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Nausicaä de la vallée du vent tome 7 sur 7

Olivier Huet (Traducteur)
EAN : 9782723433952
144 pages
Glénat (20/03/2002)
4.65/5   121 notes
Résumé :
Dans cet ultime volume aux relents épiques et prophétiques, Nausicaä parvient à amadouer le Dieu Guerrier qui la prend pour sa mère. Elle va aussi et surtout découvrir la source du mal qui ronge l’humanité depuis des millénaires, ainsi que la véritable origine de la Mer de la Décomposition. Au terme de cette révélation choquante, elle devra décider du devenir de la planète…Miyazaki offre ici une conclusion bouleversante à son chef d’œuvre en balayant, avec une audac... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Ce dernier tome achève de façon magistrale une série qui m'a fait voyager du début à la fin. J'ai tout aimé, de l'univers à la fois dangereux et plein d'une vitalité semblable à celle des origines, peuplé de créatures étranges, poétiques et émouvantes, d'humains tiraillés entre leurs aspirations multiples ; à l'histoire trépidante, remarquablement bien conçue, qui sait où elle emmène son lecteur, en passant par les personnages, tous plus attachants les uns que les autres ; on les voit grandir, évoluer sous nos yeux, ils incarnent tous quelque chose de différent et suivent chacun leur propre chemin. Je ne saurais tarir d'éloge sur la qualité de cette saga.

Passons maintenant à ce tome 7, en particulier. le dénouement final, avec d'abord cette relation étrange qui se construit entre Nausicaä et le Dieu-guerrier, qui la considère comme sa mère. Pour rester dans l'analogie biblique, Nausicaä fait un peu ici figure de vierge Marie (d'ailleurs, l'être vêtu de bleu, ça fait un peu référence à ça aussi, si ce n'est pas trop vouloir tirer les cheveux à l'analyse),

J'aurais un seul bémol à apporter à toutes ces critiques dithyrambiques que j'ai ajoutées tome après tome, et il est d'ordre stylistique. C'est à propos de la manière dont ce beau discours éthique et écologique est mis en scène à la fin de l'histoire.
On sent trop que ce discours est adressé directement au lecteur par l'auteur, et que sa mise en bouche à travers les personnages n'est qu'un artifice. C'était trop ampoulé, trop bien écrit, trop spectaculaire, trop... comment dire. Dans la situation extrême de cette confrontation, un dialogue aussi bien construit, aussi bien écrit, même si on imagine que cela se passe à un niveau spirituel, casse un peu l'immersion du lecteur et le ramène à une situation où il n'est plus dans une histoire mais en train de lire un discours.

Je sais que toutes ces choses devaient être dites, et par ailleurs, c'est un très beau texte ; je ne sais pas comment l'auteur aurait pu le transmettre autrement. Mais je regrette un peu d'avoir été tirée prématurément de cette histoire et de ma fusion avec cet univers par un discours qui, pour aussi juste qu'il soit, n'a pas su être assez subtil et m'a ramenée directement dans la réalité de mon fauteuil.
Je connais quelqu'un qui dit que pour qu'une histoire sonne juste, il faut qu'elle ignore complètement son lecteur. Il faut que celui-ci puisse y entrer sur la pointe des pieds et y assister comme si personne ne le voyait ; l'histoire doit se dérouler sous ses yeux en faisant comme s'il n'était pas là. C'est selon moi la petite faiblesse de la fin de Nausicaä : elle a trop son lecteur à l'esprit.
La tendance était déjà là avant, le style d'écriture est toujours un peu empreint de cette adresse au lecteur, mais pas au point de casser l'immersion comme à la fin, et puis c'est tellement bien écrit que ça ne fait rien.
Quoi qu'il en soit je mets quand même cinq étoiles car ce n'est qu'un point de détail, je reste absolument conquise par l'ensemble de cette aventure épique et ce n'est pas cela qui suffira à ternir le souvenir impérissable que j'en garderai.
Et merci à tous ceux qui auront lu ce long pavé jusqu'au bout !
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Nausicaä 7 – Dernier tome et dénouement final. Pas d'artwork cette fois-ci, ce qui est bien dommage, mais nous avons là plus de consistance avec un peu plus d'une soixantaine de pages que les épisodes précédents.

