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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Inconnu à mon bataillon littéraire malgré une renommée internationale dans le genre science-fiction et fantastique, j'ai découvert avec joie l'univers de David Mitchell. Malgré les retours de lecteurs parfois sévères pour Slade House, cette lecture fut très enthousiasmante. Comme quoi les goûts et les couleurs... Certes je n'ai pas lu l'apparent génialissime Cartographie des nuages, mais pour une première rencontre ce fut très prometteur !

En reprenant le mythe de la maison hantée où rivalise l'imagination de Poe et Lovecraft, David Mitchell le réinvente avec une pointe de scientifique mêlée, évidemment, à l'ésotérique. Imaginez donc une ruelle qui, tous les neuf ans, dévoile un portillon menant droit à Slade House, une maison qui tient de la légende urbaine. On y découvre qu'un frère et une soeur y attirent des inconnus pour leur voler leur âme. Mais dans quel but ? Et pourquoi tous les neuf ans ?
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Avec un fil conducteur entre les personnages qui défilent au rythme des années la terreur, savamment orchestrée, surprend au détour de pages qui se dévorent. Découpée en cinq chapitres, la construction est diablement efficace grâce à sa boucle temporelle. Mais chut, je ne vous en dis pas plus afin de garder le suspense intact... Une chose est sûre, Slade House est mon premier David Mitchell et certainement pas le dernier !
Lien : https://bookncook.fr/2023/12..
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Slade House est une belle demeure dissimulée au coeur d'une ville anglaise, probablement Southampton.
Nichée dans un écrin de verdure, elle n'est accessible que par une petite porte dérobée difficile à repérer. Et pour cause, Slade House n'est accessible que tous les neuf ans, pendant une courte période. de plus, comment expliquer qu'une demeure aussi vaste puisse se loger dans un espace aussi étriquer, en plaine ville ? Ceux qui y sont alors invité n'ont aucune idée du piège qui se referme sur eux.
Avec Slade House, David Mitchell s'essaye à une forme plus courte, mais reste fidèle à son univers. le récit s'articule autour de 5 chapitres, correspondant à 5 "apparitions" de la maison. A chaque chapitre, son narrateur. Et, comme à son habitude, David Mitchell mulitplie les connections avec ses autres romans. Au détour d'une phrase, il évoque un personnage de Cloud Atlas où aux 1000 automnes de Jacob de Zoet. Mais c'est surtout à L'âme des horloges que se réfère ce roman. Même s'ils peuvent être lu indépendemment l'un de l'autre, Ils utilisent les mêmes éléments et un personnages central du premier joue également un rôle prépendérant dans le dernier chapitre de celui-ci. Et des références discrètes à Sense8, la série des Wachowski à laquelle l'auteur a contribué, sont aussi dissimulées.
Avec Slade House, David Mitchell s'essaye à une récit franchement fantastique. Il s'amuse visiblement en mettant en scène cette histoire. On se surprend à dénicher les anomalies qui devraient mettre la puce à l'oreille des invités, même si la formule devient vite un peu répétitive. le résultat est un petit livre plutôt ludique et plaisant, mais qui ne présente pas un intérêt particulier, hormis pour les amateurs de David Mitchell. Ceux-ci y trouveront le plaisir supplémentaire du jeu de piste mis en place par l'auteur depuis son premier livre. Pour les néophytes, ils trouveront un livre plaisant, mais sans plus.
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De David Mitchell je connaissais essentiellement La Cartographie Des Nuages et plus d'une fois j'ai été tenté de le lire ne serait-ce que pour avoir des éléments de comparaison avec son adaptation cinématographique Cloud Atlas réalisée par les Wachowski (initialement des frères, puis frère et soeur et aujourd'hui soeurs) et Tom Tykwer. Finalement, ayant trouvé que le film était une totale réussite je n'ai jamais franchi le pas de peur d'être déçu.

Avec Slade House David Mitchell s'attaque à un grand classique du genre fantastique / horrifique en remettant sur le devant de la scène la maison hantée. Faire du neuf avec du vieux peut s'avérer payant à condition d'éviter l'impression de déjà-vu ; un écueil que l'auteur contourne sans mal en revisitant le thème avec une approche plutôt originale.

