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Citations sur L'École des femmes (132)

Arnolphe
Oh ! Comme les enfants croissent en peu d’années !
J’admire de le voir au point où le voilà, après que je l’ai vu pas plus grand que cela.
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En un mot, qu'elle soit d'une ignorance extrême :
Et c'est assez pour elle, à vous en bien parler,
De savoir prier Dieu, m'aimer, coudre et filer.

Arnolphe, Acte I-Scène d'exposition.

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J'étais aigri, fâché, désespéré contre elle,
Et cependant jamais je ne la vis si belle ;
Jamais ses yeux aux miens n'ont paru si perçants,
Et je sens là-dedans qu'il faudra que je crève,
Si de mon triste sort la disgrâce s'achève.
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Vous savez mieux que moi, quels que soient nos efforts, Que l'argent est la clef de tous les grands ressorts, Et que ce doux métal qui frappe tant de têtes, En amour, comme en guerre, avance les conquêtes.
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Agnès:

Il jurait qu’il m’aimait d’une amour sans seconde,
Et me disait des mots les plus gentils du monde,
Des choses que jamais rien ne peut égaler,
Et dont, toutes les fois que je l’entends parler,
La douceur me chatouille et là-dedans remue
Certain je ne sais quoi dont je suis toute émue.
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ARNOLPHE

Toute personne simple aux leçons est docile

(Acte III, scène III, Folio, p.145)
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ARNOLPHE

Fort bien est-il au monde une autre ville aussi
Où l'on ait des maris si patients qu'ici ?
Est-ce qu'on n'en voit pas, de toutes les espèces.
Qui sont accommodés chez eux de toutes pièces ?
L'un amasse du bien, dont sa femme fait part
À ceux qui prennent soin de le faire cornard ;
L'autre un peu plus heureux, mais non pas moins intâme
Voit faire tous les jours des présents à sa femme,
Et d'aucun soin jaloux n'a l'esprit combattu,
Parce qu'elle lui dit que c'est pour sa vertu.
L'un fait beaucoup de bruit qui ne lui sert de guère: ;
L'autre en toute douceur laisse aller les affaires,
Et voyant arriver chez lui le damoiseau,
Prend fort honnêtement ses gants et son manteau.
L'une de son galant, en adroite femelle,
Fait fausse confidence à son époux fidèle,
Qui dort en sûreté sur un pareil appas,
Et le plaint, ce galant, des soins qu'il ne perd pas ;
L'autre, pour se purger de sa magnificence,
Dit qu'elle gagne au jeu l'argent qu'elle dépense ;
Et le mari benêt, sans songer à quel jeu,
Sur les gains qu'elle fait rend des grâces à Dieu.
Enfin, ce sont partout des sujets de satire :
Et comme spectateur ne puis-je pas en rire ?
(Folio, p.102-103)
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Écoute seulement ce soupir amoureux,
vois ce regard mourant, comtemple ma personne,
et quitte ce morveux et l'amour qu'il te donne.
C'est quelque sort qu'il faut qu'il ait jeté sur toi,
et tu seras cent fois plus heureuse avec moi.
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Acte III, scène 2

ARNOLPHE

Le mariage, Agnès, n’est pas un badinage.
A d’austères devoirs le rang de femme engage,
Et vous n’y montez pas, à ce que je prétends,
Pour être libertine et prendre du bon temps.
Votre sexe n’est là que pour la dépendance:
Du côté de la barbe est la toute-puissance.
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Arnolphe
Mon visage, friponne,
Dans cette occasion rend vos sens effrayés,
Et c'est à contrecoeur qu'ici vous me voyez;
Je trouble en ses projets l'amour qui vous possède.
(Agnès regarde si elle ne verra point Horace.)
N'appelez point des yeux le galant à votre aide,
Il est trop éloigné pour vous donner secours.
Ah! ah! si jeune encor, vous jouez de ces tours!
Votre simplicité, qui semble sans pareille,
Demande si l'on fait les enfants par l'oreille,
Et vous savez donner des rendez-vous la nuit,
Et pour suivre un galant vous évader sans bruit.
Tudieu comme avec lui votre langue cajole!
Il faut qu'on vous ait mise à quelque bonne école.
Qui diantre tout d'un coup vous en a tant appris?
Vous ne craignez donc plus des trouver des esprits?
Et ce galant la nuit vous a donc enhardie?
Ah! coquine, en venir à cette perfidie!
Malgré tous mes bienfaits former un tel dessein!
Petit serpent que j'ai réchauffé dans mon sein,
Et qui, dès qu'il se sent, par une humeur ingrate,
Cherche à faire du mal à celui qui le flatte!
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