Citations sur Le Pacte de Von Bek : Le chien de guerre et la douleu.. (19)
- Et vous avez puni des hérétiques ?
- J'en ai vu mourir.
- Mais vous n'avez pas participé à leur massacre ?
- Non, par chance, cela m'aurait répugné.
- Mais vous pourriez punir un hérétique ?
- Madame, j'ignore ce qu'est vraiment un hérétique. Ce terme est fort employé de nos jours. On dirait qu'il s'applique à tous ceux que l'on désire voir occis.
L'homme est un animal qui raisonne, même s'il n'est pas rationnel [...]
Les dalles de la bibliothèque fondirent devant nous. Elles se changèrent en mercure, puis en eau bleutée. Nous nous sommes mis à flotter, puis à descendre, comme si nous traversions un ciel froid, vers un paysage lointain, vaste, blanc, sans horizon...
C'était en cette année, où la vogue de la cruauté exigeait non seulement la crucifixion des jeunes paysans mais également celle de leurs animaux domestiques, que je fis la connaissance de Lucifer et que je fus conduit en enfer : car le prince des Ténèbres souhaitait conclure un marché avec moi.
Jusqu'en mai 1631, j'avais commandé une troupe irrégulière d'infanterie, constituée principalement de Polonais, de Suédois et d'Ecossais. Nous avions pris part à la destruction et au pillage de la ville de Magdebourg, car nous trouvions alors dans l'armée des forces catholiques sous les ordres du comte Johann Tzerclaes Tilly. La poudre à canon emportée par le vent avait transformé la ville en un énorme baril qui avait explosé d'un seul coup, ne laissant qu'un piètre butin en récompense de nos rudes efforts.
- Ce pourrait-être l'aventure que j’espérais dit-il.
- Mais qui pourrait ne pas vous plaire.
- C'est un risque qui se trouve dans la nature même de l'aventure, n'est-ce pas?
"[....] Nous autre, dans la vallée du Nuage-d'or, nous n'imposons pas nos lois aux étrangers. Nous leur demandons seulement de ne pas amener chez nous leur propre conception de la justice. mais dès que vous aurez passé cette porte, il vous faudra vous plier à nos lois jusqu'à votre départ"
la plupart des fous considèrent la logique comme une menace contre le rêve dans lequel ils aimeraient vivre, une menace contre leur tentative de transformer leur rêve en réalité (généralement par la force, l'intimidation, la manipulation ou le carnage). Les hommes sensés sont bien souvent les premiers à être exécutés ou exilés par les tyrans.
- Dans ma ville, les hommes érudits étaient déjà suspects. Les femmes n'avaient aucun droit à la connaissance. Apparemment, les hommes craignent deux choses en ce bas monde - les femmes et la connaissance. Car elles menacent leur pouvoir, hein?
[...] Et souvenez-vous : mentir c'est voler la liberté d'action d'une autre âme, ou du moins une partie de sa liberté d'action. Chez nous, un voleur et un menteur sont considérés de la même manière.
- Le monde est le monde, déclara Sedenko. Nous ne pouvons pas le changer. C'est à Dieu de le faire.
- Peut-être estime-t-il que c'est justement à nous de le faire, répondit tranquillement Groot.