Moi, quand un roman est censé raconter la disparition d'une gamine de 10 ans dans une forêt du Montana, je m'attends à ce qu'on me raconte la recherche effrénée de cette gamine par des sauveteurs, heure par heure, avec des descriptions du paysage, les bruits de la forêt, les animaux rencontrés, la nuit qui tombe, les températures qui baissent dangereusement et l'angoisse qui monte….
Ici, rien de tout ça !
Dans ce roman, l'accent est mis sur la psychologie des personnages et leur vie privée, mais moi, les problèmes de santé, d'alcoolisme ou de divorce du rangers, du flic de base, du gars du FBI ou du journaliste chargé de suivre l'affaire, je n'en avais rien à faire, surtout que je n'ai lu aucun autre roman de cet auteur et que je ne connais pas les protagonistes.
J'ai trouvé dommage de s'attarder autant sur cet aspect des choses aux détriment de la recherche de la gamine, ce qui fait que j'ai lu une grosse partie du livre en diagonale.
Alors, on a aussi un lourd secret de famille qui vient compliquer les choses, et des coïncidences tellement grosses que ça en est risible. Au final, un roman qui s'annonçait trépidant mais dans lequel je me suis ennuyée une bonne partie du temps.
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beaucoup de rebondissements, personnages qui sont crédibles, bien écrit, une lecture à recommander. On a hâte de connaitre la fin.
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Dès les premières lignes, le piège se referme : il est strictement impossible d’arrêter la lecture de ce roman qu’on dévore, le cœur battant et les jambes molles ! Les rebondissements se multiplient, les personnages sont crédibles et certains terrifiants, le style est d’une redoutable efficacité. Pas de répit avant le mot FIN.
Lire la critique sur le site : Chatelaine
Tom passa près de l’ancien champ de bataille de Big Hole. Si certains y voyaient l’endroit où, en 1877, l’armée américaine avait imposé la loi aux Nez-Percés, qui refusaient d’être contraints de vivre à l’étroit sur une réserve, d’autres y voyaient le lieu d’un génocide d’hommes, de femmes et d’enfants par les troupes des États-Unis.
— Je suppose que derrière tout ça certains gros bonnets de la politique tirent les ficelles...
Le gouverneur de l’État a le bras long. Il a appelé Washington, qui a appelé Sacramento, qui a appelé notre boss, qui m’a appelé. Et maintenant c’est moi qui t’appelle.
— Tu veux que je demande à une infirmière ou au médecin de venir, Isaiah ?
Parce que la loi exige que tu meures en bonne santé.
Tu pousses la victime du haut d’une falaise, et hop ! terminé. Ni vu ni connu. Pas la moindre trace de violence physique. Il ne te reste que la conscience du tueur à te mettre sous la dent. Le tueur peut avoir un mobile, mais c’est un peu maigre pour l’inculper. Sans compter que, pendant tout un moment, on n’a même pas de cadavre et que les animaux et la décomposition naturelle rendent l’autopsie inutile. Le tueur gagne sur tous les tableaux. La justice s’incline et le meurtre reste impuni.
À perte de vue se dressaient des milliers de pics enneigés qui dessinaient comme une gigantesque tarte à la crème. C’était beau et en même temps effrayant. Il n’y avait ni villes, ni maisons, ni routes. Rien. Rien que des montagnes, des rivières, des lacs et des forêts jusqu’à l’infini.
Si je me perdais là-dedans ? Comment ferait-on pour me retrouver ?
Interview de Rick Mofina (en anglais)