Vous êtes ici au bon endroit si vous cherchez une histoire amusante et sans prise de tête. Faites votre entrée dans une colocation un peu folle avec 3 jeunes filles aussi différentes les unes des autres : Allie, Emma et Jodine. J'ai dès lors envie de souligner le fait que le changement de ton et de vocabulaire entre elles, était très appréciable car cela permettait de les distinguer parfaitement. Chacune possédait des tics propres à son caractère : Jodine comptant chaque minute durant lesquels elle pourrait perdre du poids ; Emma séduisant le moindre mâle aux alentours et enfin Allie et ses questionnements sans fin. Une très bonne idée de la part de l'auteure.
Mais, revenons à la critique générale. L'entrée en matière était très intéressante (un incendie rien que ça) seulement à la suite les premiers chapitres m'ont déçu. Je n'accrochais pas. Il y avait quelque chose qui manquait. Je ne dirai pas un manque d'originalité mais ayant vu et lu beaucoup d'oeuvres où il était question de colocation et des rapports entre ses occupants, j'ai trouvé ça trop régulier dans la forme. En fait, c'est seulement en avançant dans le récit et en connaissant mieux ses personnages qu'on commence à l'apprécier. Les vingt derniers chapitres sont d'ailleurs excellents mais le gros problème se trouve dans l'épilogue. On reste sur sa faim et c'est agaçant. Ce n'est que mon point de vue mais c'est comme si l'histoire n'avait pas été pleinement exploitée. Je voulais connaître l'après...
Le meilleur du livre se concentre donc principalement au milieu. Certains moments sont mémorables (focus sur le chanvre indien). La plupart du temps, ce roman était léger car très drôle néanmoins il y a aussi eu quelques "interférences". Des passages où on pouvait ressentir d'autres émotions, de la colère, de la tristesse. Ces trames narratives me plaisaient également; cela aurait été intéressant qu'elles soient plus développées.
Je n'ai rien à redire des personnages. Sincèrement, ils ont tous un intérêt dans l'histoire, intérêt dont on découvre l'importance à différents moments selon le protagoniste en question. A l'exception, bien évidemment, d'Allie, Emma et Jodine.
Le personnage d'Allie m'a tout de suite plu et ce jusqu'à la fin. C'est elle qui a dû me faire le plus rire en particulier lorsqu'elle songeait. Elle pouvait se faire de tels films ou de telles réflexions par moment ! Caractérisée par une énorme naïveté, contrebalançant avec son incroyable bonté, j'étais accablée quelque fois du comportement des autres avec elle. Sa positivité constante me faisait chaud au coeur, un vrai modèle d'optimisme !
Pour ce qui est de Jodine, il faut le dire, elle m'agaçait beaucoup au début. Trop formelle, trop sérieuse, trop pointilleuse. Elle avait une attitude si fermée envers les autres. J'ai été surprise de voir sa carapace se brisait au fur et à mesure du récit. En fin de compte, Jodine s'est avérée être le personnage le plus captivant car c'est la plus surprenante.
Enfin, parlons d'Emma. Ce fut à peu près comme pour Jodine mais pas pour les mêmes raisons. Trop sulfureuse, trop sûre d'elle, trop séductrice. Durant l'ensemble du récit, j'ai alterné les phases où je l'appréciais et celles où au contraire je la trouvais particulièrement détestable et affligeante. Bien qu'Emma puisse être très drôle, je n'aimerai pas avoir une amie comme elle dans la vraie vie.
Sinon, pour en revenir aux autres personnages, ceux de seconde zone : ils étaient étonnamment bons. Il n'empêche que parmi eux, ma préférence revient à Josh. C'est un vrai coup de coeur XD. Je ne veux pas vous dévoilez l'intrigue seulement je suis persuadée qu'il vous sera impossible de ne pas l'aimer. C'est typiquement le genre de personnage qui vous fait reposer votre livre en souriant bêtement. En fin de compte, il s'agit sûrement de mon protagoniste préféré ^^. le chapitre 35 était fabuleux, peut-être un peu niais mais waouh je l'ai attendu ! du grand Josh XD.
