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Les folles enquêtes de Magritte et... tome 1 sur 7
EAN : 9782221250204
312 pages
Robert Laffont (06/05/2021)
  Existe en édition audio
3.81/5   433 notes
Résumé :
La nouvelle pépite du cosy mystery dénichée par La Bête noire : Les Folles enquêtes de Magritte et Georgette. Une série d’enquêtes inédites menées par le peintre René Magritte et sa femme, Georgette.
C’était au temps où Bruxelles bruxellait...

À l’arrêt du tram, le célèbre peintre René Magritte, chapeau boule, costume sombre et pipe au bec, a une vision étrange : une jeune femme en robe fleurie, debout à côté de son corps ! Il en parle à George... >Voir plus
Que lire après Les folles enquêtes de Magritte et Georgette, tome 1 : Nom d'une pipe !Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (128) Voir plus Ajouter une critique
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sur 433 notes
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Nadine Monfils, autrice berge que je lis pour la première fois, réussit, dans Les Folles enquêtes de Magritte et Georgette, Nom d'une pipe !, à redonner vie au grand peintre et à lui faire côtoyer l'immense Jacques Brel.
Tout au long de ma lecture, j'ai savouré quantité d'expressions et de mots qui m'ont bien mis dans l'ambiance, au coeur de Bruxelles. L'homme au chapeau boule, René Magritte, et Georgette, son épouse, adorent enquêter, aller plus loin que le classement sans suite dont se satisfait trop vite la police. Jefke, leur ami, commissaire de police, apprécie particulièrement leur aide.
Magritte a écrit des romans policiers sous pseudo, Georgette s'attache aux moindres détails souvent très révélateurs et voilà qu'une femme, Madeleine Dutilleul, est retrouvée poignardée après avoir tenté de rencontrer un amant bien mystérieux lui donnant rendez-vous par lettre.
Puis c'est au tour de Rosa de recevoir le même genre de lettre avant que se produise le même scénario macabre. René Magritte qui adore les énigmes, le mystère, est servi !
Au fil de l'enquête de René et Georgette où l'humour est constamment présent, j'ai adoré apprendre quantité de détails authentiques sur la vie du célèbre peintre qui avait quinze ans de plus que son épouse. Nadine Monfils parle de ses tableaux, de ses habitudes, des réactions de ses contemporains.
Après Madeleine et Rosa, voici Mathilde, une orpheline qui travaille chez un brocanteur. Avec ces prénoms, c'est Jacques Brel qui s'impose car Mathilde est obnubilée par cet immense artiste. Un retour en arrière, quelques mois plus tôt, permet de mieux faire connaissance avec cette Mathilde qui avait été confiée à une religieuse, soeur Louise, devenue Maria Martin. Cette femme, au lieu de donner de l'amour aux orphelines qui lui étaient confiées, leur infligeait des sévices.
Peu à peu, René, avec Georgette, son « p'tit bibi », son « petit poulet », réussit à élucider tous ces mystères.
Nom d'une pipe ! Les Folles enquêtes de Magritte et Georgette, est un roman policier hors normes, très original. J'ai souri très souvent malgré le contexte tragique de l'histoire car Nadine Monfils réussit parfaitement à créer une ambiance, une atmosphère unique, certes désuète mais ô combien savoureuse !

