L'herbe des nuits

J'au écouté ce retour dans le passé lu par Denis Podalydès et me suis laissé prendre au jeu de ces souvenirs nostalgiques, de ce mélange du passé et du présent, de la mémoire et de l'oubli. Difficile d'expliquer la magie de ce texte, au style très original. L'histoire s'emmêle en permanence, l'intrigue n'en est pas vraiment une, et pourtant l'ensemble est parfaitement construit. L'ambiance énigmatique et prenante du récit fait que l'on ne s'ennuie pas une seconde.
Ajout Novembre 2014: Modiano a eu le prix Nobel. Je croyais ne rien avoir lu de lui, mais Babelio témoigne du contraire . Pourtant ce livre, lu il y a moins d'un an, m'a si peu marqué que je ne m'en souviens quasiment plus ...

J'ai été attiré par la quatrième de couverture de ce livre, j'ai donc tenté la lecture de ce livre en sachant cependant que mon premier essai avec Patrick Modiano n'avait pas été concluant. Vu qu'il est mentionné une histoire plus ou moins criminel j'avais bon espoir.

Je dois avouer que je me suis plutôt rarement autant ennuyé dans une lecture, surtout ici sur un récit de moins de 200 pages, j'ai l'impression que l'auteur se regarde constamment écrire et cela se sent, il ne se passe rien, on ne s'attache à rien ni personne du coup en tout cas cela est mon ressenti.

J'en ai un troisième et derniers dans ma bibliothèque mais j'ai été heureuse de le mettre en boite à livres, il fera peut-être le bonheur de quelqu'un d'autre.

Je n'ai pas du tout adhéré à la plume et au style de l'auteur et pourtant vu le cadre cela aurait pu être vraiment plaisant.

pas accroché du tout. Beaucoup de répétitions, une lecture fastidieuse... on a l impression parfois que ça va décoller...mais non rien...il ne se passe rien...

La démonstration par l'exemple qu'un livre n'obéit pas à une recette.
L'Herbe des nuits a pourtant tous les "ingrédients" d'un livre de Modiano, pourtant à aucun moment les personnages et leur environnement immédiat ne parviennent à prendre corps et ce malgré - ou peut-être à cause - de l'inscription du récit dans le contexte historique et politique des luttes d'indépendances décoloniales du début des années 60.
Se pose alors la question de savoir si cet ancrage à l'actualité, et la tension qu'il génère loin de nourrir le travail romanesque de Modiano , en définitive ne le parasite pas et ne neutralise ou ne désamorce pas la quête et les déambulations de ces personnages qui ici semblent inscrits dans une histoire peut être un peu trop grande et encombrante pour eux.

Jean retrace sa vie dans les années 1960 afin de comprendre ce qui l'a poussé à fréquenter les habitués de l'Unic Hotel mêlés alors à une affaire criminelle. Grâce à son carnet et au dossier de la brigade des moeurs, le narrateur va rouvrir pour lui-même cette affaire classée sans suite.

J'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre, que j'ai bien failli abandonner. Pour moi, les quatre-vingt premières pages ont été plates et sans peu d'intérêt. Oui, le narrateur nous plante le décor et les personnages, mais concrètement, il ne se passe rien. Ce n'est qu'après un peu de motivation que j'ai réussi à davantage apprécié ma lecture lorsque enfin, le récit rentre dans le vif du sujet.

La relation de Jean avec cette mystérieuse Dannie dont il est amoureux mais dont il ne sait rien, les fréquentations de celles-ci avec la bande de l'Unic Hotel qui vont devenir par la suite celles de Jean. La découverte pour celui-ci d'une sale affaire dont son entourage serait coupable. Jean essaye de comprendre pourquoi à l'époque il n'a pas réussi à s'en rendre compte et les circonstances atténuantes de ses camarades.

En vérité, je n'ai pas vraiment compris où l'auteur voulait en venir avec les personnages, autant pour Jean que pour la bande notamment et surtout Dannie. Tout est partiellement flou, le narrateur essaye de comprendre et en même temps ne va pas au bout des choses, il ne gratte qu'en surface. Il s'excuse en se disant qu'à l'époque il se fichait de savoir qui sont ses camarades et Dannie, qu'il les appréciait donc qu'importe qui ils sont vraiment. Alors pourquoi rouvrir cette affaire ?

Je retenterai peut-être l'expérience avec cet auteur, même si j'ai eu beaucoup de mal au départ avec ce style qui privilégie la forme au fond. Pourquoi pas lire Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier, le prix Nobel 2014 ?
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Quel ennui... Je n'ai jamais été porté par l'écriture... Ni par l'histoire... On attend que quelque chose se passe, qu'un personnage nous accroche ou se dévoile... On se dit qu'à la fin peut être... Mais rien... Dommage...

je n'ai pas lu ce roman que j'ai arrêté à la 43° page. Je n'ai pas accroché.

J'ai beaucoup moins aimé ce livre que les autres de cet auteur que j'ai eu l'occasion de lire.

Je n'ai pas réussi à vraiment rentrer dans l'histoire, je l'ai trouvé un peu confus et décousu.

Agréable et facile à lire (il m'a fallut quelques heures à le finir), j'aime beaucoup la manière d'écrire de Modiano...

Attirée par le synopsis, je n'ai finalement pas du tout accroché à cette histoire racontée par un personnage-narrateur insensible et passif. Il ne se passe quasiment rien, mise à part sa rencontre avec un groupe et une jeune femme, dont on ne connaît rien. le personnage m'a rappelé le comportement indifférent de Meursault dans "L'étranger", mais ma comparaison s'arrête là. Je n'ai perçu aucune profondeur ni dans les personnages, ni dans l'histoire.