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EAN : 978B00OL3KLF6
Signet (30/11/-1)
4.28/5   165 notes
Résumé :
"The Shawshank redemption" (Les évadés en France) est un film de Frank Darabont, (1994) où Tim Robbins et Morgan Freeman se donnent la réplique.
Le scénario est tiré de la nouvelle de Stephen King "Rita Hayworth and Shawshank Redemption"
Deux hommes se rencontrent en prison, Tim Robbins, est Andy Dufresne, le Vice Président d'une banque de Portland, condamné à tort pour le meurtre de sa femme. Victime d'abus sexuels de la prt d'un gan à l'intérieur d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Les évadés est le titre de l'adaptation au cinéma de la nouvelle Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank, qui ouvre le recueil Différentes saisons.
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Si l'on doit évoquer le film, il fait partie des grandes réussites, bien que n'arrivant pas au niveau de la ligne verte à mes yeux, mais il ne démérite nullement.
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Mais parlons de la nouvelle. L'histoire se passe en prison et raconte l'amitié entre deux détenus, Red (le narrateur) et Andy. Stephen King ne nous épargne aucun détail sur les difficiles conditions carcérales. C'est à un livre dur, sans concessions, mais aussi passionnant.
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Et puis Andy élabore un stratagème pour s'enfuir de cet enfer. Son ingéniosité frôle le génie et on y croit dur comme fer. Les trésors d'imagination qu'il déploie apportent une certaine légèreté à ce roman très sombre.
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À noter que cette novella est écrite à la première personne du singulier, ce qui est rare chez Stephen King, mais permet de souligner avec plus d'acuité l'opposition entre l'horreur de la prison et l'idéalisme d'Andy. L'instinct de survie et l'espoir sont de fait largement exploités dans ce court récit.
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Eh bien je vais vous dire, relire cette nouvelle m'a remise d'aplomb après le dérapage précédent subi par Un visage dans la foule.
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Là, c'est du grand Stephen King.
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Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank, c'est l'histoire d'Andy Dufresne, envoyé en prison à la fin des années 40 pour un double meurtre. Comme tous les prisonniers, il se clame innocent du crime dont on l'accuse. Sauf que lui, c'est vrai. Col blanc sans histoires débarquant au milieu de criminels endurcis, il va connaître des premiers pas difficiles, apprendre, s'adapter… et s'évader (spoiler qui n'en est que la moitié d'un, rapport au film qui s'intitule Les Évadés en VF et t'annonce d'entrée le dénouement).
Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank, c'est aussi l'histoire de Red, autre détenu avec lequel Andy va se lier d'amitié. Une amitié aussi forte que longue, vu qu'en prison, tu as du temps pour nouer des relations.
Trente ans d'univers carcéral autour de ces deux personnages, Andy comme protagoniste de l'action et Red, qui est un peu son docteur Watson, comme narrateur. Deux figures essentielles : sans l'un, il n'y a pas d'histoire ; sans l'autre, il n'y a personne pour la raconter.
Tout différencie Andy et Red. L'un est blanc, l'autre est noir ; l'un est innocent, l'autre est coupable ; l'un est cultivé, l'autre est fruste ; l'un est issu de la bonne société, l'autre d'un milieu populaire. Et pourtant… Une des grandes forces du texte comme du film, c'est de parvenir à peindre avec justesse et profondeur une relation entre les deux prisonniers qui dépasse l'éternel duo que tout oppose.
Le binôme et son alchimie fonctionnent parce que rien n'est appuyé et que beaucoup de choses se passent sans en avoir l'air. Red fournit à Andy les moyens de s'évader mais sans savoir que les objets qu'il lui passe en douce serviront à une évasion. le même Red sera, sans s'en rendre compte, marqué et influencé par l'état d'esprit d'Andy, qui se contente d'être lui-même sans chercher à donner de grandes leçons à son pote. Cynique, désabusé, le vieux roublard renoue à son contact avec l'espoir (les derniers mots du roman sont on ne peut plus explicites). Cet espoir est la clé qui lui permet à son tour de sortir d'une prison qui est aussi physique que psychologique. Chacun fournit à l'autre le moyen de s'évader sans volonté délibérée de le faire.
C'est très bien rendu par le texte qui ne donne jamais l'impression de forcer le déroulement des événements juste par mécanique scénaristique. Adaptation fidèle, le film fonctionne tout aussi bien grâce à sa paire d'as que sont Morgan Freeman et Tim Robbins.


