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EAN : 9782825146576
L'Age d'Homme (16/03/2017)
3.7/5   22 notes
Résumé :
Coska, jeune homme discret et romanesque, se retrouve dans un monde dont les codes lui échappent. Une école d'art, vaste imposture où la création artistique est synonyme d'uniformisation des idées et du " prêt-à-tout " pour réussir, qu'il choisit d'abandonner pour s'adonner à son amour véritable, l'écriture.

Il participe alors à un concours organisé par une célèbre marque de vêtements, Martha Kahl. Le but est d'imaginer, sous forme de nouvelles, la p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Et à la fois je savais que je n'étais pas magnifique.. mais qu'est ce qui se cache derrière ce grand titre et cette belle couverture..
C'est le premier roman de Jon Monnard et surement pas le dernier.

Coska est élève, mais différent des autres jeunes gens de son âge. Il décide de vivre, de fuir et d'écrire. Il décide donc d'écrire jour après jour, mais réalise qu'écrire n'est pas aussi facile que cela et que devenir écrivain demande un vrai talent artistique. Mais le succès n'est pas au rendez vous que ce soit auprès des magazines, et même au près du libraire de la Colère.

Un jour, la jeune fille de la concierge de son immeuble lui parle d'un concours qui consiste à imaginer sur une dizaine de pages, un concept pour la prochaine collection de prêt-à-porter de luxe automne/hiver de la marque Martha Kahl.

Coska est le grand gagnant de ce concours. C'est à partir de ce moment là que tout va basculer dans sa vie. le monde de la mode est fait de strass, de paillettes, de richesse, mais aussi celui des des faux semblants, des trahisons, de la drogue, de beaucoup d'alcool et des amours complètement fou. le rêve éveillé du jeune homme va se transformer en une chute libre dans l'enfer.

Puis, la troisième partie du roman, que je vous laisse découvrir, la plus belle partie pour ma part.

Jon Monnard dans son premier roman parvient à nous transposer le questionnement d'une jeunesse pleine de rêves qui vit a travers les réseaux sociaux.
L'écriture est très belle, même parfois poétique, à travers de belle métamorphose ; on se retrouve a rêver des légendes d'une ancienne librairie par exemple.

Je vous recommande donc fortement ce premier ouvrage de Jon Monnard, et qu'une hâte, de découvrir son prochain roman.
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Un premier roman de Jon Monnard qui est une vraie réussite. J'ai été surpris par son écriture dense, dans un style très ciselé avec peu de dialogues.
Il m'a fallu quelques dizaines de pages pour me mettre dedans, ensuite cela coule et les pages défilent avec plaisir...
L'auteur nous narre une histoire surprenante, la plongée d'un jeune homme dans le monde de la mode, un monde pour lequel il n'est pas prêt et dans lequel il va se brûler les ailes...
Fêtes, trahisons, médiatisation à outrance font les ingrédients principaux de cette belle découverte, la fin apaisante m'a permis de tourner la dernière page avec le sourire, sur une belle note d'espoir!
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Un texte original, une plume atypique. Un très bon moment de lecture.

Une histoire qui monte crescendo dans l'expression des sentiments, des ressentis internes du personnage principal : Coska.

J'ai aimé la construction du livre. Une construction en trois parties où nous trouvons un début et une fin identiques dans la narration et un milieu où l'auteur a exploité au maximum les émotions, le phrasé très imagé, nous donnant moult détails sur la façon dont notre Coska va peu à peu se transformer avant d'arriver au point de non retour.

A travers ses pages, l'auteur exprime avec justesse et habileté les travers du succès immédiat, inattendu, brutal. Un succès qui vous offre les portes du rêve, de la folie, de la décadence, un monde de la mode cruel, factice, où il est si facile de se perdre, de s'oublier, au milieu de toutes ces paillettes et ces bulles.

Coska est une personne attachante, introvertie, un peu timide, un peu seule, un peu sensible. L'intérêt soudain qu'on lui porte et qui lui ouvre des lieux inconnus et presque irréels, va lui faire perdre pied, le déstabilisant, lui offrant ainsi une raison de divaguer et de partir dans des délires internes assez bien exploités par l'auteur pour nous montrer tout l'enjeu, toutes les conséquences, de ce que Coska vit.

Les personnages secondaires sont bien détaillés, avec des personnalités propres, intéressantes, loufoques, pas si naïves que ça, adaptées parfaitement au monde créé par l'auteur, un monde pas si factice que cela peut-être...

La plume de l'auteur est aérienne, percutante, criante de naturelle et de vérité.
Une plume qui vous fait ressentir un panel de sentiments par des mots qui vous pousse à l'imagination, qui vous offre une image parfaite des sensations et des expressions faciales qui peuvent envahir Coska.
Une plume qui ne cache rien, au contraire de l'univers dans lequel nous plonge l'auteur. Un univers fait de promesses soufflées, d'amitié faussées, de succès éphémères.

