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Jean-Noël Schifano (Autre)
EAN : 9782070377367
512 pages
Gallimard (23/05/1986)
3.67/5   40 notes
Résumé :
À Milan, en 1975, un homme d'une quarantaine d'années, mal dans sa peau et dans la société, décide d'entreprendre un voyage en Andalousie à la recherche de l'unique femme de sa vie, celle qui l'a à jamais fasciné, sorcière et fée, madone et putain, l'aimante, la belle et rebelle Aracoeli : sa mère.

Entre l'agonie de Franco et l'assassinat de Pasolini, plus meurtri par son enfance que par la sanglante Histoire, Manuele reparcourt ainsi, à travers le t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Voilà le dernier roman d'Elsa Morante.
Un monument, où se retrouvent toutes les obsessions de l'auteur, mais dans des teintes plus sombres.
Manuele, passé la quarantaine, décide d'aller visiter le lieu de naissance de sa mère, Aracoeli. Elle est d'origine espagnole, de la région d'Almeria.
Manuele mène une vie sans joie et sans amour. Il se trouve laid et ne trouve aucune relation amoureuse satisfaisante. Son homosexualité est manifestement mal assumée. Son voyage à Almeria est surtout l'occasion de se rappeler les expériences de son enfance, depuis le quartier populaire de Monte Sacro (Totétaco dans la bouche du jeune enfant), jusqu'aux "Hauts quartiers" nouvellement construits dans les années 1930 et enfin chez ses grands parents à Turin et dans le Piémont, pendant la guerre.
Aracoeli est un grand livre sur la mémoire. En rappelant à lui ses souvenirs, Manuele prend conscience de sa sélectivité et de sa latence insoupçonnée. Comment un adulte peut-il se souvenir des fantasmagories de l'enfance? le monde était enchanté alors, et il l'est resté pour une part. Mais fantasmagorie ne veut pas dire irréalité. Elle est un regard individuel posé sur le monde. Un regard à la forme singulière, aussi parce que Manuele est très myope. Selon qu'il met ou enlève ses lunettes le monde prend un autre visage. Si, chez Elsa Morante, le monde est enchanté, il n'est pas enchanteur. Manuele est un gamin esseulé. Sa seule relation vraiment humaine, il l'a avec sa mère. D'où le travail de mémoire. le reste du monde, et parfois Aracoeli aussi, est dur, hostile, humiliant.
C'est donc sur une vision sombre de la vie qu'Elsa Morante clôt le cycle de ses grands romans. Mais Aracoeli est aussi un livre flamboyant, à l'écriture somptueuse, qui sait nous faire voir la richesse des points de vue sur ce monde hostile et inquiétant dans lequel nous vivons.
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Milan, 1975. Manuele, 43 ans, est un homme déprimé, mal dans sa peau et sans grandes perspectives d'avenir. Il réalise des traductions pour une petite maison d'édition. En manque d'affection, il ne parvient pas à être heureux.

Le récit fait des allers-retours entre 1975 et les années de son enfance. Sa mère Aracoeli est au centre de ses réminiscences. D'origine andalouse, elle est décédée lorsqu'il était enfant. Pour la première fois de sa vie, Manuele ose prendre l'avion pour partir sur les traces de sa "Mama", à la recherche d'El Almendra, son village natal en Andalousie.

Le narrateur nous raconte par bribes l'histoire de sa mère Aracoeli qui a rencontré son père Eugenio en Espagne. Ce dernier, qui fait figure de père absent tout au long du roman, était commandant sous-marinier dans la Marine Royale italienne. En raison de sa position dans l'armée, leur relation reste dans l'ombre les premières années. Aracoeli vit alors seule avec son fils Manuele. Avec l'officialisation de l'union, ils déménagent dans les hauts quartiers de Rome. Leur domestique Zaira se partage entre leur appartement et celui de la tante Monda, soeur de son père restée "vieille fille".

Le début m'a beaucoup plu : le récit d'une époque passée, les membres de la famille... Quant à la plume talentueuse d'Elsa Morante, elle me laisse admirative. Mais le retour au récit de 1975 m'a un peu refroidie. J'ai trouvé le personnage de Manuele un peu déprimant, je ne suis pas parvenue à m'y attacher pendant la première partie du roman. Ses sentiments ambivalents envers sa mère (entre amour, nostalgie, colère), ses expériences amoureuses, son mal-être m'ont paru un peu dérangeants. Je n'ai pas du tout aimé cette partie.

Mais je me suis accrochée à cette lecture, à raison car la dernière partie du roman m'est apparue plus intéressante. Mon regard sur le narrateur s'est modifié et j'ai compris pourquoi il était autant désorienté et sa vénération pour cette mère aux deux visages : la Madone et la nymphomane.