À propos du film, il n'a pas fait beaucoup de bruit à sa sortie, hormis celle d'un échec commercial cuisant en dépit d'une réussite critique indéniable (sept nominations aux Oscars, ça va quoi). Ironie du destin pour une oeuvre pénitentiaire, Les Évadés a été réhabilité auprès du public depuis sa sortie en vidéo au point de devenir culte.
Deux heures vingt de pellicule et pas une longueur, pas une scène ni un mot de trop. Il s'en dégage autant de charme à l'ancienne (la photographie rend bien l'ambiance des années 40-50) que de violence (les conditions de détention) et de retenue (dans les personnages comme dans les acteurs qui les incarnent).
Pour souligner la différence temporelle entre la prison et l'extérieur, le spectateur est laissé dans le flou. Des prisonniers, on sait peu de choses, hormis ce qu'ils font à l'instant où ils le font. Pourquoi certains sont-ils là ? Mystère. On ne sait rien des crimes qu'ils ont commis : le spectateur n'est pas là pour juger, d'autres s'en sont chargés avant.
Idem pour le calendrier. On mesure l'écoulement du temps à travers quelques indices, des cheveux gris apparaissent ici et là, les passages périodiques de Red devant la commission de libération conditionnelle, la correspondance insensée de Dufresne avec le Sénat.
Malgré une absence quasi-totale d'action de cette chronique carcérale, on se délecte de ces tranches de vie sans jamais s'ennuyer.
Les Évadés est un excellent film. Si vous n'avez pas eu l'occasion de le visionner, guettez son prochain passage à la télé, il figure au programme d'une chaîne ou l'autre tous les deux, trois mois.


Sur papier ou à l'écran, La rédemption de Shawshank est une belle histoire d'amitié centrée sur l'espoir. C'est aussi l'échec d'un système carcéral où on trouve des criminels des deux côtés des barreaux (gardiens violents, directeur tyrannique et magouilleur). Où la réclusion conduit à voir les prisonniers sortir encore plus inadaptés à la société qu'ils ne l'étaient en entrant (avec pour conséquences de replonger dans le crime ou de se suicider faute de pouvoir se réintégrer). Où la prison, loin d'assagir ses pensionnaires, fait figure d'école du crime, ce qui fera dire à Andy : “À l'extérieur, j'étais un homme honnête. (…) J'ai dû être prisonnier pour devenir un escroc.” À méditer…
Lien : https://unkapart.fr/the-shaw..
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Autant vous dire qu'en abordant Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank, le sentiment de toucher à un mythe s'était emparé de moi dans la mesure où Les Evadés constitue, probablement, l'un de mes films préférés. Un long métrage que je connais pour ainsi dire par coeur pour l'avoir vu une bonne grosse trentaine de fois : raison sans doute pour laquelle je n'avais jamais cherché à en explorer la matière première. En effet, le propre de la lecture, c'est de pouvoir, à partir de ce que nous donne l'auteur, participer à la construction d'un imaginaire partagé avec lui, sur lequel on a donc pu avoir une certaine marge de créativité. Lire une histoire dont on a vu l'adaptation cinématographique constitue donc quelque chose de frustrant puisque le réalisateur vient, bien involontairement, sans cesse court-circuiter notre relation avec l'auteur. Bref, c'est comme partager un plan à trois avec l'ex de votre moitié : vous savez que vous y avez pleinement votre place, mais ne pouvez pas vous empêcher de vous sentir exclu du truc.

Alors, bien que le risque de frustration soit mathématiquement proportionnel au nombre de visionnage, Franck Darabont ayant eu, comme je vous l'ai expliqué, tout loisirs de me priver de toute possibilité de construire quoique ce soit avec Stephen King, et bien que l'édition que j'ai choisi ait mis en couverture Tim Robbins et Morgan Freeman, dont les traits seront obligatoirement, tout du long des 94 pages, ceux d'Andy Dufrenes et de « Red », et bien, malgré tout cela, j'ai éprouvé un énorme plaisir à redécouvrir cette histoire et à partager ce plan à trois avec Stephen King et Franck Darabont, ce qui n'avait pourtant pas été le cas avec La Ligne Verte, que j'avais là aussi vu et adoré avant de découvrir la nouvelle.