Le roman s'échelonne entre 1979 et 2015 et recense donc les cinq dernières apparitions de Slade House, chacune correspondant à une partie du récit. Outre la fameuse maison et le domaine qui l'entoure, la continuité de l'intrigue est assurée par les jumeaux maléfiques qui endosseront, selon leurs besoins, diverses personnalités leur permettant d'arriver à leurs fins (fin qui consiste justement à apaiser leur faim).

Cinq parties rédigées à la première personne, donnant la parole à chacune des victimes pour les quatre premières, et à Norah Grayer pour la dernière. Des approches différentes selon le narrateur et selon l'époque qui permettent à l'auteur de jouer avec divers arcs narratifs.

J'avoue que de prime abord je n'ai pas été emballé, c'est plutôt bien écrit et la lecture reste relativement fluide à défaut de susciter un réel intérêt. Heureusement que plus on avance dans le temps, plus les histoires deviennent intéressantes et plus on a envie de connaître le dénouement. La fin de la première partie sauve in extremis notre intérêt et notre curiosité de la léthargie qui les menaçait ; dès la seconde partie, ça ne fera qu'aller crescendo.

Le choix des victimes ne doit rien au hasard, les jumeaux Grayer ne se rabattent pas sur le premier quidam qui aurait la déveine de croiser leur chemin. Il leur faut des âmes suffisamment riches et denses pour les sustenter jusqu'à la prochaine apparition de Slade House.

Adeptes de l'horreur, si vous cherchez le grand frisson vous pouvez passer votre chemin. N'espérez avoir le sang qui se glace et le poil qui se hérisse au cours de votre lecture. Les Grayer ne se nourrissent que de l'âme de leurs victimes (point de festins de chair et de sang au menu), même si ce n'est pas forcément une partie de plaisir pour leurs proies, la description qu'en fait l'auteur serait presque poétique.

Au final j'ai apprécié cette découverte, ça m'a même donné envie de lire les autres romans de l'auteur, notamment L'Âme Des Horloges et Les Mille Automnes de Jacob Zoet qui semblent avoir un lien (même s'il est ténu) avec le présent roman.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Voila un livre que m'a conseillé (en 5 secondes ) ma libraire qui répondait à une recherche que je lui avais soumise sur 3 critères chers à mes choix de lecture.
- Une unité de lieu
- Une narration par multiples personnages
- Une histoire familiale sur plusieurs générations
Je donnais comme exemple, le très beau livre de MARIE GAULIS « le royaume des oiseaux »
Le résultat, inattendu, m'a ouvert un champ des possibles dans mes futures lectures.
Chapeau ma nouvelle libraire !
Habitué et amateur de lectures plutôt classées en littérature, j'ai été transporté là dans l'univers du fantastique et je dois dire que ce fut une belle découverte. Bien dosée sur ce thème, pas trop « gore », d'une écriture fluide, j'ai pu aussi y retrouver les ingrédients, les matières à se nourrir, à l'origine de ma demande :
- un lieu omniprésent qui, distillé dans les différents récits des personnages, tisse les liens du temps qui passe. SLADE HOUSE , par sa splendeur, a attiré, attire et …
- Des points de vue de narrateurs variés avec les styles correspondants, ici les différents personnages invités tous les neuf ans par les habitants de SLADE HOUSE et qui ne laissent personne ressortir de ses entrailles.
- Une étrange famille dont l'histoire sur plus d'un siècle sortira de son sein pour ensorceler des vies rencontrées sur son chemin.
Suspens, montée en tension, sont bien présents dans SLADE HOUSE
Une histoire fantastique, vraiment
Peut être au dépend d'autres émotions.
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Ô toi roman d'épouvante qui a bercé mes heures de lecture adolescente, qui m'a fait frémir à l'internat lorsque je te dévorais jusqu'au milieu de la nuit, seule éveillée parmi mes compagnes endormies. Merci à vous Stephen King, Graham Masterton, Dean Koontz et Anne Rice pour ces délicieux frissons d'angoisse (oh ces editions Pocket noires et rouges, elles me provoquent encore des accès de nostalgie). Je reconnais malheureusement t'avoir délaissé pour d'autres genres mais au fond de moi, je ne t'ai jamais oublié.

