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4,15

sur 388 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La première moitié de ce roman m'a emportée et puis j'ai trouvé la seconde plutôt longue, perdant peu à peu de sa force, parfois embrouillée (bon il faut dire que je n'avais pas lu en italien depuis quelque temps mais quand même), hormis le final... J'ai donc un avis plutôt mitigé sur ce livre que je m'étais promis de lire depuis de nombreuses années, ayant toujours repoussé l'échéance...
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Je me faisais une joie de lire ce pavé aux couleurs de mes racines et je reste avec un goût amer.. Pas accroché. Peut être que je le relirai plus tard. Personnages attachants mais lent comme lecture
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Un livre sur le deuxième guerre mondiale vu du côté italien. Il narre la tragique destin d'Ida Ramundo et des ses deux enfants Useppe et Ninnarieddu.
Ida est une institutrice à moitié juive et Useppe, le fruit d'un viol par un jeune soldat allemand ivre.
Ils devront lutter avec acharnement pour leur survie mais ne sortiront pas vainqueurs de ce combat.
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Femme de modeste extraction, quoique non dénuée d'instruction, Ida Mancuso, à la faveur de son mariage, quitte sa Calabre natale, pour s'installer à Rome et exercer la vocation d'institutrice, qui fut celle de ses parents. Élevée par un père viscéralement anarchiste, celle qui a toujours appris à passer sous silence sa judéité, comme un stigmate honteux, devenue veuve, est victime collatérale des circonstances historiques, violée par un soldat allemand en bordée. Ida, qui doit déjà composer avec un fils toujours en vadrouille avec des amis d'occasion, fascistes, puis partisans, americani et autres contrebandiers, devient mère suite à l'outrage subi, dans une Italie où les lois raciales sont de rigueur. 

Une lecture fort pénible en vérité ! Quand la longueur du propos le dispute à la médiocrité des moyens mis en oeuvre. Cet opus de 940 pages accumule les lieux communs les plus navrants qui se puissent imaginer. Elsa Morante bêtifie avec complaisance, béatement et sans vergogne. le souffle du récit est d'une asthmatique, la qualité d'expression est proprement affligeante. Par là-dessus  il y a des intermèdes où la Morante nous délivre un almanach historique selon le prisme de sa vision politique partisane. de plus, le recours abusif et facile aux scènes oniriques est insupportable. Parachèvement remarquable de l'objet, le nombre ébouriffant de coquilles de l'édition Folio du roman, qui frise le sabotage. le destin tragique de son héroïne ne nécessitait pas que sa créatrice, les traducteurs et les éditeurs la malmènent plus avant. Un best-seller mondial, faisant partie des 100 meilleurs livres de tous les temps selon le Cercle norvégien du livre. Vous m'en direz tant.
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Comme beaucoup d'autres Elsa Morrante livre un roman fleuve [je pense par exemple aux Raisins de la colère de Steinbeck], relatant l'histoire de Ida Ramundo, juive romaine et institutrice (comme la mère de l'auteure) et de Useppe son fils, né du viol de sa mère par un soldat allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. Malgré son arrivée dans ce monde tumultueux, Useppe sera un enfant joyeux, ouvert sur le monde qui l'entoure, curieux et audacieux. Useppe sera le rayon de soleil de ceux qui l'entourent et le côtoient mais les conditions de vie extrêmement difficiles de la guerre et de l'après-guerre entraînent leur lot de malheurs, entourant la vie de cet enfant si joyeux.

Un roman empreint de réalisme social, récit de la misère, des privations durant la guerre, mais aussi récit des joies du quotidien, de la solidarité dans ces épreuves, un livre profondément humaniste. On ressent de l'amertume vis-à-vis de ce qui s'est déroulé durant la guerre à Rome : le fascisme, le nazisme, les violences de la guerre, la misère… toute la douleur exprimée par ce récit doit nous aider à ne pas oublier, pour ne pas recommencer…
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Comment, à travers les années sombres de la guerre, une mère et ses deux enfants peuvent-ils traverser les multiples épreuves qui se dressent devant eux ? D'autant que ces deux enfants n'ont pas le même père et que l'un d'entre eux est le bâtard d'un soldat allemand issu d'un viol commis dès le début du roman ?
Nous sommes à Rome, dans l'Italie des années 40. Entre 1941 et 1946, nazis, fascistes, chemises brunes, chemises noires, toutes ces figures inquiétantes de l'Histoire défilent sous les yeux innocents d'Ida, l'héroïne, dont le seul souci est d'aimer ses proches et de lutter pour leur survie. Elsa Morante suit avec précision et sensibilité le destin de chacun de ses personnages au fil d'une histoire qui les étreint et les écrase. Ida fait tout ce qu'elle peut pour élever ses deux fils mais elle est fragile, apeurée, épouvantée par l'idée que son origine juive puisse être révélée et les entrainer, elle et son premier fils Nino, dans le chaos.
La guerre et les tourments politiques font rage autour d'eux et de tous ces malheureux anonymes qu'ils croisent au fil du récit. Très vite privés de leur foyer, à l'issue d'un bombardement, ils sont ballotés de refuges en cachettes et leurs conditions de vie sont rudes. Mais le regard puéril et innocent de Useppe, le dernier né d'Ida, flanqué de sa chienne Bella parvient à remettre de la poésie et de l'émerveillement au coeur de l'univers impitoyable qui les entoure.

Lien : http://ericbertrand-auteur.n..
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C'est une grosse déception que ce très gros roman, et donc très très long récit, beaucoup trop long, même le style pose problème, du romantisme comme on en fait plus, des scènes interminables, l'auteure ose même faire parler un chien ce qui m'a beaucoup gêné.
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