Mais qu'en est-il du pitch, pour ceux qui seraient passés à côté du film ? Certains vous diront que cette nouvelle raconte l'histoire d'Andy Dufresnes, un banquier condamné à perpétuité pour le meurtre de sa femme et de son amant. Personnellement, et c'est encore plus vrai après lecture, Les Évadés – et donc Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank – raconte l'histoire d'Ellis Boyd Redding, alias « Red », condamné à purger trois fois la perpétuité. En effet, si l'histoire d'Andy Dufresnes et, cessons le suspense, de son évasion constitue le fil rouge de cette nouvelle, c'est avant tout pour Red, en tant que narrateur, l'occasion de nous dépeindre l'univers carcéral qui fut le leur pendant trois décennies (entre 1948 et 1977) : un univers sombre et violent dans lequel dénote complètement le personnage d'Andy Dufresnes qui, déjouant tous les pronostics, parvient à y trouver sa place et à y apporter un peu de lumière et d'espoir, comme s'il était l'allégorie de la Liberté. Mais par le biais d'Andy Dufresnes, « Red » nous permet surtout de découvrir le cheminement qui est le sien vers une certaine forme de rédemption.

En cela, que ce soit celui de la nouvelle ou celui de son adaptation cinématographique, les titres sont très révélateurs. En effet, là où il n'y a en réalité qu'un seul et unique évadé, le film utilise le pluriel, tandis que le roman parle de rédemption là où il n'y a en fait que pour « Red » que celle-ci soit possible.

Ce qui est très marquant, à la lecture de la nouvelle, c'est que l'adaptation en est très fidèle, la voix de Morgan Freeman – en tout cas celle de Benoît Allemane, son doubleur – résonnant tel un écho à la lecture de nombreux passages. Là où le plaisir s'est principalement manifesté, c'est justement dans cette navette que je n'ai cessé de faire entre ce que je lisais et son adaptation à l'écran, entre les anecdotes de Stephen King qui sont devenues des arcs narratifs à part entière pour Franck Darabont ou, au contraire, ces informations données par l'auteur sur certains de ses personnages qui ont été réduites à de simples allusions par le réalisateur. Davantage que de me sentir exclu dans cette relation à trois, j'ai eu l'impression d'être à la fois le complice de Stephen King et Franck Darabont. J'ai vu, a posteriori, tous les clins d'oeil à côté desquels je suis passé lors de mes nombreux visionnages, ce qui m'a irrémédiablement donné envie de revoir le film.

Mais oublions Les Evadés ! Oublions Franck Darabont, Tim Robbins ou encore Morgan Freeman pour revenir à Stephen King. Si ce dernier a de quoi attiser ma curiosité, in fine, les rares fois où je m'y suis attelé, ça n'a jamais « matché ». le style de Stephen King m'a toujours posé problème sans que je ne parvienne jamais vraiment à l'identifier. Mais je dois dire que, pour le coup, ça a véritablement « matché ». Sans doute mon affection pour le film et l'histoire m'ont-elles mises dans de meilleures dispositions. Sans doute la voix de Benoît Allemane et celle de Morgan Freeman ont-elles donné aux mots de Stephen King une musicalité à laquelle je n'avais, jusque-là, pas prêté l'oreille. Sans doute le récit à la première personne, visiblement chose rare chez King, m'a-t-il aidé à mieux m'approprier son style à moins que ce ne soit King qui ait été contraint d'adapter son style à la narration.

Ce point constitue d'ailleurs l'une des forces de la nouvelle par rapport au film, même si j'ai l'impression d'enfoncer une porte ouverte à coup de bulldozer. En effet, si dans les deux cas l'histoire nous est contée du point de vue de « Red », de part la nature même du cinéma, le film nous amène obligatoirement à objectiver ce point de vue, par le truchement de la caméra. Et j'en reviens donc à cette relation avec l'auteur que j'ai finalement pu nouer, découvrant véritablement cette histoire sous l'unique point de vue de « Red », ce qui m'éloigne d'Andy Dufresnes dont il est désormais le seul intermédiaire. Les deux personnages y gagnent considérablement en force et en puissance, l'histoire prenant des airs de conte pour adulte dont le réalisme tranche avec le genre fantastique sur lequel Stephen King s'est pourtant forgé sa réputation.
Lien : https://www.dinoscope.photo/..
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J'avoue, ce coup-ci je n'ai pas grand-chose à dire. En même temps, ce livre est un chef-d'oeuvre. Bien que ce ne soit pas un livre horrifique, ma lecture m'a provoqué un bon nombre de frissons tant celle-ci était plaisante et enivrante.
Les personnages sont émotionnellement intéressants et celui d'Andy Dufresne me fascine d'autant plus qu'il est innocent et accepte avec une certaine sérénité sont internement à la prison de Shawshank. Et malgré les coups-bas de certains prisonniers, malgré les coups-bas des directeurs et gardiens de prisons, celui-ci reste lui-même : souriant, sûr de lui et propre jusqu'au bout des ongles. Son audace m'a immédiatement plu, tout comme la bienveillance de Red. Il n'y a rien à dire, qu'importe le thème ou l'histoire, Stephen King sait nous faire voyager.