Alors quand j'ai vu passer Slade House, une histoire de maison hantée, cette couverture sobre et intrigante à la fois, je n'ai pas pu résister.

Dès les premières lignes, j'ai été plongée dans l'atmosphère si inquiétante et troublante de Slade House. J'ai découvert cette demeure, ce magnifique jardin, au travers des yeux de Nathan, un petit garçon qui semble inadapté socialement et qui a de surcroit pris un Valium ; ce qui participe à la vision nébuleuse et embrumée qui nous est offerte de Slade House. Les chapitres suivants nous donnent le point de vue d'autres "invités" de cette maison qui n'apparaît que le dernier samedi d'octobre tous les neuf ans. A chaque nouvel "invité", la tension monte, celui-ci sera-t-il enfin celui qui brisera le cycle maléfique ?

David Mitchell excelle à créer une ambiance mystérieuse, installer un cadre parfois somptueux et parfois sinistre. Comme les invités, le lecteur se balade dans des illusions créées pour lui faire perdre le sens des réalités. J'ai adoré la tension qui se dégageait de ces lignes et si je ne suis pas certaine de revenir pour de bon à ce genre qui a fait mes délices d'adolescente, je n'hésiterai pas à lire David Mitchell à nouveau, L'âme des horloges me fait de l'oeil.
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« Slade Alley part à peu près au milieu de Westwood Road… » est-il inscrit sur l'invitation qu'a reçue Rita Bishop, en 1979. le problème étant qu'elle ne la trouve pas, cette ruelle. Dans un premier temps. Car les occupants de Slade House, la maison située dans Slade Alley, ne lancent jamais d'invitation au hasard…
À partir de ces quelques mots tout peut arriver, et David Mitchell s'y entend pour exciter l'imagination de son lecteur. À l'aide de mots mystérieux comme « lacune » « glyphe » « oraison » « suasionisme » (j'en passe), il nous raconte une histoire de maison hantée venant recharger ses batteries tous les neuf ans en « absorbant » l'âme d'une personne détentrice d'un certain don. de 79 à 2015, on suit ainsi différents histoires et personnes qui se rejoignent toute en un final qui ne répond pas à toues les questions posées. Frustrant d'une certaine manière, bien sûr, mais ne diminuant pas pour autant le vrai plaisir pris pendant la lecture. C'est intrigant, étrange, extrêmement bien mené, à la fois très classique et tout à fait personnel. Ayant débuté ce roman sur Twitter, l'auteur ne cesse de s'auto-référencer paraît-il mais quand, comme moi, on n'a rien lu de lui (rien jusqu'au bout, tout au moins…), on ne voit forcément rien.
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Révélé par son roman choral Cartographie des Nuages (et par la sublime adaptation filmique Cloud Atlas qu'en ont tiré les soeurs Wachowski), le britannique David Mitchell n'a eu de cesse de poursuivre son exploration des territoires imaginaires avec des romans aussi singuliers que le Fond des Forêts ou, plus récemment, L'âmes des horloges.
Pour accompagner la sortie de ce dernier, David Mitchell publie en juillet 2014 une nouvelle — The Right Short / Comme il faut — sur Twitter. Visiblement inspiré par ce premier jet, l'anglais prolonge cette histoire avec quatre autres récits pour en faire un roman intitulé Slade House.
Septième roman de l'auteur qui n'est parfois pas sans rappeler l'excellent souvenir de la Maison des Feuilles de Mark Z. Danielewski, Slade House recycle le vieux mythe de la maison hantée pour amuser et terrifier son lecteur.

