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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mais qu'arrive-t-il au si talentueux David Mitchell ? Il m'avait habitué à beaucoup de surprises et d'habileté dans ses narrations, chaque fois très différentes. Et ici il semble bloqué sur son précédent roman, “L'âme des horloges”. Evidemment le récit horrifique est puissant, le savoir-faire de son auteur certain mais j'ai pourtant été déçu par cette redite partielle.

Le mythe de la maison maléfique est un sujet classique de la littérature fantastique, de Poe à Lovecraft pour ne citer que les maîtres du genre. Tous les neuf ans cette maison et ses deux occupants permanents ont besoin de chair fraîche pour maintenir leur existence dans une bulle de temps. Slade House est particulière et tout nous sera révélé par des récits pourtant piégés, qui oscillent entre réalité et mise en scène diabolique.

La note de trois sur cinq me semble justifiée car si ce roman se laisse lire avec beaucoup d'intérêt, de passion même parfois, David Mitchell peut vraiment mieux faire. Et pour un lecteur qui souhaiterait le découvrir je conseillerai plutôt “écrits fantômes” ou “le fond des forêts” comme premier choix.
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David Mitchell, né en 1969 à Southport, est un romancier anglais. Après avoir étudié la littérature anglaise et américaine à l'Université du Kent avant de poursuivre par un Master of Arts en littérature comparée il a vécu un an en Sicile, puis a déménagé à Hiroshima, où il a enseigné l'anglais technique à des étudiants pendant huit ans, avant de retourner en Europe pour s'installer en Irlande, où il habite actuellement avec sa femme japonaise et leurs deux enfants. Son septième roman, Slade House, vient de paraître.
Plantons le décor immédiatement, il s'agit d'une histoire de maison hantée et de ce genre de littérature.
Année 1959. Invités à une réception musicale, Nathan et sa mère se rendent à l'adresse prévue dans Slade Alley. Après de longues recherches pour trouver la demeure, Slade House, puis passé une minuscule porte (comme dans Alice aux Pays des Merveilles) ils pénètrent dans un immense jardin et rencontrent leur hôtesse, Lady Grayer. L'enfant et sa mère ne réapparaîtront plus. Disparus à jamais. Neuf ans plus tard, en 1988, Gordon Edmunds de la brigade criminelle, après le même parcours, s'évanouit dans cette maison maudite…
Le roman est découpé en cinq chapitres se déroulant chacun à neuf ans d'intervalle. A chaque fois, le scénario est le même, des personnages enquêtent sur la disparition précédente, peinent à trouver la maison, s'y aventurent et disparaissent à leur tour. Cette construction narrative en spirale est le bon point que j'accorderai à ce roman. C'est même la seule chose réellement bien du bouquin.
Sans trop entrer dans les détails, il s'agit d'une histoire de vampires revisitée en buveurs d'âmes. Ici on ne pompe pas le sang des victimes, on aspire leur âme pour s'assurer une vie éternelle ; exercice qui doit être renouvelé tous les neuf ans. le lecteur devra donc faire fi de toute logique pour accepter les carabistouilles assez tortueuses déployées par l'écrivain mais c'est la loi du genre.
Qu'ai-je pensé de ce livre vous demandez-vous : je ne sais pas trop. Il est beaucoup moins bien que ce qu'en disent certaines critiques professionnelles lues dans la presse, mais il n'est pas désagréable à lire non plus. Un roman un peu souriant parfois, un peu énigmatique aussi, avec un peu de suspense, un peu long dans ses explications sensées nous faire comprendre comment fonctionne le processus des « buveurs d'âmes » et paradoxalement, en rompant le charme de l'ignorance, le récit perd beaucoup de son intérêt.
Un livre fait de beaucoup de « un peu »…. Je vous laisse en déduire un avis pertinent.
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J'ai vraiment aimé La maison dans laquelle de Mariam Petrosyan. Et forcément quand j'aime un livre, j'en parle autour de moi et j'en parle aussi à la radio. Une de mes collègues a entendu ma chronique sur Radio Béton et elle m'a conseillé Slade House de David Mitchell – comme c'est elle qui a acheté La maison dans laquelle pour la bibliothèque et qu'elle est d'excellents conseils, je n'ai pas hésité une seconde avant d'aller chercher cet autre roman dans les rayonnages. Et je l'ai commencé le soir même.

