Pensive, Josette regarde un bateau s'éloigner à l'horizon. Elle rêve à nouveau de partir à l'aventure, de traverser les océans avec Di Caprio sur le Titanic. Et tant pis s' il coule. Vaut mieux faire naufrage avec Leonardo que de rester le cul sur la plage avec un péquenot.
Il était branque et pochetron mais il était pas mauvais le père. C’est juste qu’il n’avait pas reçu d’amour lui non plus. Ni de sa mère, ni de sa femme. Sa daronne, elle l’avait jeté dans une poubelle dès la naissance. Même pas une période d’essai. Rien.
Faites pas attention, il n’a pas toutes les frites dans le même cornet.
La grossièreté, c’est pas de causer comme un pilier de comptoir, mais c’est d’avoir un langage châtié et de foutre la planète en l’air en remplissant des piscines alors que des mômes meurent de soif.
De Vogel entend le cri des mouettes. On dirait qu'elles se fichent de sa tronche. En lançant chaque pelletée sur l'enflure, c'est à la vieille qu'il pense. Il s'imagine l'enterrer avec son pourri et ça lui donne du cœur à l'ouvrage.
C'est en regardant la poubelle à roulettes par la fenêtre tout en ruminant sa rancoeur qu'il a soudain un éclair d'intelligence, comme ça lui arrive tous les dix ans.
On peut se louper dans la vie et se retrouver dans les mêmes rêves.
- Mon crétin de mari disait que j'assurais pire qu'une pompe à purin.
- Un poète!
- De son vivant, j'sais pas, mais là, c'est sûr qu'il est rongé par les vers.
Ce sont des anges.Les femmes,c'est comme le bon vin.Ça doit prendre de l 'âge pour devenir buvable .
-C'est vrai,approuve Einstein,ma femme ne m'a jamais sculpté le macaroni comme elle.
-Normal,fait Gigi,t'as vu sa gueule?On dirait un stérilet.