Boucle temporelle
Comme la quasi-totalité des romans de David Mitchell, Slade House peut se concevoir comme un roman choral ou un fix-up de nouvelles. Cette fois, le britannique entraîne le lecteur à la suite de cinq personnages différents qui ont tous en commun d'arriver à un moment ou un autre dans la fameuse Slade House, une immense demeure au style Victorien cachée aux yeux du monde et que l'on trouve une fois tous les neuf ans en empruntant l'étroite Slade Alley et la petite porte-sas qui s'y dissimule.
Employant un motif beaucoup plus répétitif que dans ses autres oeuvres, Slade House s'affirme très clairement comme une expérience littéraire autour de la maison hantée qui finira par trouver sa place dans l'univers de L'âme des Horloges, précédent roman-monstre de l'auteur.
Rassurez-vous cependant, il n'y a aucune nécessité d'avoir lu L'âme des Horloges auparavant pour apprécier l'aventure.
L'essentiel ici, c'est l'exercice de voyage à travers le temps qui rappelle celui de Cartographie des Nuages et qui permet d'apprécier les changements d'époque et de style en regard de l'attitude et de l'attente des personnages des différentes sous-parties.
De façon récurrente, chaque histoire présente une personne (ou un groupe de personnes pour Gruik-Gruik) qui va se retrouver par hasard ou à dessein dans l'étrange Slade House. Qu'il s'agisse d'un enfant précoce accompagnant sa mère pour une audition, d'un inspecteur sur les traces d'une mystérieuse disparition ou d'un groupe d'adolescents fans de phénomènes paranormaux. À chaque fois, le motif s'avère le même : présentation du contexte, découverte de la Slade House, glissement vers l'étrange/l'horreur et chute. Toutes les sous-parties (qui pourraient d'ailleurs êtres autant de nouvelles différentes) s'articulent ainsi à l'exception peut-être de l'avant-dernière, Tu nous as bien caché ça, qui sert de prétexte à David Mitchell pour donner un background à ses deux méchants de service, les jumeaux Norah et Jonah Grayer.
Si cette structure répétitive peut sembler lassante et pesante, l'habilité bien connue de l'auteur pour se renouveler et la lente construction de sa mythologie permettent à Slade House de faire oublier ce défaut de conception.

Les montagnes russes de l'horreur
Le secret de Slade House pour ne pas lasser, c'est la plume légère et futée d'un David Mitchell qui s'amuse visiblement beaucoup à façonner comme il l'entend sa propre maison hantée et ses propres fantômes. le britannique recycle les poncifs et tord le concept grâce à des bonds temporels — la maison ne se révélant que tous les neuf ans — pour emmener le lecteur au sein d'une bâtisse qui semble sans cesse muer grâce au changement d'époque et de narrateur. Ainsi, si la première partie convoque une ambiance victorienne et un fantastique insidieux culminant en une chute horrifique assumée, la seconde se tourne vers l'enquête policière par les yeux d'un flic raciste et violent tandis que la troisième exploite le drama adolescent saupoudré d'un arrière-goût de journal intime.
En changeant constamment d'angle d'attaque tout en donnant au lecteur des points de repères qui, eux, ne changent pas — la maison, la porte-sas, les jumeaux, la finalité du piège… — David Mitchell construit quelque chose d'à la fois fun et stimulant qui confère à Slade House un côté page-turner remarquable.
En multipliant de même les visions horrifiques et la façon de raconter l'horreur, le britannique joue avec son lecteur et le pousse à chercher les motifs récurrents et les personnages-pièges de ses histoires.
Ludique, le roman n'en oublie pourtant pas de mettre en place un background cohérent, longuement détaillé dans la quatrième partie et qui invite toutes sortes de magies et de phénomènes occultes dans la danse.
Sous les oripeaux d'un récit d'horreur à tiroirs, Slade House s'amuse et nous avec.

