...lui, il a jamais aimé les livres. C'est rempli de conneries, tout ça. Les gens écrivent ce qu'ils pensent de la vie alors qu'ils ne vivent rien.
- Mon crétin de mari disait que j'assurais pire qu'une pompe à purin.
- Un poète !
- De son vivant, j'sais pas, mais là, c'est sûr qu'il est rongé par les vers.
–Tu m’étonnes que le pays parte en vrille, fait le patron. Déjà que la mer du Nord va être nationalisée. Paraît que le sable sera aux Wallons et la mer aux Flamands.
–Ah, fait Einstein, et quand la mer va monter alors ?
Ils se regardent tous, dubitatifs. La question est grave.
Et je te tartine de l’eye-liner autour des yeux, et je te plaque une couche de rouge à lèvres pour être sexy. Alors que pour aller à la mer t’as juste besoin d’un maillot.
Il faut toujours donner aux hommes l'impression que ce sont eux qui dirigent, tout en sachant très bien que ce sont les femmes qui les mènent par le bout du nez.
Si vous n'aimez pas le sable faut pas venir à la mer.
Il faut toujours donner aux hommes l'impression que ce sont eux qui dirigent , tout en sachant très bien que ce sont les femmes qui les mènent par le bout du nez. (p59)
« Parce que la vraie obscénité n’est pas dans le vocabulaire. Elle est dans la violence gratuite. Dans ces trous-du-cul qui nous font gober n’importe quoi pour s’en mettre plein les poches. Dans ce putain de monde où tout part en couilles, où les riches se pavanent sur le tas de pognon sans même jeter un regard à ceux qui crèvent la dalle. La grossièreté c’est pas causer comme un pilier de comptoir, mais c’est avoir un langage châtié et de foutre la planète en l’air en remplissant des piscines alors que des mômes crèvent de soif. »
La mer est tourmentée. Le gris du ciel s'y noie et arrache un peu de poésie à ceux qui ont le cœur en miettes. Des petits bateaux en papier voguent ur les rêves perdus des enfants qui ont grandi trop vite.
On dirait que passer son existence à faire chier son monde ça augmente l'espéance de vie.