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Quand j'ai commencé à lire le premier épisode des Folles enquêtes de Magritte et Georgette, j'étais loin de me douter de l'aventure que Nadine Monfils allait me faire vivre.
Avec Nom d'une pipe !, titre évoquant l'une des oeuvres majeures, du moins la plus connue, du peintre René Magritte, l'auteure belge nous fait vivre une enquête palpitante, à la recherche de celui ou celle qui a commis un double meurtre, celui de deux jeunes femmes Madeleine, puis peu de temps après, Rosa.
Tout débute lorsque le célèbre peintre René Magritte, chapeau boule et costume foncé, en allant retrouver ses copains, la fameuse bande des surréalistes, pour une partie d'échecs et quelques bières bien mousseuses, a une vision étrange : une jeune femme aux longs cheveux blonds, avec une robe à fleurs attendant le tram, debout à côté de son corps. Après en avoir causé à ses amis, pour le moins assez dubitatifs, il en parle à son épouse Georgette puis l'immortalise dans un tableau.
Quelques jours plus tard, un gros titre dans le journal lui apprend qu'une jeune femme a été retrouvée poignardée. Sous l'article, se trouve la photo de la femme qu'il avait dessinée avec sa robe à fleurs.
Il y voit comme un signe : « Cette affaire était comme le point de départ d'une nouvelle mission. En dehors de la peinture, il allait désormais mener des enquêtes ». Sa femme Georgette le secondera et saura parfaitement l'orienter dans ses recherches, aidé également par son pote Joseph, dit Jefke qui travaille à l'Amigo, le commissariat près de la Grand-Place de Bruxelles.
C'est une super idée que d'avoir fait mener cette enquête par deux personnes réelles, dont Magritte le célèbre peintre, dans une fiction !
C'est un thriller palpitant par l'intrigue dans laquelle sont faites de nombreuses références à l'oeuvre de l'artiste, mais c'est aussi tellement plus que cela.
C'est dans l'intimité du foyer Magritte que Nadine Monfils nous fait pénétrer, auprès de ce couple qui vit une belle histoire d'amour avec une complicité de chaque instant, partagée tout de même avec Jackie, surnommée Loulou que René sort chaque matin, « pour faire pipisse ». En nous racontant son enfance, sa rencontre avec Georgette, leur vie quotidienne, simple, elle nous le rend ainsi très proche, presque un ami, et nous donne accès à son univers pictural, ses manies, ses rituels, lui donnant la parole pour expliquer comment peuvent naître ses peintures. L'une, le Brasier est particulièrement bien analysée et de surplus, incorporée à l'enquête.
Si le portrait de René Magritte est remarquable, il est un autre Belge qui est largement évoqué dans cette enquête, et pour cause, il en est l'une des clefs, c'est le Grand Jacques, Jacques Brel !
L'un des grands moments du bouquin est justement la rencontre entre ces deux immenses talents, à la terrasse du Métropole, l'endroit le plus prestigieux de Bruxelles, même si, à la connaissance de l'écrivaine, cette rencontre n'a pas eu lieu, mais aurait pu ...
Et comment parler de Magritte, de Brel, de Bruxelles, sans faire référence à la Belgique et à tout ce qui en fait sa saveur, à savoir ses bières, ses chocolats, son parler et son art de vivre, la magie et le quotidien des lieux, Nadine Monfils l'a fait de manière très brillante.
De nombreuses anecdotes émaillent le roman. Est fait entre-autre allusion à l'église baroque Saint-Loup à Namur qui avait vu chuter Baudelaire. Il est même fait référence à L'auberge rouge de Peyrebeille, cette accueillante auberge ardéchoise dont la sanglante tenancière égorgeait ses hôtes pour les détrousser et ensuite les couper en morceaux avant de les faire disparaître dans le fourneau.
Comme vous l'aurez compris en me lisant, j'ai été happée dès les premières lignes par cette mystérieuse Madeleine qui ne tarde pas à être assassinée, départ d'un palpitant roman policier dont l'intrigue est dénouée, excusez du peu, par Magritte himself et sa femme Georgette.
Nom d'une pipe ! est un livre drôle, savoureux, instructif, original, pétillant où le suspense est maintenu de bout en bout, un livre surréaliste !
Je remercie avec chaleur, les éditions Robert Laffont (La bête noire) et Lecteurs.com qui, dans le cadre des Explorateurs du polar, m'a permis de vivre des moments intenses.

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Étonnante vision dont fut témoin René Magritte, celle d'une femme, cheveux blonds et robe fleurie, à côté de son fantôme. Si ses amis du bistrot se moquèrent gentiment de lui, le peintre en fut bouleversé, sans en comprendre la raison. Avec l'espoir de la recroiser, il emprunta le même tram qu'elle. En vain... Aussi, se mit-il à la peindre au grand désarroi de son épouse, Georgette, jusque là son unique modèle. Ce ne fut qu'un matin, plus tard, après avoir sorti le chien, que cette dernière l'interpela par la cuisine. Aussitôt, elle lui tendit le journal annonçant, en titre, le meurtre d'une jeune femme, poignardée. En dessous, une photo. La même femme qu'il avait peint avec sa robe fleurie. Y voyant un signe, Magritte contacta son ami, Joseph, qui travaillait à l'Amigo, le commissariat près de la Grand-Place, sous prétexte d'idées pour un roman qu'il voulait écrire. Aussi en apprenait-il plus sur la victime. Il s'agissait de Madeleine Dutilleul, elle avait été retrouvée avec un bouquet de lilas sous sa robe et une lettre d'amour dans son sac. Avec l'aide de Georgette, René décida de jouer les détectives...