Entreprise récréative mais maligne, Slade House offre l'occasion à David Mitchell de tordre le mythe de la maison hantée et de rajouter une pierre à son univers personnel. Drôle, terrifiant, intelligent et ludique, voici un roman qui risque fort de vous entraîner jusqu'au bout de la nuit.
Lien : https://justaword.fr/slade-h..
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Roman d'horreur découpé en cinq chapitres à 9 ans d'intervalle, Slade House entraîne le lecteur dans les méandres d'une maison, personnage principal de ce roman. Un frère et une soeur y vivent et invitent, tous les neufs ans une personne inconnue afin de rassasier un drôle d'appétit. À travers les différents chapitres, le mystère se lève et nous nous retrouvons confrontés à la réalité.
Je ne peux pas en dire plus sans compromettre l'intrigue, mais j'ai beaucoup aimé la construction du roman qui ressemble fortement à une boucle temporelle. Au niveau de l'horreur, le sujet est encore assez gentil et ne devrait pas traumatiser grand monde. À lire pour passer un bon moment, si on aime les maisons hantées et les mystères.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Une de mes 1ères vidéos sur la chaîne (à l'époque elle s'appelait Entre mes couvertures) était sur Cartographie des nuages (Cloud Atlas), de cet auteur. Bien plus tard, j'ai découvert Slade House par sa version québécoise dont la couverture est juste magnifique, mais un peu chère à faire importer. J'ai donc acheté à l'époque la version française et sa couverture très sobre qui doit représenter, j'imagine, les fameux « interstices » dont il est question dans le roman. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman d'épouvante, j'en lisais beaucoup étant ado et j'adore ça. Ici, ce n'est pas de la grosse épouvante, mais il y a tous les éléments d'un livre ou d'un film d'horreur : le vieux manoir, les fantômes, les portraits étranges aux murs, une horloge, des gens qui disparaissent mystérieusement, des mangeurs d'âmes, etc., le tout agrémenté de quelques touches d'humour. de quoi s'agit-il ? Eh bien tous les 9 ans, une ou plusieurs personnes disparaissent à Slade House après y avoir été invitées. Qui sont ces personnes ? Pourquoi sont-elles choisies ? Pourquoi tous les 9 ans ? Petit à petit nous découvrons le pourquoi du comment et c'est assez addictif car on se demande quel sort est réservé aussi bien aux victimes qu'aux bourreaux. Pour vous donner une idée de l'ambiance, il pourrait très bien s'agir du scénario d'une prochaine saison de la série Netflix « The Haunting », la 1ère étant adaptée du roman de Shirley Jackson, The Haunting of Hill House et la 2ème de celui de Henry James, The Turn of the Screw (bon, pour mon plus grand plaisir, ce sera en fait une adaptation de "The Fall of the House of Usher" d'Edgar Poe !!!)
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Quoi? Qu'ouis-je? Qu'entends-je ? Un nouveau livre de David Mitchell? Qui parle de maison hantée, Est ce que je suis intéressée? Oh que oui !

Il faut dire que j'avais adoré la Cartographie des nuages ( aussi connu comme Cloud Atlas ) et l'âme des horloges donc j'avais vraiment envie de découvrir son nouvel opus.
Alors pour ceux qui ne le saurait pas, je suis une grande fan du genre horrifique donc j'étais ravie qu'il reprenne le mythe de la maison hantée.

Mais la maison hantée version Mitchell ça donne quoi? Et bien c'est original et ça ne ressemble à rien d'autre car il y a vraiment une patte Mitchell.
Tous les neuf ans un frère et sa soeur propose à quelqu'un de rentrer dans la maison, au début cette personne est séduite mais une fois à l'intérieur impossible d'en sortir 😱
Voilà un petit pitch qui assure un grand plaisir de lecture.

C'est drôle, bien amené, bien ficelé et je me suis délectée de cette histoire.
Un mythe plusieurs fois restrancrit, que ce soit à la télévision, au cinéma ou en littérature, ce sujet qui peut parraitre éculé, reprend ici du gallon.
En effet car c'est grâce à l'inventivité de Mitchell que nous ne sommes pas seulement dans une simple histoire de maison hantée mais avec tout un schéma complexe qui se dessine petit à petit.

Boucle temporelle, Duo maléfique, personnages naïfs, humour sinistre et sarcastique sont les ingrédients de ce roman singulier et complètement maitrisé.
Je ne peux que vous conseiller de tenter un de ses livres car c'est vraiment un auteur unique en son genre.
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