Chevreuse

Je n'ai rien compris du début à la fin. Des personnages pas sûrs au milieu de souvenirs qui se mélangent, pour des événements qui n'en sont pas. On reprend espoir 10 pages avant la fin en croyant arriver une intrigue ou quelque chose... patatra c'est pour nous dire que tout cela est tellement pas clair qu'il vaut mieux en faire un roman. Mise en abime ratée. Histoire ratée, roman raté, style inexistant, aucun attachement pour quelque personnage que ce soit puisque ce sont des fantômes. Bref, du temps perdu total. je suis quand même allée au bout pour pouvoir en parler. passez votre chemin.

Et si Patrick Modiano n'était autre que le plus facétieux de nos écrivains ? A nous resservir jusqu'à plus soif une variante du "train fantôme du passé enfoui" (expression piquée à David Caviglioli dans L'Obs de la semaine), fébrile, il s'attend certainement à chaque fois que sa mystification soit découverte. Eh bien non ! Ses admirateurs l'emportent toujours haut la main sur ceux qui comme moi, même après la lecture d'une dizaine de ses romans, ne parviennent pas à éprouver le moindre intérêt pour les errances de ses personnages dans "les labyrinthes de l'identité trouble" (du même journaliste cité plus haut).
Ici, c'est Jean Bosmans, romancier, qui pense "tenir le fil qui permet de ramener à lui toute une bobine". Et Modiano d'égrener une longue liste de personnages aux noms plus divertissants les uns que les autres : Rose-Marie Krawell, René-Marco Heriford, Michel Degamat ou de Gama ( très irrité lorsque Jean Bosmans lui demande s'il est de la famille de Vasco ), les docteurs Rouveix et Robbes, ce dernier "au visage rassurant de notaire ou de pharmacien de province" (à Paris, ils sont plus inquiétants) "ou même de professeur d'université"(les têtes des facteurs, c'est souvent louche, c'est bien connu).
A réserver aux véritables connaisseurs de la Littérature dont je ne fais manifestement pas partie puisque je suis insensible à la "petite musique" de Modiano ...

"Chevreuse", le dernier Modiano, nous perd dans des souvenirs hésitants.
Modiano oublie de raconter une histoire. le lecteur se fatigue de ce jeu de cache cache entre les époques et les gens. Parti de rien, ce roman n'arrive nulle part.
Du mauvais Modiano. Depuis le Nobel (inclus), c'est la règle.......
La belle mécanique littéraire tourne à vide, ressassant des souvenirs incertains, au grand ennui de ses lecteurs.....

Au bout de 40 pages, je n'ai toujours pas compris de quoi ce roman nous parle... Peut-être est-ce moi qui suis trop terre-à-terre ? J'abandonne ! Malgré tout le respect dû à un prix Nobel ;)
(et tant pis pour les deux cent cinquante caractères minimum ;)

Comment dire... Je suis restée complètement hermétique à ces souvenirs plein de floutitudes. Je n'ai ni vu les tenants, ni les aboutissants... par contre du développement, il y en a. J'ai donc vécu un grand moment de vide avec Jean Bosmans à l'ombre de Guy Vincent. Modiano n'est pas un auteur pour moi.

J'ai lu pas mal de romans de Modiano et j'avoue que c'est la première fois que j'aie trouvé cette lecture laborieuse, en occurrence « Chevreuse ».
Ce livre évoque le souvenir récurrent d'un lieu.
Ici, on retrouve un auteur fidèle à son style où le mystère règne. Néanmoins, sa patte littéraire rébarbative ne m'a pas franchement convaincue.
Tout d'abord, nous allons rencontrer les personnages . Nous avons Camille (ou tête de mort) Bosmans (personnage principal) Michel de Gama, Martine et René- Marco.
Vers la fin du livre, on apprend que Michel de Gama et ses amis cherchent un fameux trésor qui a été caché derrière le mur d'une maison située à Chevreuse. Les pseudos lingots d'or étaient en réalité du plomb et quelques sacs remplis de billets de banque périmés venaient compléter ce magot.
Enfin, pour moi, c'était la confusion totale. du début à la fin. J'ai trouvé l'histoire très lourde, incohérente et ambiguë. le récit bifurque à droite et à gauche et à plusieurs reprises j'ai failli jeter l'éponge. C'était long, trop long.
Malheureusement , ce n'est pas mon ‘Modiano' préféré . j'ai besoin de souffler un peu avant d'ouvrir un autre de ses livres.