Je lu très rapidement ce livre car il est court, mais avec la voix française de Morgan Freeman pour la narration en tête, l'effet est tout autre. En effet, dans le livre la narration est faite par Red qui est incarné dans le film par Morgan Freeman. Et autant le dire, la plume de Stephen King rehaussée par la voix française d'un des acteurs les plus connus dans le monde rend la chose magnifique et on ne peut qu'être conquis (ou pour ma part, conquise).
D'ailleurs il y a quelques différences entre le livre et le film qui sont intéressantes car superbement posées. D'un côté, Stephen King nous pose trois directeurs différents durant le séjour d'Andy Dufresne pendant que Frank Darabond, le réalisateur, nous mélange les trois directeurs dans un seul personnage (le dernier présent dans le livre). Également, certains protagonistes que King ne fait que mentionner par-ci, par-là, ont leur propre moment de gloire dans le film. Et surtout les deux fins se ressemblent sans se ressembler. Comment ça ? La narration reste là-même, cependant, là où Stephen King vous laisse une fin ouverte vous permettant de vous demander ce qui va advenir de Red et de Andy Dufresne, Frank Darabond vous donne une fin concrète sans ouverture mais en gardant les paroles de Red écrites par Stephen King.

En fait, je dirais que ces deux oeuvres se complètent et elles sont à lire et à regarder.
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« Les évadés » est l'un de mes films préférés. Je l'ai découvert parce que je suis une grande fan de Morgan Freeman, et à chaque fois que le générique mentionne qu'il s'agit d'une adaptation de Stephen King, j'en suis surprise ! Etant donné qu'Albin Michel Jeunesse édite la plupart de ses nouvelles en « romans one shot », je me suis procurée ce récit.

J'ai été étonnée par le fait que cette histoire soit si courte, à peine 180 pages ! On y lit le récit de Red (Morgan Freeman dans le film), qui nous relate l'histoire d'Andy Dufresne, un homme qui se retrouve à purger sa peine en prison, à perpétuité, pour l'assassinat de sa femme et de son amant.

Comme toujours, il m'est difficile de donner mon avis sur une histoire que je connaissais déjà, et je vais comparer un peu avec le film…

Dans le film, j'ai toujours interprété le titre, « Les évadés », avec cette bibliothèque qui se construit dans la prison, sous la supervision d'Andy. Ces gens s'évadent via les livres. le film, d'après mes souvenirs, est fort basé sur cette bibliothèque. Tandis que dans le roman, qui est si court, tout cela est fort résumé, « survolé », et je n'ai pas ressenti cette sensation de liberté par les livres.

On y suit aussi, toujours dans le film, une bande de potes, unie par ce qu'ils vivent en prison. Malgré l'horreur qui peut survenir (notamment les viols), ces gens peuvent compter sur leur clan, leur bande, et vivre de chouettes moments, si je puis dire. Dans le bouquin, j'ai l'impression que tout tourne autour de Red et Andy… le film développe merveilleusement bien cette courte histoire !

Malgré ces commentaires entre le film et le livre, qui peuvent sembler négatifs, j'ai aimé suivre le récit de Red. J'avais l'impression qu'un papy me contait son histoire, c'était sympa, apaisant.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Je ne pourrais pas m'en tirer à l'extérieur. Je suis devenu un mec intégré à la prison, comme dit. Ici je suis celui qui peut tout trouver, ouais. Mais dehors, n'importe qui peut le faire.
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L'expérience humaine connaît trois degrés principaux, à mon avis. Le bon, le mauvais et l'horrible. Plus on descend dans les ténèbres de l'horreur, plus on a du mal à faire des nuances.
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Certains oiseaux ne sont pas faits pour être mis en cage, c'est tout. Leurs plumes sont trop colorées, leur chant trop libre et trop beau. Alors on les laisse partir, ou bien ils s'envolent quand on ouvre la cage pour les nourrir. Une part de vous, celle qui savait au départ qu'il était mal de les emprisonner, se réjouit, mais l'endroit où vous vivez se retrouve après leur départ d'autant plus triste et vide.
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Malgré les problèmes qu'il avait, il continuait à vivre. Il y en a des milliers qui ne le font pas, ne le veulent pas, ne le peuvent pas, et beaucoup ne sont pas en prison, en plus.
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Mais ce n'est pas un bout de papier qui suffit à faire un homme. Et ce n'est pas la prison qui suffit à le briser.
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