Ce roman, c'est un bon récit original, bien mené, qui suscite l'intérêt jusqu'au bout. Un roman qui vous fera réfléchir, réagir forcément, car il aborde des thèmes comme les réseaux sociaux et leur impact sur votre vie, les conséquences de cette télé-réalité qui vous propulse dans l'inconnu et le succès avant de retomber dans l'anonymat aussi brutalement qui vous y êtes entrés, mais aussi ces relations et ces personnes sur lesquelles vous pouvez compter, ces rencontres d'une vie qui vous apportent beaucoup plus que ce triomphe périssable.

En bref, un récit aussi fascinant que cruel tant par son écriture que par son histoire particulière, qui vous réserve bien des surprises. J'ai passé un excellent moment de lecture. Un livre qui m'a permise de découvrir la plume atypique et vraiment superbe de l'auteur : j'adore !
Pour un premier roman, je lui dis bravo.
Lien : http://mateiva.blogspot.fr/2..
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Coska est un jeune homme discret préférant la compagnie des livres à celle des jeunes de son âge. Étudiant dans une école d'art, il ne se sent pas vraiment à sa place dans cet endroit où l'on essaye de formater les futurs artistes afin de les ranger dans des cases. Alors, Il décide de claquer la porte des études afin de devenir auteur et ceci malgré les conseils avisés de son professeur qui a su voir son potentiel et qui croit en lui.

Un jour, Julia, une ado qui découpe des photos de magazines de mode qu'elle colle aux murs de sa chambre de façon frénétique, lui parle d'un concours littéraire organisé par une célèbre marque de vêtements.

Gagnant du concours, il se retrouve propulser dans un monde de paillettes et de poudre de perlimpinpin. S'ensuit au fil des pages des amitiés superficielles, des soirées arrosées à coup de gin tonic, jusqu'au moment de la chute de son piédestal. Car n'oublions pas que dans la mode, ce qui est tendance aujourd'hui a de grande chance de tomber aux oubliettes demain. Une dégringolade qui s'avisera être une renaissance salvatrice à Coska et qui lui permettra de vivre sa vie plus sereinement.

En lisant ce livre, je n'ai pu m'empêcher de faire le parallèle avec la téléréalité. Combien de jeunes, non pas dépourvu d'un certain talent, ont été jeté comme de vulgaires kleenex juste après usage ? Que sont devenus les recalés des Star Academy et compagnie, ces jeunes gens pas préparés à autant de médiatisation et laissés sur le carreau sans accompagnement psychologique ? Combien d'entre eux n'ont pas supporté de redevenir des inconnus ont sombré dans l'alcool ou la drogue , sans parler des tentatives de suicide?
Un premier roman écrit avec la fougue d'un jeune auteur prometteur.
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Je suis le compte Instagram de Jon Monnard depuis quelques temps et j'ai pu y suivre l'écriture de son premier roman, récemment publié. J'étais impatiente de le lire, surtout après avoir lu des retours de lecteurs enthousiastes. Aussi, quand j'ai vu que Et à la fois je savais que je n'étais pas magnifique était disponible dans la liste Masse Critique de Babelio, je n'ai pas hésité et ai demandé à la recevoir. Et à peine était-il arrivé que je plongeai dans les pages de ce roman. Et ce ne fut malheureusement par le coup de coeur que j'aurais aimé avoir.

Ça ne se commande pas. On peut être dans les meilleures dispositions du monde, on peut vouloir à tout prix aimer un roman, et au final se dire que non, on n'y arrive pas. Et il est alors d'autant plus difficile d'écrire son avis.

Mais commençons par le début. Pourquoi avoir voulu lire ce roman ? le fait que je suive les aventures de l'auteur sur Instagram a bien sûr joué. Mais ce n'est pas l'unique raison. J'étais intriguée par le titre, jolie référence à Gatsby le Magnifique, et donc prometteur. La négation dans ce titre invite à s'interroger : pourquoi le héros (car on le soupçonne d'être celui qui prononce cette phrase) dit cela ? La quatrième de couverture apporte un début de réponse et donne envie d'aller plus loin. On y apprend que le roman raconte l'histoire de Coska, un jeune étudiant en art, qui gagne un prix d'écriture organisé par une maison de haute couture et se retrouve ainsi plongé dans le milieu de la mode. Dès le départ, j'ai été intéressée par le croisement de plusieurs pratiques artistiques dans un même récit : les arts graphiques, l'écriture, et le stylisme. J'avais très envie de savoir comment le héros allait vivre cette entrée dans un monde qu'il ne connait pas, et que je ne connais pas non plus. Je savais que Jon Monnard avait fait de nombreuses recherches et donc je voulais moi aussi, comme Coska, entrer dans ce monde inconnu.