Un tome qui se consacre entièrement à la relation entre Nausicaä et le Dieu-guerrier, ce dernier voit en la Princesse sa mère. Elle le déteste et l'adore à la fois, car il représente le chaos. J'ai beaucoup aimé ce rapport entre ces deux êtres. Nausicaä s'attache à rendre son enfant le plus humain possible.
La destruction, l'éclair et la pluie toxique, m'ont fait penser bien évidemment à l'arme la plus destructrice que l'homme possède. le Dieu-guerrier pourrait très bien être la représentation de l'atome. Son souffle est méphitique pour quiconque le respire. Son pouvoir est convoité par la cupidité des humains. Un parallèle intéressant avec la tragique histoire récente du Japon.

La guerre, l'aviation, l'avilissement, la cupidité, l'écologie sont des thèmes chers à Hayao Miyazaki. Si ce livre contient tous ces éléments, je déplore une certaine naïveté – une trop grande gentillesse pour être poli – dans le discours de Nausicaä que l'on peut lire vers la fin. Toutefois, ce récit est porteur d'espoir, comme-ci l'auteur croyait encore à l'humanité.

Ce dernier tome est particulier. Bien qu'immersif, j'ai été un peu moins enthousiasmé qu'avec les précédents. Il parachève une épopée formidable où tous les personnages sont attachants, on pleure leur perte qu'ils soient maléfiques ou amicaux. J'ai bien aimé le bouffon qui apporte un peu de fraîcheur à la fin de l'histoire.

J'aimerais tant que l'oeuvre complète soit adaptée à l'écran. Un chef-d'oeuvre annoncé par un duo mythique Hayao Miyazaki et Joe Hisaishi. J'ai adoré cet univers riche.

Kaze no tani no Nausicaä
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Nausicaä 7
C'est un volume plus épais, mais il n'en fallait pas moins pour conclure ce manga épique. Comme souvent chez Miyazaki, la belle et frêle Nausicaa est parvenu à maîtriser le Dieu Guerrier, plus surprenant elle va se servir de lui. On va surtout enfin avoir la réponse en ce qui concerne la source du mal qui ronge la planète ; la question écologique est très développée dans ce manga, et dans l'ensemble de l'oeuvre de Miyazaki, il ne cesse de dénoncer la stupidité humaine, et de mettre en avant le respect de la nature. Un final grandiose pour une série pleine d'action, d'émotion, mais aussi une réflexion profonde sur le respect de la vie. le dessin de Miyazaki est complexe, il nous donne beaucoup de choses à voir, on peut relire plusieurs fois la série et faire encore des trouvailles. Un chef d'oeuvre, tout simplement.
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Quel dernier tome... Je suis bien triste de quitter tous ces personnages, sans exception... C'est une fable longue en aventures et rebondissements, riche en action. Dans un monde lointain les hommes ont déjà engendré des cataclysmes terribles, empoisonnant la vie sur leur Terre. Ceux qui ont survécus mille ans après les pires événements recommencent la folle quête du pouvoir. Nausicaa se bat de bout en bout pour que la paix et la justice s'impose. le dénouement est à la hauteur de l'épopée. Les monstres engendrés par l'homme sont aussi la vie, et il est vain de vouloir anéantir ce qu'on croit être le mal... Guerrier, arbitre, juge, qui sommes nous pour nous octroyer ces fonctions ? Qui peut réellement décider ? Nausicaa fait le long chemin de ces quêtes.
Hayao Miyazaki dévoile dans ces 7 tomes une philanthropie inouïe ; et un amour de la vie, de toutes vies, d'autant plus puissant que son regard sur le pouvoir de destruction de l'homme est d'une lucidité glaçante.
On ne dirait pas comme ça, mais toute cette histoire me laisse sans voix !

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Contrairement à ce qu'annonce la couverture de cet ultime opus, pour moi, la guerre est derrière nous. Les deux pays qui s'affrontaient doivent maintenant laisser place à quelque chose de bien plus vaste avec le retour sur Terre de ce Dieu Guerrier autrefois craint et vaincu.

