fracturée. Les flics sont les derniers remparts. Tous les autres corps de fonctionnaires ont démissionné: justice, éducation nationale…Bref pas ce que j'attends d'un polar.

Dans un coin paumé de l'Ariège, un jeune garçon est percuté en pleine nuit par un automobiliste. le jeune en question portait une tête de cerf sur lui et semblait fuir quelque chose ou quelqu'un.

Je ne suis pas un habitué de Minier. J'ai lu glacé et encore un autre, je crois, dont j'ai oublié le titre et l'intrigue (c'est dire à quel point il m'avait marqué). En fait, c'est bien là le défaut de ces thrillers à la française: aussitôt terminés, aussitôt oubliés. Ils sont efficaces et on ne s'ennuie pas, et si l'on excepte le fin qui m'a semblée un peu bâclée, j'ai plutôt passé un bon moment, mais je sais aussi que je ne garderai rien de cette lecture.
Les nombreuses digressions et pseudo-réflexions sur l'état (pitoyable) de notre monde, qui n'étaient pas totalement sans lien avec la thématique du roman, étaient au mieux agaçantes, au pire nauséabondes (même si l'auteur dans la postface se dédouane des pensées de ses personnages).

Un thriller efficace, sans plus.

Une nouvelle enquête pour le Commandant Servaz, une enquête bestiale !

Tout commence par un accident entre une voiture et un mi-homme / mi-cerf… cet homme semblait être pourchassé - ou plutôt carrément chassé, par d'autres…
Martin, avec plus de lassitudes (tout comme le lecteur), prend bien évidemment cette enquête en mains.
Je pensais qu'on allait être plongés dans une sorte de chasse à l'homme par un tueur sans pitié, ou quelque chose dans ce goût-là, mais en fait point du tout. « La Chasse » est un bien grand mot.

C'est assez rare pour ma part avec Bernard Minier, mais ce tome je l'ai beaucoup moins apprécié que les autres, aucunes émotions, aucuns tressaillements.
Peut-être le côté confinement / masques / pandémie, etc… qui m'a déplue, je n'avais peut-être pas envie de replonger dans cette période !
Minier a voulu rendre la justice à la justice, mais peut-être en a-t-il trop fait, je ne sais pas, quelque chose qui me dérange dans celui-ci, du revu, rien de transcendant, on a connu bien mieux.
Ce n'est donc pas un roman qui restera en mémoire, il manque clairement d'authenticité, de motivations.
Trop de passages ennuyeux sur le comment et le pourquoi d'une nouvelle société qui se met en place dans ce monde suite Covid… des éléments tellement déjà lus… que je n'avais pas envie de relater encore et encore…
Quoi qu'il en soit, personnellement, vraiment le moins bon de la série, et de loin, même si celui-ci se lit tout de même très bien, grâce à la célèbre plume de Bernard Minier.

Voici quelques temps que j'avais perdu de vue le Commandant Servaz et sa fine équipe de la police judiciaire de Toulouse. La chasse m'a permis de vivre ces retrouvailles.
A la base du roman, une enquête sur un supposé délinquant retrouvé torturé après qu'il a été renversé par une voiture sur une route déserte.
Comme souvent, Bernard Minier profite de son intrigue pour faire à sa manière un portrait de la France contemporaine.
Bernard Minier m'a parfois déçu, mais je pensais qu'avec les aventures de Servaz je retrouverais les romans si bien ficelés de ses débuts. Que nenni! J'ai refermé le livre avec un sentiment de lassitude. Servaz ne me surprend plus beaucoup, et ses réflexions de café du commerce m'agacent.
La Chasse se lit facilement, un peu trop même. Je me surpris à sauter les paragraphes pour éviter l'ennui et cela n'a pas franchement altéré ma lecture. Reste une équipe d'enquêteurs sympathiques et la nostalgie d'un temps où les romans de Bernard Minier me faisait un peu plus vibrer...

Mon premier livre de cet auteur et, une petite déception. Quand même.
C'est spectaculaire, mais le suspense tourne court.
L'intégration de l'intrigue dans l actualité locale et nationales sont assez intéressantes.
Je devine à son succès que B. Minier peut mieux faire.

Pour résumer ce qui va suivre, je ne dirais pas que je n'ai pas aimé, je dirais plutôt que je suis déçu, profondément déçu

De prime abord, j'ai vu ce livre chez ma tatie, en ai lu le résumé et me suis dit: "ça a l'air sympathique "

Puis, ayant lu Soeurs de cet auteur(que je n'avais pas franchement apprécié) je me suis que celui-là pourrait et devrait être meilleur.

Début de lecture, me voilà rassuré, ça correspond plutôt bien à l'idée que je m'en faisais, l'énonciation est correcte, le style sans fioritures, en clair, bon début.

Puis......déception ( trop tôt). L'enquête piétine, ça n'avance pas, et on part dans du lyrisme politique pseudo-moralisateur qui agace, au lieu de faire réfléchir. Arrivent des personnages inconnus, mais dont l'introduction est insuffisante( même si certains sont inconnus pour moi, car je n'ai pas lu les tomes précédents)

Puis l'enquête se suit dans un gloubi-boulga de bout d'enquête (trop court) noyé par la situation COVID, des sentiments des personnages, de leurs vies privés, et encore un postulat de critique de la société barbant et répétitif( qui, par ailleurs, enchaîne les clichés) le suspens, inexistant ou presque, ne lie pas les éléments entre-eux, ce qui donne des passages décousus.

Enfin, l'enquête se finit dans une révélation brouillonne.

Je n'aime pas les gens qui disent ça, mais Bernard Minier recopie ce que Frank Thilliez fait mieux. Je trouve que l'enquête est décevante, c'est dommage, il y avait de bons débuts.
Divertissant tout au plus, mais je ne le relirai pas.

Voici un livre que j'ai longtemps hésité à ouvrir au regard des nombreuses critiques mitigées que j'ai vu passées . C'était à mon avis le genre de livre que soit on aime soit au déteste . Et bien le bilan de cette chasse est décevant . Concernant l'intrigue, l'idée de départ était intéressante , mais très vite , tout est devenu trop prévisible , avec une thématique peu originale , et les personnages ( à part Servaz et son équipe ) manquant profondément de subtilité , pour certains vraiment trop caricaturaux . Les rebondissements avaient un goût de déjà - vu .
Et puis l'auteur fait beaucoup trop de disgressions ( l'intrigue en pâtit aussi) , il aborde une multitude de thèmes ( d'actualité certes ) , pas toujours en lien avec l'enquête , et qui font vraiment trop clichés , j'avais l'impression de regarder un journal télévisé, il évoque beaucoup de faits divers , j'ai eu l'impression que l'auteur se faisait plaisir en parlant de choses qui l'interpellent , mais ca ne l'a pas fait pour moi , c'était lourd et inutile en fait . Petit exemple, l'action se déroule pendant en partie pendant le confinement , et du coup il est question de masque à quasiment toutes les lignes
J'apprécie toujours autant le personnage de Servaz , mais dans ce tome, sa vie amoureuse ne m'a procuré un certain ennui . Par contre , j'aime beaucoup quand il est dans son rôle de papa
Heureusement, c'est toujours bien écrit . Les chapitres sont courts . C'était à mon avis le genre de livre que soit on aime soit on déteste . J'ai Lucia dans ma PAL, et j'espère que sa lecture sera meilleure .