Le résumé m'intriguait. Et en même temps, je craignais que ça ne soit absolument pas mon genre. Mais j'étais confiante, Valérie a toujours été de bons conseils.

Quelques points communs entre La maison dans laquelle et Slade House : une maison et une ambiance étrange. Globalement, c'est tout. Mais la maison a une place vraiment fondamentale dans les deux romans et abritent des personnages étranges – nettement plus attachants dans La maison dans laquelle. Mais c'est normal.

Slade House est une superbe maison victorienne qui ouvre ses portes une fois tous les neuf ans à un heureux élu. Enfin, heureux, cela reste à voir. Car cet être privilégié ne va plus pouvoir repartir de Slade House. Jamais. Avant de s'en rendre compte, il passe quand même un excellent moment. Hors du temps. Parfait.

J'ai bien aimé l'ambiance de ce roman. On retrouve la maison tous les neuf ans et du coup, on voyage un peu dans le temps. Et c'est super bien fait. Comme si à chaque nouvelle époque, à chaque nouvel élu, on démarrait un nouveau roman. Et que chacune de ces histoires se terminait de la même façon. Ou presque. A chaque apparition de Slade House, son petit grain de sable qui vient gripper une machine parfaitement huilée.

Globalement, j'ai aimé Slade House et je ne regrette absolument d'avoir lu ce roman. le seul petit bémol, je m'y attendais : il concerne les jumeaux qui vivent à Slade House. Et le côté SF-je-mange-des-âmes-et-je-suis-trop-méchant qui ne me parle absolument pas. Mais c'est un détail. Un grain de sable. Bref, un roman sympa qui m'a sortie de ma zone de confort. Et qui m'a rappelée de me méfier des inconnus et des belles maisons victoriennes.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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la maison apparaît tous les 9 ans. Surgissant de nulle part, elle fait systématiquement disparaître une ou plusieurs personnes. Il faut dire qu'elle est habitée par les terribles jumeaux Norah et Jonah, possédant se formidables capacités psychiques. .

un roman qui n'a rien eu d'horrifique pour moi mais qui reste très distrayant.

J'ai beaucoup apprécié le changement des points de vue, celui des personnes entrant à stade house mais également celui des jumeaux maléfiques.

C'est beaucoup un roman d'atmosphère. Les lieux sont bien décrits, avec cette petits entrée, cachee, qui n'apparaît qu'à une date bien précise.

Pas un coup de coeur mais un roman sympathique qui se laisse lire

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Je connais David Mitchell depuis que son livre Cartographie des nuages (qui est dans ma PAL depuis 100 ans) a été adapté au ciné sous le titre de Cloud Atlas par le trio Wachowski/Twyker. Et cette année, sur un blog ami, j'ai vu qu'il avait publié un nouveau roman Slade House. J'en ai déjà parlé ici, j'adore les livres où les histoires mettent en scène des maisons un peu étranges (pas forcément hantée d'ailleurs)... C'est le cas de celle-ci.
Slade House est une belle demeure victorienne, située dans une impasse, d'ailleurs, vous ne trouverez l'entrée que si vous y êtes invité... Et une fois à l'intérieur, vous aurez bien du mal à en ressortir.

Dans Slade House, l'auteur nous propose de suivre plusieurs personnages, chaque chapitre sera relaté à la première personne et nous fera découvrir cette maison si particulière à travers le regard de chacun des héros. Les événements qui se produisent à Slade House suivent un cycle bien précis de 9 ans. Les derniers chapitres seront plus axés sur le mystère de la maison et de ses occupants, les inquiétants jumeaux Grayer....
Slade House est un vrai roman d'ambiance et les lecteurs de David Mitchell y retrouveront des références à ses autres histoires et notamment à L'âme des horlogers (que j'ai maintenant envie de découvrir ^^). Je n'ai pas détesté Slade House mais je n'ai pas autant aimé que ce que j'espérais, principalement parce que je l'ai trouvé un peu "léger". le fait d'avoir chaque chapitre consacré à un personnage est intéressant mais du coup, par moments, on aurait aimé rester plus avec certains. Les explications arrivent à la fin mais j'en aurais voulu plus...
Lien : http://revoir1printemps.cana..
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