« Nom d'une pipe ! », en référence, évidemment, au célèbre tableau de René Magritte, donne le titre à ses (premières) folles enquêtes de Magritte et Georgette. le peintre délaisse quelque peu ses pinceaux pour, se découvrant l'âme d'un enquêteur parce que féru d'histoires de détectives, se lancer à corps perdu dans la résolution d'un terrible meurtre. Sa chère et tendre, à ses côtés et jamais avare de bons conseils, va l'aider dans ce sens. Porté par un duo atypique, pétillant et touchant, et des personnages secondaires hauts en couleurs, notamment Jacques Brel qui intervient, bien malgré lui, dans le dénouement de l'enquête ou encore Bruxelles, personnage à part entière, ce roman policier, un brin suranné, se révèle tout aussi jouissif, décalé qu'original. En effet, Nadine Monfils entremêle joliment et habilement les bons mots et les jolis mots et nous plonge dans une ambiance cosy tout à fait délectable. L'on appréciera aussi les vraies anecdotes et les nombreux tableaux cités de Magritte.
Un roman haut en couleurs !
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Quel régal!!

Cela fait un moment que j'apprécie particulièrement l'écriture de Nadine Monfils.
Mais ici avec ce couple, elle a encore réussi à me rendre encore plus "fan".

J'aime le côté déjanté de l'auteure et je suis agréablement surprise de voir que son scénario tient absolument la route... sans être trop dans le loufoque.

En tout cas ce roman est un véritable hommage a la Belgique. Rien n'y est laissé au hasard, ni ses grands hommes, ni ses villes, ni sa gastronomie (a tel point que les enfants ont eu droit aux tomates crevettes... a ma sauce car les crevettes grises sont chose rare ici), et les belgicismes un réel plaisir a lire
Je me suis retrouvée gamine avec ma grand mère dans le plat pays qui est en le mien... et ça ça n'a pas de prix.

Donc comme je disais ce roman a la saveur du cuberdon, souvenir d'enfance, et puis le régal d'un polar qui tient la route avec une écriture pleine d'humour et addictive. Sans compter sur les personnages qui sont très travaillés et sympathiques.
Il faut absolument lire les notes car soit elles sont instructives , soit elles sont pleine d'humour.
En tout cas l'auteure a fait des recherches et maîtrise son sujet a la perfection.
J'ai enchaîné directement avec le tome 2.

Je doute de mon objectivité , mais je pense que ce polar ne peut que plaire aux amateurs de policier "soft".