Dans ce dernier tome, Miyazaki peut enfin montrer toute l'ampleur du monde et de la mythologie qu'il a imaginé. Nous savions que nous étions dans un monde autrefois très urbanisé, qui a sombré à cause de cela, nous en avons maintenant la preuve indiscutable avec cette résurgence du passé. Pour autant, Miyazaki n'est pas un va-t-en guerre, il nous présente donc un Dieu Guerrier nouveau né qui va s'attacher à Nausicaä comme à une mère et qui va donc s'emparer petit à petit de ses idées pour laisser la violence avec laquelle il a été conçue de côté. C'est beau et tragique à voir.

On voit les conséquences de la folie des hommes du passé, mais également des hommes présents qui ont voulu jouer les apprentis sorciers et ça fait peur ! Ce pauvre Dieu Guerrier m'a vraiment fait mal au coeur. En le voyant s'éveiller à la conscience au fil des pages, on le voit également s'étioler pour disparaitre. C'est un crève coeur. Et au milieu de tout ça, Nausicaä, figure messianique, survole pour apporter partout sa bonne parole afin que la paix l'emporte pour qu'enfin les hommes vivent en symbiose avec cette nature qu'ils ont tant malmenée. La compréhension qu'on en vient à avoir de celle-ci nous apprend également quelque chose de terrible sur les dernières expériences de l'homme, qui a été bien trop loin, peut-être jusqu'à un point de non-retour ? L'auteur nous laisse libre de l'interpréter ici.

Mais ce dernier tome aura vraiment eu un souffle épique magique empli non de la violence de la guerre mais du tragique espoir d'une paix réparatrice. Kushana, Yupa, Chikuku et bien d'autres personnages croisés par Nausicaä, tels des apôtres, sont donc également les chantres de celle-ci et font fortes impressions, surtout les 2 premiers. le mangaka ne nous épargne pas non plus les lecteurs avec des sacrifices qui font très mal. C'est vraiment une histoire très biblique que nous avons là et qui s'achève pour mettre fin à cette ère de violence. Les ultimes pages sont heureusement pleine d'un doux espoir et nous réchauffent après cette longue ère crépusculaire et tragique.

Nausicaä aura montré que c'était une grande oeuvre humaniste et écologiste. Miyazaki a parfaitement mis en scène ce bref moment de la vie de ces peuples, alors que c'était un peu la chronique d'une mort annoncée. Il a maitrisé son récit de main de maitre de bout en bout. C'est pour moi, un complément indispensable au film qui ne pousse pas la réflexion jusqu'au bout comme ici faute d'espace. Il faut lire les manga pour mieux saisir toute la complexité de l'histoire qu'il a voulu raconter !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Nos vies sont comme le vent ou des sons… Nous naissons, résonnons avec ce qui nous entoure… puis disparaissons.
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[le souverain toltèque à Nausicaä] Tu nous plais jeune fille ! Tu es le chaos de la destruction et de la miséricorde ! Ha ha ha ! Nous aurions aimé te connaître plus tôt !!
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Tu sais que le corps humain est différent de ce qu’il était auparavant. Et qu’il s’est adapté à ce monde pollué. Il ne s’agit pas seulement des humains. Les plantes et les arbres aussi ont dû évoluer
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La grandeur d’une âme est déterminée par la profondeur de ses souffrances. Même le fongus est doté d’une âme lui aussi.
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Nos vies sont comme le vent ou les sons... Nous naissons, résonnons avec ce qui nous entoure... Puis disparaissons.
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Vidéo de Hayao Miyazaki
Rencontre avec Santiago Mendieta, Laurence Turetti, Paul Périé, Pierre Challier, Brice Torrecillas
Les auteurs du 12e et dernier numéro de la revue Gibraltar avec un dossier Cinéma: La Méditerranée comme miroir, Robert Guédiguian, Hayao Miyazaki et Saint-Exupéry, le village palestinien de Tantura, la lutte du Bourdigou et de ses paillotes, la république de Port de la Selva, une histoire du figuier… Dans son nouveau numéro, la revue annuelle Gibraltar s'intéresse au cinéma comme révélateur et miroir des mondes méditerranéens, grâce à son pouvoir d'évocation et émotionnel hors du commun. Pas d'exhaustivité tant le réservoir de cinéastes de grand talent qui documentent le réel et le quotidien des sociétés du Bassin méditerranéen est immense.
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23/03/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER



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