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Autant j'avais apprécié son roman SF "Résilience", autant ce livre de Y. Monget, au scénario catastrophe (le monde végétal prend sa revanche sur le gaspilleur de ressources naturelles qu'est l'homme), m'a déçue.
Non pas à cause du thème -l'écologie et le respect de l'environnement étant des sujets qui m'intéressent beaucoup- mais parce que l'auteur ressasse ses mises en gardes en les martelant lourdement dans notre crâne à travers les dialogues des protagonistes.
En dehors du prologue très intriguant, la première partie du livre m'a parfois ennuyé avec ses redites, discours et théories écoresponsables déjà bien connus. L'histoire prend réellement son envol à partir de la deuxième moitié quand l'action se présente dans chaque court chapitre.
Malgré les coquilles, incohérences et tournures de phrases parfois maladroites, le style d'écriture en fait certes une lecture aisée, or, je n'ai pas ressenti non plus une grande empathie pour les personnages qui avaient autant de profondeur de caractère que les figurants dans un film B.
J'aurai dû arrêter ma lecture une quarantaine de pages avant la fin, jusqu'à là encore crédible... parce que la finale, absolument invraisemblable (pour moi), m'amène à dire que, voilà un roman d'anticipation militant pour l'écologisme qui se termine, hélas, en illuminisme capillotracté.
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Un gros, un très gros coup de coeur !!!!
Dans ce livre il y a tout, tout ce que j'aime : de la science fiction, Paris, la Lorraine avec Metz, une histoire bien moralisatrice fondée sur la devenir de notre planète, de l'anticipation qui tient debout...

Le décor : Un obélisque qui se dresse dans une jungle sur lequel on peut encore lire les hiéroglyphes racontant le règne de Ramsès II et III. Au loin on aperçoit de petites pyramides entre les arbres. de l'autre coté de l'obélisque au loin, une antique construction qui semble avoir résisté à cette agression végétale. Les bâtiments récent, prétendus élaborés par des sociétés technologiquement avancées n'ont pas résisté. Au bout de cette avenue, se dresse l'Arc de Triomphe, nous sommes à Paris...
Mais que c'est-il passé que Terre ?

Un jour : On a découvert une nouvelle Lune. Il s'agissait d'un gros astéroïde orbital qui suivait apparemment la Terre depuis un bon bout de temps.
Il se passe des choses étrange sur Terre, des anomalies magnétiques perturbes le comportement de plusieurs espèces animales. Lors d'irruptions solaires des particules atteignent notre planète, un bouclier magnétique les obliges à la contourner, mais maintenant elles ont un impact plus important. de très beaux spectacles, qu'on appel des aurores boréales se produisent partout. Qu'est ce qui perturbe ce champs magnétique ???
Ce champs magnétique perturbe aussi les satellites en orbite géostationnaire, donc les communications que Terre. de plus la hausse des températures inhabituelle partout et tout particulièrement en France puisqu'on attend les 47°c. de nouvelles plantes exotiques commencent à pousser comme un développement incroyable du Bambou qui agrémente le plan d'eau de la ville de Metz qui aurait colonisé plusieurs zones d'espaces verts.
Les satellites commencent à tomber sur Terre. Les végétaux commencent à coloniser de plus en plus de nouveaux territoires...

Gaïa : (Gé) est le nom que les anciens Grecs avaient donné à la Terre Mère qui avait engendré les premiers Dieux aussi qu'un certain nombre de monstres.
Les Indiens Guarani de la forêt d'Amazonie on une croyance qui fait que la terre « Gaïa » a une âme.

L'histoire : Alexander Grant, milliardaire, un look.. une sorte de mixe entre un Gary Grant et un George Clooney. Il est PDG d'un très grosse société, Amazonian wood et Génétic, qui exploite la forêt amazonienne. de plus, ils capturent des animaux en voie d'extinction pour un zoo, histoire de joindre l'utile à désagréable lors des visites dans le jungle. Lors d'un voyage en France, Grant est conduit en isolement au 13ème sous sol d'un bâtiment militaire en Ile de France. Il y retrouve les personnes qu'il a rencontré lors de son voyage en Amazonie. Ils sont tous suspect d'avoir contracté une mystérieuse maladie qui fait beaucoup de morts à travers la planète. Au bout de deux semaines d'isolement, un événement se produit. Ils sont tous coincés sous terre, sans aucune possibilité de regagner la surface. Ils sont pris au piège, l'eau monte et des racines de plantes commencent à envahir leur habitat. Des racines à -13 étages sous terre, c'est impossible !!!