Je suis entrée facilement dans le texte. Les descriptions des lieux sont maîtrisées et le lecteur peut facilement imaginer l'environnement dans lequel évolue Coska. La première partie est à la troisième personne, et le prénom du héros arrive tardivement, à la dernière page de la première partie. Il y a donc d'abord une mise à distance avec Coska, qui garde ainsi une part de mystère. Ce procédé m'a beaucoup plu. On apprend beaucoup sur le héros, sur ses difficultés à évoluer dans la société et sur son sentiment de ne pas être à sa place, tout en gardant un flou qui pousse à la curiosité, le tout savamment dosé. Autour du héros gravitent des personnages intéressants dont on devine rapidement l'importance dans le récit : le professeur Bataille et l'étudiante Apolline, la concierge de l'immeuble dans lequel vit Coska et sa fille Julia, le libraire antipathique… Ces personnages sont liés au monde de Coska, le premier, celui dans lequel il vit avant de gagner le concours d'écriture de la maison Martha Kahl.

Deuxième partie. Cette fois, le narrateur est Coska et nous entrons dans ses pensées. A un « il » énigmatique succède un « je » beaucoup moins mystérieux. Coska entre dans le milieu très fermé de la haute-couture, un milieu où les apparences comptent plus que tout. Il découvre qu'il faut mentir et boire pour réussir, et, surtout, montrer sa vie de rêve sur les réseaux sociaux. Cette fois, les personnages qui l'entourent sont moins décrits que ceux de la première partie. Et c'est là que la déception est arrivée. Je comprends que l'auteur ait voulu illustrer l'impossibilité de bien connaître les personnes dans ce milieu où l'on ne dévoile de soi que ce que l'on veut montrer. Mais ça m'a paru maladroit et pas assez fouillé. Je suis restée dans l'attente. J'avais l'impression de lire une suite de scènes dont les protagonistes me restaient étrangers, et bien que ce soit peut-être l'effet recherché, cela ne m'a pas plu. Dans cette deuxième partie, tout va très vite : les soirées se succèdent et se ressemblent toutes, le narrateur travaille peu sur son manuscrit et change très vite. Ce changement m'a paru également trop rapide. le Coska de cette partie ne ressemble pas du tout à celui du début. Là encore, c'est un choix de l'auteur que je comprends, puisque le narrateur se laisse influencer par le milieu dans lequel il évolue désormais. Mais j'aurais aimé suivre plus en détail cette évolution. Là, j'ai eu cette impression que Coska changeait brutalement de personnalité, en une soirée.

Le roman a pourtant des thèmes qui m'intéressent. L'importance de l'apparence, liée à l'utilisation des réseaux sociaux, notamment. On retrouve également la recherche de la gloire, la volonté d'être connu, tout en ayant une existence oisive éloignée des contraintes du quotidien. On suit des personnages à la dérive, hyper connectés et complètement perdus. Mais ce qui m'intéressait au départ, le croisement de plusieurs pratiques artistiques, m'a au final paru trop peu développé : la haute-couture, l'édition, la musique, la photographie… il y en avait peut-être trop et tout cela m'a paru survolé, sans réel détail, et parfois caricatural (je pense notamment à l'éditeur de Coska).

Quand je dis que que j'aurais aimé un texte plus creusé et approfondi, ça sous-entend quelque chose de positif : si je n'avais rien aimé dans ce texte, je n'en demanderai pas plus. Malgré les critiques énoncées plus haut, je pense qu'il y a du bon dans ce roman (notamment dans la première partie). J'en attendais peut-être trop, suite aux avis positifs des lecteurs.

Je remercie Babelio et les éditions l’Age d’homme !
Lien : https://vagueculturelle.word..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Et je me suis arrêté sur ma chère Salomé. Elle parlait avec un vieil oncle à moi. Et elle, elle sentit une sorte de contact, elle sentait qu'elle était observée. Elle me regarda et nous nous sommes souri. C'est là que j'ai compris, à cinquante-deux ans, que je pouvais enfin être heureux, que j'avais enfin trouvé la paix. Toi aussi, t'as le droit.
(p.157)
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Quand elle observe la délicatesse qui accompagne sa fille dans la manipulation des livres, elle est d'abord attendrie par cette douceur qui caresse les couvertures et tourne les pages, où les yeux cherchent une signification derrière les titres ou dans certains passages, un signe qui explique les conseils déterminés du libraire.
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Loin de ces desseins, il préfère l'oublier, rompant le souvenir de la fille au chignon, comme du pain sec qu'il semait dans la nuit. Avec l'espoir que des oiseaux de mauvais augure, des bestioles affamées, s'en délectent avec irrévérence.
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- Pour être honnête, je ne lis pas trop. Mais j'aimerais bien.
Il détache un sourire.
- C'est une maladie qui se soigne facilement. Il suffit que vous trouviez le bon livre...
(p.154)
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Je regarde très bas, avec animosité, mais surtout avec un masque d'indifférence acheté très cher à un marchand malfaisant qui les vend à la criée, dans les confins de mon esprit.
(p.111)
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Interview de Jon Monnard - Et à la fois je savais que je n'étais pas magnifique.
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