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René Magritte et Georgette sa femme revivent en tant que détectives privés sous la plume de Nadine Monfils.
Magritte vit à Bruxelles à la belle époque de la première moitié du 20ème siècle.
Intéressé par les histoires policières, il va être servi.
Alors qu'il observe une jeune dame qui attend le tram , il apprend qu'elle est assassinée deux jours plus tard après avoir reçu des lettres d'amour.
Elle s'appelle Madeleine et sous sa robe, on retrouve un bouquet de lilas. Ici démarre le parallèle avec les chansons de Jacques Brel dont les paroles de chansons nous accompagnent à travers tout le livre.
René partage les nouvelles avec son ami Jefke, un policier de Bruxelles mais il ne lui dit pas tout car il veut aussi faire sa propre enquête avec l'aide de Georgette, sa femme bien-aimée, à la manière d'un détective privé.
Rosa, modiste se fait assassiner deux jours plus tard après avoir elle aussi reçu des lettres enflammées avec des références à une chanson de Jacques Brel.
Tout accuse le mari de Madeleine mais l'affaire se complique aussi bien dans les faits que dans les personnages.
Le langage bruxellois et les habitudes de vie de cette époque sont très amusants.
Nadine Monfils peut paraître très fantaisiste mais elle glisse des passages sur sa façon de voir la vie, ses idées qui sont désarmantes et magnifiquement exprimées.
J'ai beaucoup aimé le roman de Nadine Monfils que je lisais pour la première fois.
Je connais son origine belge , je sais qu'elle vit à Montmartre après l'avoir entendue dans des interviews mais je ne savais pas à quel point elle était encore imprégnée de la culture populaire bruxelloise qui est bien charmante.
L'auteure a obtenu l'autorisation de la fondation Jacques Brel pour publier des extraits de ses chansons.
Elle connaît les tableaux de René Magritte sur le bout des doigts et grâce aux détails qu'elle me donnait, j'ai pu faire des recherches sur Internet et les retrouver.
Un point important à noter : quand l'auteure invente un fait, elle le signale en bas de page mais elle signale aussi des éléments réels.
Une lecture bien intéressante et très vivante.
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critiques presse (1)
LeSoir
28 mai 2021
Nadine Monfils fait du peintre et de sa femme des détectives dans « Les folles enquêtes de Magritte et Georgette », et on s’amuse beaucoup.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (216) Voir plus Ajouter une citation
Comme la femme de ménage venait le jeudi, même rituel depuis près de vingt ans, il fallait que tout soit nickel. Parce que vu son âge, pas loin du plongeon de la retraite, Carmen estimait qu'elle en avait assez fait et qu'elle avait bien mérité de souffler un peu. Sa mission était devenue celle d'inspectrice des travaux finis. Elle était montée en grade. Dès qu'elle se pointait, elle examinait les lieux, passait un doigt sur les meubles et réprimandait sévèrement Georgette si la moindre poussière venait ternir son vernis à ongles. Par chance, elle ne se baissait pas pour regarder en dessous. Trop fatigant, et ça donne des courbatures. Une fois l'examen terminé, elle se vautrait dans le canapé et allumait la télé en attendant sa jatte de café à l'heure du goûter, avec un spéculoos, obligé !
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Note de l'auteur

René Magritte m'accompagne depuis longtemps. Passionnée par sa peinture et son univers étrange, j'ai eu la chance de rencontrer sa femme Georgette, il y a des années, et d'être allée dans leur maison de la rue des Mimosas à Schaerbeek-une des communes de Bruxelles-, celle-là même dont je parle dans ce roman (...) Magritte, c'est une longue histoire d'amour...(...)
D'aucuns l'imaginent en sage petit-bourgeois peignant des choses qui contrastent avec son apparence. Mais justement, ne vous y fiez pas !
Fruit de longues recherches, cette série déjantée, pleine de suspens et truffée d'anecdotes vraies dès qu'il s'agit de personnes ayant existé, est à l'image de ce qui nous unit, Magritte et moi: notre Belgique natale. Toutes les réflexions de René Magritte sur la vie et la peinture sont de lui. Le reste sort de mon imagination. (p. 12)
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En réalité, pour lui les titres de ses œuvres n’étaient pas des explications de celles-ci et les peintures n’étaient pas des illustrations des titres, qui n’avaient qu’un rapport poétique avec le sujet. Ce n’était pour lui qu’une espèce d’association libre d’idées et en aucun cas les titres ne livraient la clef du mystère.
(page 162)
Commenter  J’apprécie          380
Magritte était un enfant surdoué, indomptable, subversif, provocant, révolutionnaire et farouche défenseur de la liberté de pensée. Il aimait jouer avec le mystère, tel Fantômas, le héros de son enfance, l’épaissir encore pour s’amuser de la bonne blague qu’il faisait à ceux qui se creusaient la cafetière pour tenter de résoudre l’énigme.
(pages 35-36)
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Beaucoup de gens le croyaient misogyne, c’était faux. Jacques Brel avait eu le courage d’avouer que les femmes étaient un mystère pour lui, il n’avait jamais dit qu’il ne les aimait pas. Quant à son « J’aime trop l’amour pour beaucoup aimer les femmes », Georgette n’y entendait qu’un hymne à l’amour fou. Brel était un grand romantique.
(page 193)
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