Le jeu du chat et de la souris, Tome 1 :

Les discours moralistes sont toujours là pour cacher ses propres vices.

J'aime bien le genre "bien élevé", un peu comme toi. C'est amusant de les souiller en les violant sauvagement ou de mettre à nu les désirs cachés pour qu'ils te prennent...

Qui naquit chat court après les souris.

Je t'aime depuis ma première année, je passais le plus clair de mon temps à penser à toi. J'enviais tous ceux et toutes celles avec qui tu parlais... J'en devenais fou ! Alors, depuis tout ce temps... j'aurais dû rester seul ? Alors que je ne savais même pas si j'allais te revoir ?

C'est bien grâce à ta faiblesse que je peux faire ce que je veux.

Tu es indécis, lâche... et retors. Mais aussi gentil, honnête et loyal à ta manière. Tu te montre distingué, mais tu caches au fond de toi tes désirs et tes passions. Et chaque fois que je les entrevois, ils me lacèrent le cœur.
Donne-les moi ! Je les désire tellement !

Ne crois pas que ce sera si facile. De là où tu te trouves, le chemin qui mène à moi est très laborieux... Tu crois qu'il te suffit de fermer les yeux pour que je t'entraine par la main ?

Argh, mais je suis en train de me laisser aller !? Imagasé est un serpent d'Eden qui veut me faire croquer le fruit interdit. Si je me soumets à ses désirs c'en est fini de moi !!

- Senpaï ? Tu embrasais ton ex femme avant de partir travailler ?
- Absolument pas.
- Des chercheurs allemands ont démontré que les couples qui s'embrassaient vivaient plus longtemps.
- Pas besoin de ça, les Japonais ont une espérance de vie suffisamment longue.

- Pour toi, cajolé par Natsuki senpaï c'était "seulement deux mois". Mais pour moi, c'était les pires mois de ma vie. Les journées se suivaient mais j'attendais toujours un appel improbable de ta part. Un type de mon âge, anéanti par une rupture amoureuse, incapable d'avaler quoi que ce soit, séchant le travail pendant une semaine... j'étais une loque humaine.
- Tu peux me dire ce que tu veux. Dans les faits, tu couches déjà avec quelqu'un d'autre. C'est bon on va en finir !!
- Je n'ai pas encore couché...
- Ne me mens pas, ça me donne envie de te casser la gueule !
- J'étais en chemin pour baiser avec lui. J'ai été trempé par la pluie, ça a attisé ma douleur. Pour la première fois, j'ai voulu t'oublier et me libérer de ce poids, quel qu'en soit le moyen. Je ne mens pas.