Vous pouvez donc le voir, j'ai un avis plutôt partagé sur ce livre. Il y avait de bons protagonistes, de bonnes idées mais la fin dissipe le plaisir de lire qui avait déjà mis tant de temps à s'installer.
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Jodine, Emma et Ally partagent un appartement. Leurs caractères sont bien différents : Ally est une nunuche romantique et est amoureuse de son meilleur ami, Jodine est hyper anxieuse et vis une relation amoureuse sans en avoir envie et Emma, fashion addict, enchaîne les petits amis. Leur cuisine brûle et elles doivent trouver les fonds pour la réparer car elles ne sont pas assurées.
Petit roman sympathique mais sans plus. Les 3 filles sont attachantes, leurs histoires sont drôles. J'ai franchement ri à certains moments, notamment lorsque Emma donne une conférence sur l'art de séduire une femme : je ne sais pas d'où elle sort toutes ces théories !!! Mais sinon, rien de bien prenant, c'est dommage...
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La 4eme de couverture me laissait penser à une colocation qui sort du commun et dans laquelle on n'allait pas s'ennuyer.
Cependant dès les premiers chapitres, faisant connaissance avec les 3 filles, le ton était enfantin. Certes elles sont encore jeunes, mais leurs attitudes ne correspondait pas avec ce que j'avais en tête.
Attitudes qui prend un ton plus adulte à la fin du livre.
Elles ont toutes les 3 des choses à se reprocher mais ne vont pas au bout des choses.
Les chapitres qui alternent entre les 3 colocataires rythment la lecture, et quand la narratrice intervient quelques fois cela donne un petit peps appréciable.
Je n'ai pas spécialement accroché avec les personnages, même si ce sont des caractères que l'on retrouve facilement dans la vie de tous les jours. Elles ont à la fois manqué de maturité et en même temps elles se sont démenées pour obtenir ce qu'elles voulaient. C'était assez le jour et la nuit.
On peut en tirer du positif malgré tout. Rien n'arrive par hasard et l'on apprend toujours de ce qui se passe dans notre vie.
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"Un peu d'information sur ce qui va suivre...
Allison, Jodine et Emma vont mettre le feu à leur appartement. Pas exprès, bien sûr. Elle ne sont tout de mêmes pas folles !
Ne vous faites pas de souc, peronne ne sera blessé. Au service des urgences, il n'y aura pas de bip...bip...qui s'éteint peu à peu, pas d'homme en blanc pour crier : "Vite, dépêchez-vous!", pas de sosie de Georges Clooney fonçant sur un chariot pour ramener quelqu'un à la vie en lui fasant un massage cardiaque, pas de respiraton artificielle d'aucune sorte, dee bouche-à-bouche, ou autre.
Et c'est très bien comme ça.
Bien sûr, si on écoutait Janet-le professeur remplaçant qui habite dans l'appartement du dessus raconter l'histoire, on a l'impression qu'elle aurait bien aimé qu'il se passe quelque chose de plus croustillant. Par exemple, que les filles soient piégés dans la salle de bain tandis que les flammes lèchent la porte..."
Quand on désire quelque chose de toutes ses forces, il arrive parfois que ça se réalise. Tenez, à l’école primaire, par exemple. Combien de fois suis-je allée me coucher en pleurant parce que, le lendemain matin, je devais passer un test de multiplication et que je ne décollais pas de la table de neuf. Pendant cinq semaines, Mme Tupper (qui n’utilisait jamais d’adoucissant Bounce car elle avait toujours la jupe plaquée sur l’intérieur des cuisses) m’a demandé de me lever pour répondre devant toute la classe.
— Allison, combien font neuf fois deux?
Lorsque je répondais dix-huit, elle me demandait :
— Et neuf fois cinq?