C'est alors qu'il va s'en suivre tout une série révélations de ce qui se passe que la planète bleue.
Ce livre va vite, très très vite, on va de catastrophes en révélations de toutes sortes, plus extraordinaires les unes que les autres.
Ce livre est tout simplement splendide, il met bien en évidence les problèmes actuels de notre société tant de consommation qu'écologique. Il met aussi en avant tout cette technologie qui nous entour, qui nous mange peu à peu et qui nous endort aussi...

A lire absolument !!! vous n'en sortirez pas indemne, avec de très grosses réflexions sur le devenir de notre planète et surtout sur notre mode de vie actuelle...
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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La terre qui se rebelle...un aspect fin du monde, moi j'adore.
Bon, arrêtons-nous là. L'idée est sympathique, les personnages sont sympathiques, le scénario est sympathique. Mais c'est tout.
J'ai passé un très sympathique moment de lecture qui m'a donnée l'impression de visionner un film!
Et par contre, ça, c'est plus que sympathique. Certains d'entre vous n'apprécient pas ces romans-scénarios, moi je découvre et j'aime assez!
il y a de quoi nourrir l'imagination, de quoi bien visualiser toutes les scènes.
On pourrait comparer ce roman aux téléfilms catastrophes d'une certaines chaine de télévision.
Bref, un moment de sympathique détente pour un cerveau relaxé.
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Yannick Monget, dans ce grand roman d'aventures et d'anticipation, avec un poil de fantastique et de mythologie, nous offre une belle inversion des rapports de domination entre Dame Nature et l'Homme sur Terre.
Et si, après tant d'années d'exploitation aveugle et de courses effrénées à la consommation, la Terre se rebellait contre la toute puissance et la déresponsabilisation humaine.
La théorie ou l'hypothèse de Gaïa existe belle et bien et consiste généralement à dire que la Terre, la biospère, se comporterait, globalement, comme un être vivant avec ses propres régulations homéostasiques, adaptant la composition de son environnement en harmonie avec la vie.
La Terre désire conserver son équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes qui lui sont extérieures... et ses contraintes... ce sont les hommes. Et la Terre a décidé de se réveiller brutalement pour donner une leçon à ses petits êtres sans éthique. En une fulgurance temporelle, les éco-systèmes mondiaux sont bouleversés, une étrange épidémie décime l'humanité, c'est le chaos total et la perte de tous les repères connus pour la poignée de survivants...
Dans un décor postapocalyptique magistral, très cinématographique, on explore le nouveau monde. Non, non, pas celui auquel vous pensez avec des indiens... juste celui dans lequel l'Homme se retrouve de l'autre côté des activités anthropiques qui ont été siennes, en toute impunité, pendant tant de siècles. On est dans l'action et la survie... et pourtant la réflexion est présente également tout au long des pages.
Attention aux âmes sensibles, quand l'Homme devient la proie, on a droit à des scènes très brutales et sanglantes au détour de ces péripéties qui mèneront nos personnages dans la jungle de Paris à New-York. On ne fait plus dans la dentelle, on n'est pas dans les grandes extrapolations théoriques sur le devenir écologique de la planète... la planète en a eu ras le bol d'attendre... elle a agit, elle a renvoyé à l'Homme, en pleine face, son propre comportement... et ce, sans carton d'invitation.
Les passages sur les cocons d'élevage sont percutants et anxiogènes à souhait.
Les personnages sont attachants, entre l'industriel capitaliste et la scientifique utopiste, mais manquent très légèrement de charisme. Et l'action ne faiblit pas au long du récit. On est halluciné par le chaos, entraîné dans l'action, hébété devant cette nouvelle réalité et questionné dans nos convictions modernes. L'angoisse nous étreint devant cette nouvelle répartition des forces et équilibres. L'arrogance humaine est réduite à néant quand on réduit l'être humain à sa véritable nature, un animal comme les autres, juste un autre élément de la chaîne alimentaire en fin de compte!
J'ai beaucoup aimé le dénouement, très surprenant, et qui donne un côté science-fiction qui allège le propos et les thèmes abordés.
Un bémol tout de fois, la rapidité des événements naturels m'a semblé tout de même peu crédible, même dans cette ambiance d'anticipation.
Le plus, les citations que l'on trouve en tête de chapitres, qui renvoient aux questions bien réelles de notre société, et nous interpellent.
Au final, je me suis plongée dans la lecture de Gaïa beaucoup trop tôt après celle de Résilience, qui a été un coup de coeur phénoménal, et je n'en ai pas considéré la qualité immédiatement. Je le déplore. Je conseille seulement une lecture espacée dans le temps de ces deux bouquins pour réellement les apprécier. Parce que Gaïa est véritablement un bon bouquin pour titiller et réjouir nos neurones!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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★☆★ Quant le site Babelio a présenté sa nouvelle sélection pour l'opération Masse critique, j'ai sauté sur l'occasion pour m'inscrire pour ce livre, surtout que j'aime beaucoup ce que publient les éditions Bragelonne.

