Les fourberies de Scapin

J'ai dû lire pas mal de pièces de Molière durant ma scolarité, mais Les fourberies de Scapin n'en faisait pas parti. du coup, quand j'ai vu qu'elles étaient disponibles en ebook, je me suis dit : pourquoi pas ! Je garde un très bon souvenir de mes lectures de ce grand auteur français et cela allait très bien avec mon petit challenge de lecture de classiques.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, n'ayant même pas lu le résumé. Comme c'est une pièce de théâtre, on entre directement dans l'action et j'avoue avoir été un peu perdue au début mais ensuite tout se met en place assez facilement.

Les riches en prennent plein pour leurs grades, soit incapables de se tirer d'un mauvais pas sans leur serviteur, soit trop aveugles et facilement manipulables pour ne pas voir les mauvais tours qu'on leur joue. Les fils des deux bourgeois par qui tout commence nous sont dépeints comme de jeunes mignons mais ils sont amoureux et tiennent à faire beaucoup de choses pour leurs promises. Les pères, eux, sont gonflés d'orgueil, pingres et malléables. Les jeunes s'en retrouvent assez attendrissants, quant aux plus âgés, on ne souffre nullement de les voir subir les dites fourberies de Scapin.

Scapin, d'ailleurs, est sans aucun doute, le pilier de cette farce. Intelligent, manipulateur et fourbe, il n'en reste pas moins un personnage que l'on apprécié tout de suite. le pauvre, en fin de compte, se bat d'une certaine façon pour la justice : celle de l'amour mais aussi celle des affronts qu'il subit. N'allons pas en faire un héros pour autant, mais il a le mérite de nous faire rire.

Entre malentendus, tournures de phrases, embobinages, petites manipulations, la pièce se lit vite et avec le sourire. C'est frais, intelligemment bien tourné, comique sans rentrer dans le potache. Un bon moment comme de coutume avec Molière.

Les fourberies de Scapin font les délices de tous les amateurs de théâtre et de tous les collégiens, avec une pièce rythmée et burlesque faisant la part belle au jeu des acteurs, notamment dans la fameuse scène du sac.

Cette pièce peut être qualifiée de comédie d'intrigues, même si au final l'intrigue est assez simple avec un dénouement qui pourrait presque paraître bâclé. Elle est fortement inspirée par une pièce latine, mais on sent aussi l'influence de la farce médiévale et surtout de la Commedia dell'Arte.

Le principal intérêt de la pièce, au-delà des scènes comiques, réside dans le personnage de Scapin, le valet rusé dont les fourberies donnent son titre à l'oeuvre. Ce n'est néanmoins pas le personnage de Molière le plus attachant à mon sens.

A noter que c'est dans cette pièce que l'on trouve la réplique mythique: "Mais que diable allait-il faire dans cette galère?"

Une des plus célèbres comédies de Molière dans laquelle on suit avec amusement les aventures de Scapin, valet fourbe qui cherche à aider deux jeunes couples en proie à des pères tyranniques. L'intrigue peut paraître invraisemblable. L'effet est notamment accentué par un comique de situation, de gestes et de mots très présent tout au long du récit. Mais cette intrigue est plutôt bien construite et on prend donc beaucoup de plaisir à suivre les péripéties de ce sacré fourbe.

Les fourberies de Scapin est une comédie vraiment très divertissante où Molière utilise son personnage principal, Scapin, pour dénoncer toute sorte d'abomination de son époque. Ainsi le valet utilise ses charmes pour aider Octave et Léandre à se marier librement tout en cherchant à soutirer de l'argent aux pères de ses derniers. Bref cette pièce est vraiment très drôle tout autant à lire, à regarder, qu'à jouer.

Comme beaucoup, j'ai découvert Molière au collège (celui ci en 5ème Orange, mon nom tracé d'une écriture pas encore très élégante). Il me semble que c'est la première pièce de théâtre étudiée. Bravo à mon professeur de l'époque, Scapin est le personnage parfait pour intéresser des jeunes élèves. Je gardais souvenir des grandes lignes, des traits de caractère des personnages mais comme pour grand nombre de textes étudiés en classe, je pense qu'à cet âge là nous n'avons pas la maturité nécessaire pour déceler l'implicite et lire entre les lignes. C'est pour cette raison qu'une relecture est une bonne idée, il serait dommage de passer à côté de ce genre d'oeuvres et d'en saisir toute la puissance.

Sacré Molière de nous avoir légué une telle pièce : une bonne petite farce efficace à grands coups de bâton, de malice, et supercheries...
Quand deux jeunes hommes ont voulu se marier (ou du moins se fiancer pour l'un d'eux) dans le dos de leur père, les voilà bien dans l'embarras lorsque ceux-ci reviennent pour leur annoncer leur futur mariage.
Ils appellent à la rescousse Scapin, ce valet sympathique et quelque peu fourbe pour leur annoncer le choix de leurs fils.
Un bon moment passé à lire cette pièce et les pitreries de Scapin sont hilarantes !

J'avais lu cette pièce de théâtre au lycée et je me souviens vaguement d'avoir apprécié la lecture mais de ne pas avoir compris grand-chose et comme en ce moment j'avais envie de me remettre à la lecture de pièce de théâtre j'ai pris celle-ci.
Je dois reconnaître que mon avis est le même qu'au lycée à savoir que j'ai apprécié ma lecture mais que je n'ai pas compris grand-chose à la pièce de théâtre.
La pièce est assez drôle mais si je n'ai pas compris c'est que mon esprit ne doit pas être branché théâtre, ce qui est dommage je trouve car c'est un genre que j'aimerais vraiment bien découvrir.
D'ailleurs si vous avez des pièces de théâtres à me conseiller je suis preneuse avec plaisir.

Un bon souvenir que l'étude des pièces de Molière vues au collège à l'époque où Roger Coggio les adaptait (magistralement) au cinéma.
De beaux souvenirs de deux époques, celle où furent créées ces pièces et celle, insouciante, où j'en fis la connaissance.
Un moment toujours agréable.

J'ai trouvé les fourberies de ce filou de Scapin très drôles.
Dans cette pièce, Molière maîtrise plus que jamais l'art du quiproquo. Ceci dit, cette pièce m'a parue plus longue...La lecture est plus laborieuse que pour ses autres pièces, qui sont plus aérées.
Je pense que j'aurais pris plus de plaisir à la voir jouer qu'à la lire. Cela ne m'empêchera pas d'en utiliser des extraits pour mes prochains stages, puisque les "fourberies de Scapin" n'en sont pas moins très amusantes.

J'aime bien cette collection chez Larousse car ses dossiers et analyses permettent de bien comprendre les classiques, ce n'est jamais une "simple" lecture.