Elle me posait en tout six questions. Je savais que si je réussissais le test de contrôle, je pourrais passer à la table de dix. Mais si jamais je commettais une seule erreur, il me faudrait recommencer le test le lundi d’après.
C’est ainsi que, pendant cinq semaines, je suis allée au lit en pleurant. Certes, les neuf fois dix et neuf fois onze ne me posaient aucun problème, grâce à maman qui me scandait à longueur de temps : Multiplier par dix, c’est très rigolo, tu mets juste un neuf et puis un zéro. Pour le 11, il n’y a pas de raison que cela te trouble, tu mets juste deux neuf et tu verras double!
Mais je savais que j’oublierais toujours quelque chose, soit le neuf fois huit (soixante-douze!) ou le neuf fois neuf (quatre-vingt-un !), et que je répondrais invariablement soixante-cinq à l’un ou l’autre… Pour quelle raison ? Mystère.
Bref, j’étais sur la table des neuf depuis cinq semaines, et le contrôle avait lieu le lendemain matin. Je savais qu’un jour ou deux de plus me seraient très utiles pour faire des exercices pratiques… Eh bien, figurez-vous que le lendemain, comme par hasard, nous avons été inondés ! Or, dans mon quartier, il n’y a jamais eu d’inondation ! Bizarre, non ? Inutile de dire que les écoles ont été fermées puisqu’on n’y avait accès qu’en bateau ou en jet-ski. J’ai donc passé le test le mardi, et je l’ai réussi !
Vous voyez, ça marche…
A l’université, j’aurais volontiers couché avec Ronald, ça oui. Je me souviens que j’essayais toujours de l’appeler Ron. (« Merci, mais je préfère Ronald. » Mais pourquoi ? Trouvez-moi quelqu’un d’autre qui insisterait pour qu’on l’appelle Ronald…) Nous sommes sortis ensemble pendant deux semaines. Une nuit, alors que nous étions en train de flirter allègrement, je lui ai dit « la vérité ». Quelle erreur ! Une énorme erreur. (Ça me rappelle une réplique de Pretty Woman, vous savez, la scène où elle retourne dans le magasin chic qui n’avait pas voulu d’elle la veille, rien que pour leur montrer combien elle avait dépensé chez le concurrent! J’adore ce film, je l’ai vu quarante-six fois. Mais ça non plus, je ne devrais pas le dire.)
D’une certaine manière, j’ai toujours eu l’impression que le jour où je ferais don de ma virginité (Monsieur désire-t-il
une tasse de thé avec ma virginité ? Merci, sans façon), le mec apprécierait. Eh bien non ! Ça fait FUIR les garçons. En tout cas, Ronald en a perdu tous ses moyens, si vous voyez ce que je veux dire. Et il est parti en prétextant un cours à 8 heures le lendemain matin. Curieux, car cinq minutes plus tôt, il était encore très… en forme, et son cours de 8 heures était le cadet de ses soucis…
Il m’a ignorée toute la semaine suivante à la cafétéria, et quand je l’ai revu le week-end à une soirée pyjamas, il a fini par m’avouer, l’alcool aidant, qu’il avait eu peur de trop s’engager…
De toute façon, qui a envie de faire l’amour avec un mec qui s’appelle Ronald ...
C'est ce qu’il faut faire, avec les mecs. Ils veulent ce qu’ils ne peuvent pas avoir.
— Que faites-vous dans la vie ?
— Je suis étudiante.
— Ah ? Très bien, répond-il d’un ton avenant.
Bon, maintenant, ça suffit ! Dans deux minutes, il va me donner une petite tape amicale sur l’épaule ! Notez bien qu’il n’a même pas l’idée de poser la seule question qui s’impose : Etudiante en quoi ? Peu importe d’ailleurs, je ne souhaite pas engager la conversation avec cet homme. Bizarre cette manie qu’ont les gens de croire que si vous êtes assis à côté d’eux, vous devez forcément leur parler.