Une sorte de thriller/écologique, mais le tout mâtiné de fantastique.

Malgré le côté un peu cliché de l'entrepreneur milliardaire beau gosse qui se fout un peu de l'avenir de la planète et la jeune-jolie-sexy scientifique bien convaincue, je me suis très vite plongée dans l'histoire.

On se retrouve dans une sorte de fin de monde où la nature a repris ses droits (pas si utopique que ça quand on voit où l'Homme mène le monde) et est devenue prédatrice, où l'Homme n'est plus que quantité négligeable.

Les protagonistes du roman vont devoir faire face à cette nouvelle situation, se battre contre la végétation qui a envahi la planète, a colonisé toute la surface terrestre. La faune est également devenue maîtresse des lieux. de prédateur, l'Homme est devenu proie.

Un roman très intéressant, très prenant. Avec des rebondissements, des questions posées qui donnent à réflexion.

Par contre, je n'ai pas aimé du tout la chute finale. Un peu trop tirée par les cheveux à mon goût.
Mais jusque là, le récit m'a tenu en haleine. C'est bien simple, j'ai avalé ces 456 pages en 2 jours. ★☆★

Note : 2.5/3

Lien : http://lecture-addict.blogsp..
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L'Homme n'a pas su respecter la Nature. Il n'y a plus aucune raison pour que la Nature respecte l'Homme... Roman auto-édité en 2006, Gaïa a été repris en 2012 par les éditions Bragelonne et c'est à l'occasion de l'une de leurs opérations numériques que je me le suis procuré. le quatrième de couverture m'avait intriguée et j'étais très curieuse de ce que j'espérais être un thriller écologique prometteur. On ne peut pas dire que j'ai été emballée par ce que j'ai lu, malheureusement !

Alexandre Grant, P.D.G. sans scrupule d'une société de biotechnologie, se rend dans un village d'Amazonie où il possède une exploitation de bois exotique qui connaît quelques perturbations. Sur place, il fait la connaissance d'Anne Cendras, une biologiste française qui l'interpelle en vain sur les conséquences écologiques de son exploitation. Après un bref retour aux Etats-Unis, Grant se rend à Paris pour ses affaires mais à peine a-t-il débarqué sur le sol français qu'il est mis en quarantaine dans une base militaire. Un virus inconnu, apparemment issu du village d'Amazonie dont il rentre, est en train de se propager à la vitesse d'une pandémie.

Tel est le point de départ de Gaïa, de Yannick Monget. Fondateur du groupe Symbiom créé en 2008 pour sensibiliser l'opinion aux problématiques environnementales contemporaines, il est aussi l'auteur de plusieurs livres photos et de deux romans dont Gaïa fait partie. C'est donc avec l'assurance de trouver une ambiance fortement teintée d'écologie que je me suis lancée, curieuse. Malheureusement, les bonnes intentions ne font pas forcément les bonnes histoires et je me suis ennuyée ferme à la lecture de ce roman à l'intrigue digne d'un blockbuster américain. Un roman qui se voulait militant et qui au final manque tellement de crédibilité qu'il en devient risible.

Et c'est sans parler des personnages qui sont de véritables caricatures. Nous avons le capitaliste sans coeur ni conscience - enfin, en apparence, parce qu'en fait, non, il a un passé, le gars, une histoire larmoyante à souhait avec son papa -, la biologiste écologiste et moralisatrice à laquelle on a juste envie de mettre des claques tellement qu'elle se pose en donneuse de leçons, les militaires surentraînés qui tombent dans tous les pièges possibles et imaginables… En termes de subtilité, il faudra repasser. Ce livre est là pour faire passer un message, pas pour raconter une histoire, que les choses soient bien claires. Ah oui mais moi, c'est un roman que j'étais venue lire !

