La violence en embuscade

Dans les jours précédant Rosh Hashana (le nouvel an juif), une alerte à la bombe interrompt les congés du commissaire de police israélien, Avraham Avraham.
Après avoir eu l'impression de s'être trompé sur toute la ligne lors de sa précédente enquête, le voilà bien décidé à ne plus se laisser berner par les apparences et surtout de ne plus croire personne. L'enjeu est d'importance car il a autant à se prouver à lui même qu'à sa hiérarchie, c'est une question de confiance à reconquérir. Le voilà donc embarqué dans une enquête complexe où, malgré la menace d'attentat terroriste du départ, il n'est pas question de politique ou de religion. Ni même de psychologie mais plus d'intuition. Une intuition à laquelle le commissaire va s'accrocher en dépit du bon sens et des réticences de ses supérieurs.
Comme dans la réalité, les détails de l'affaire se défont de manière inégale et tortueuse, revenant souvent en arrière avant de reprendre tout progrès. Ce rythme décousu ne m'a pas emballée. Pas plus que le côté irrationnel, confinant à l'obsession, des convictions d'Avraham. Si dans cet opus il réussit à éviter les erreurs, l'auteur, lui, en commet une magistrale. Pour expliquer le comportement déconcertant de son inspecteur, il revient beaucoup trop largement sur sa première enquête, "Une disparition inquiétante." En dévoilant le dénouement , il ôte au lecteur qui ne l'a pas encore lu toute envie de s'y plonger. Ce qui en matière de stratégie de vente ne me semble pas des plus judicieux…

Le commandant Avraham Avraham est de retour à Tel Aviv après un congé sans solde de trois mois à Bruxelles. Toujours fragilisé par ses erreurs sur sa précédente enquête qui ont permis aux coupables de s'en tirer relativement bien, il rend visite à son commissariat pour se présenter à son nouveau divisionnaire. Bien qu'encore en repos, le commissaire déplorant son manque d"effectif, le commandant reprend du service. Il doit enquêter sur un fait inquiétant : une valise contenant une fausse bombe déposée près d'une crèche.


Très vite un suspect est appréhendé suite à la description d'un témoin mais celui-ci dispose d'un alibi en béton. Avraham est vite intrigué par le personnage d'Haïm Sara. Cinquantenaire, père de deux enfants en bas âge, l'homme vend des sandwichs dans les administrations. Sa femme absente, il doit s'occuper seul des ses deux rejetons et il a eu une altercation avec la directrice de la crèche, autre personnage qui intrigue le commandant.


C'est un commandant en proie au doute qui va enquêter. Il doute de ses capacités à pouvoir mener une enquête correctement, il doute du soutien de ses supérieurs hiérarchiques. Il est fragilisé aussi sur le plan personnel, car la femme qu'il aime, policière elle aussi, en poste à Bruxelles, semble réticente à venir le rejoindre à Tel Aviv pour l'épouser comme c'était prévu.


Dans ce roman où les informations sont distillées lentement, le plus intéressant est la description psychologique du commandant et de son suspect, des personnages dont les réactions, dont l'évolution sont décrites avec minutie, dont les caractères sont fouillés au scalpel. Malheureusement j'ai trouvé que le point fort de ce roman était aussi son talon d'Achille. A trop vouloir nous décrire la psychologie de ses personnages, le roman perd en rythme et se traîne un peu en longueur. Toutefois, l'ensemble reste d'une lecture agréable. Ce roman est le deuxième volet des aventures du commandant Avraham Avraham mais il peut se lire de manière indépendante. Je remercie lecteurs.com de m'avoir fait découvrir ce roman et son auteur.
Lien : http://leslecturesduhibou.bl..

Chirurgical, je dirais ...
Un manuel d'école ...
Comment doit se dérouler une enquête.
Les pistes à suivre toutes tracées, décryptées et expliquées à tous,
Pour ensuite montrer où est l'erreur.
Trop de linéarité, une chose après l'autre, pas très crédible dans la vraie vie, ce qu'on ressent n'attend pas la fin de la journée de travail.
Ça manque de style, d'élégance, d'empathie,
Et pourtant beaucoup d'ingrédients sont là,
des personnalités fouillées, beaucoup d'importance est donnée à ce qu'elles pensent, à ce qu'elles ressentent,
les faits sont abordés de façon détachés comme si ce n'était pas le plus important,
l'intrigue est toujours un fil tendu d'une affaire à une autre (d'où l'importance de lire les enquêtes les unes après les autres, car il y a beaucoup de références à ce qui s'est passé avant ),
Mais pour moi, la mayonnaise a eu du mal à prendre !

J'ai trouvé ce court roman policier israélien tout à fait original. On est loin de l'atmosphère glauque et ultra-violente qui règne souvent dans les ouvrages de cette catégorie. Là on a quelque chose de plus contemplatif, à l'image de son héros, et il ne faut pas attendre une intrigue ultra solide à la Connelly sans quoi l'on risque d'être fort déçu. le livre offre un éclairage non début d'intérêt sur la société israélienne et c'est sans doute l'un de ses principaux intérêts.

Bof et encore bof la violence en embuscade il n'y a que le titre ou il y a de la violence sinon le reste c'est plat,long je suis allé au bout de ma lecture mais j'ai songe plusieurs ce livre mais une chose est sûre ce que ce bouquin ne m'a pas marqué du tout mais comme je dis toujours ce n'est que mon avis personnel

Une atmosphère sombre où tout est entremêlé, enchevêtré, et je me suis sentie engluée moi aussi dans cette gigantesque toile d'araignée…
Les pensées tourmentées du commissaire Avraham encore obsédé par l'enquête précédente,
les interrogatoires, où chaque parole, chaque intonation est scrutée et décortiquée,
tout est savamment divulgué pour nous accrocher jusqu'à la conclusion… qui en est à peine une !