En bref, je suis complètement passée à côté ! A moins que ce ne soit l'auteur qui est passé à côté de son objectif en s'identifiant un peu trop à son héroïne donneuse de leçons... On n'y croit pas une seule seconde. L'intrigue, redondante au possible, manque d'intensité et de crédibilité ; les dialogues sont lourds et sans saveur ; les personnages clichés, sans âme. Une réelle déception qui m'incite à vous encourager à aller voir ailleurs.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Franchement, l'histoire est sympa, bien que classique, mais plutôt digne d'un scénario de film catastrophe à la Emmerich (réalisateur du superbe 2012, je le rappelle...). L'auteur n'a pas vraiment de style, c'est assez plat. C'est un peu comme si Marc Lévy avait écrit un post-apo...
Lien : http://unpapillondanslalune...
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A la lecture du résumé, j'étais impatiente de lire ce roman qui promettait une créativité riche, des énigmes improbables, des enjeux majeurs... bref, un bon thriller écolo !
Les premières pages m'ont fortement déçue: dialogues sans saveur qui ne servent pas l'avancement de l'histoire, une écriture moyenne qui a bien faillit me faire décrocher, et pour couronner le tout, on ne comprend pas où l'on se retrouve. Heureusement, la suite est plus glorieuse J'ai persévéré dans la lecture, et me suit finallement prise dans l'histoire. Au final, on se retrouve bien dans mon idée de départ, un thriller écolo sympathique à lire, avec une jolie chute à la fin... très inattendue !
Cependant, je perdure dans mes reproches:
-J'ai trouvé les personnages un peu fades et caricaturés, qui n'apportent aucune profondeur au roman.
-Une écriture moyenne, dont les descriptions ne sont pas assez fouillées à mon goût : J'aurais aimé plus de détails sur la véritable jungle qui envahit New York ! Me sentir minuscule face à de grands arbres déployés, entendre les cris des singes hurleurs, patauger dans la boue, trébucher sur les inombrables racines, sentir l'odeur et l'humidité végétale imprégner mes sens ! Là, je ne me suis pas sentie embarquée dans la même galère que les personnages, je suis restée assez en dehors du contexte. de plus, l'écrivain passe rapidement d'un passage à l'autre, les transitions entre les différents moments de l'histoire sont brèves. Les péripéties arrivent trop vite sur les personnages, sans qu'on ai le temps d'en mesurer l'ampleur.

Cependant, ces critiques servent le roman dans la mesure où il est très facile à lire, et se termine rapidement. On a envie de connaître le fin mot de l'histoire, et les thèmes abordés sont très intéressants: L'auteur réussit à nous mettre face aux enjeux écologiques de notre siècle, et l'évolution du personnage principal, Monsieur grant, est bien menée.
La créativité de l'auteur ne fait aucun doute, mais je dois avouer qu'elle ne m'a pas complètement séduite car trop improbable: pour le coup on est vraiment dans de la science-fiction ! J'ai bien aimé les citations en début de chapitres, toujours très pertinentes et pleines de sens :

"La nature ne fait pas de cadeau. Aucune espèce n'est à l'abri de l'extinction. Des millions d'espèces sont nées, ont vécu et ont disparu de la planète depuis les débuts de la vie terrestre. La vie a continué sans elles. Cela s'inscrit on ne peut plus normalement dans l'évolution biologique de la planète. le critère de permanence est simple: survivent les espèces qui établissent un rapport harmonieux avec leur environnement, avec l'écosystème où elles sont inscrites. Il faut un bon rapport d'échange: donner et recevoir" Hubert Reeves.

Enfin, tout à la fin du roman, quelques pages retracent les faits et chiffres concrets de l'impact de l'activité des hommes sur la planète. Evidemment, c'est effrayant et bien réel.


En conclusion, GAÏA est un roman séduisant, facile à lire et intéressant au niveau des enjeux et questions qu'il soulève. Yannick Monget nous place face à nos responsabilités et établit une forte critique de la société actuelle, pas du tout ennuyeuse ou moralisatrice.
Cependant, comme de nombreux romans de SF, les personnages manquent de profondeur, ce qui déssert l'histoire. L'écriture de l'auteur est également décevante, car ne met pas assez en valeur l'envergure du décors et des péripéties.
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Le sujet était pourtant alléchant... mais traité sans enthousiasme, à mon goût. On se noit dans les répétitions, la lourdeur des dialogues qui font que la lecture en devient pénible. de plus, j'ai trouvé que l'histoire qui débute bien, petit à petit devient de plus en plus improbable, et donne enive de tout lacher.
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"L'homme n'a pas su respecter la Nature. A présent il n' y a plus aucune raison pour que la Nature respecte l'homme"

C'est une fiction qui annonce la fin de l'espèce humaine en seulement un an. Impensable diriez-vous ? Oui impensable ... en un temps si court seulement.

Au de là de la fiction, l'épilogue, qui date déjà de 2004, reprend tous les grands changements climatiques que nous connaissons, les extinctions d'espèces animales et végétales, la prolifération des cancers et autres maladies uniquement dues à l'homme.

Un livre dont la fin si inattendue ne vous laisse pas sans réfléchir ...
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