Dans ce roman, le dernier d'Elsa Morante, paru en 1982, les thèmes de la fuite, du deuil, de la maladie, de la nostalgie, du manque d'affection sont omniprésents. On suit la construction complexe d'un enfant devenu un adulte instable, le tout avec pour toile de fond les régimes de Franco et de Mussolini.
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Ce livre d'Elsa Morante est particulièrement complexe puisqu'il s'attache à explorer la relation fusionnelle d'un fils Manuele avec sa mère Aracoeli, relation disséquée a posteriori par le narrateur alors qu'il a 43 ans.C'est un récit sur la mémoire, les souvenirs.
Nous sommes en 1975 lorsque Manuele qui est à Milan décide de partir quelques jours en Andalousie sur les traces de sa mère , la belle Aracoeli, morte quand il était encore enfant.Manuele espère ainsi abolir le temps passé depuis la disparition de sa mère. et retrouver une fois de plus le giron maternel.Ce voyage dans le village espagnol d'Aracoeli
a pour finalité de lui permettre de se rapprocher spatio-temporellement de celle qu'il a tant aimée.
Les flash-back font irruption dans la mémoire de Manuele à chaque pas et le narrateur nous met face à l'ambivalence qui l'habite quand sa mère commence à « mal se comporter ».
Le père de Manuele est italien, c'est un officier de la Marine royale qui lors d'une escale tombe amoureux d'Aracoeli, une jeune andalouse analphabète. Ils se fiancent secrètement en 1931 . Quand Manuele naît, il vit seul avec sa mère quelques années puis la famille s'installe dans un bel immeuble. le père est souvent absent pour de longues périodes, Manuele a Aracoeli pour lui .La soeur du père, Monda est très présente.
Une petite soeur naît mais meurt , Aracoeli rentre dans un délire , après une période de soins, elle est de retour chez elle.
Mais elle devient nymphomane , alors Manuele témoin de ses excès s'éloigne d'elle, habité par la haine parfois d'autant plus que Aracoeli est versatile.Que se passe-t-il?
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Ma lecture commença par un malentendu. Aracoeli était, dans mes souvenirs, la Basilique Santa Maria in Aracoeli, jouxtant et couronnant le Capitole, impressionnante par le volume de son espace intérieur. Néanmoins, l'action se déroule effectivement et principalement à Rome. Dans le livre qui nous intéresse c'est tout simplement le singulier prénom de la mère du narrateur, aucun rapport donc.

Manuel est un homme de la quarantaine, un peu paumé et qui, à la recherche de ses racines maternelles, s'embarque dans un voyage en l'Andalousie. Sa mère et son oncle étant morts depuis longtemps, on devine l'absurdité de sa quête qui n'en est pas moins légitime. Il se retrouve dans un village du bout du monde, pelé, qui pourrait être à la limite, dans son aridité, décor d'un improbable et quelconque western spaghetti. Cette errance mentale est l'occasion de réminiscences sur l'enfance du narrateur, dont les parents, installés originairement dans un quartier peu fréquentable, déménagent dans un immeuble "respectable". le petit Manuel est affligé d'une vue comparable à celle d'une taupe; il en a aussi la "grâce". Paradoxalement, c'est en fermant les yeux que le garçon pénètre dans un monde très coloré. L'enfant, dans une naïveté entretenu par une propension à l'onirique, se réfugie dans l'imaginaire. Son père est dans la marine et sa mère ne travaille pas, bardée d'une fierté et d'une morgue qui ne se justifie pas, comme si habiter dans la proximité de gens de conditions suffisait à la respectabilité.

La prose poétique confine à l'abstraction. On a toutes les peines du monde à rentrer dans l'univers d'Elsa Morante, de plus la typographie minuscule du Folio n'arrange rien. Mais un livre de cinq cents pages n'est pas une nouvelle, point d'accroche immédiate, il faut de la patience. Comme Sterne le dit quelque part dans son Tristram Shandy, tout est dans le contraste, c'est à dessein qu'il ménage des passages ennuyeux dans l'intention de rendre plus distrayant les épisodes loufoques. Les deux tiers ou la grande moitié du récit sont d'une lecture fastidieuse. Jamais il ne faut abandonner un livre, Aracoeli en est la meilleur des preuves. La mère du narrateur donne naissance à une fille qu'elle appelait de ses voeux, reléguant au second plan Manuel, dont la mère tolère à peine la présence, le papa étant souvent absent, ayant privilégier l'exercice de ses devoirs militaires. Cependant le nourrisson meurt après quelque jours. Commence alors un basculement dans l'esprit de la mère, le style change, le récit devient passionnant dans son extrême dureté. Manuel va subir des vexations, des violences psychologiques, des traumas d'une telle gravité, qu'on s'étonne qu'à l'âge adulte ce dernier, bien que marginal, n'ai pas sombré dans la folie. On devient pervers, psychopathe ou tueur en série pour moins que çà.

Vous l'aurez compris Aracoeli est un roman qui se mérite, qui découragera les moins aguerris, mais récompensera le lecteur patient et volontaire. C'est un roman dérangeant, éprouvant même.
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Aracoeli d'Elsa Morante dans la traduction de Jean Noël Schifano est un roman d'une grande force. Une expérience de lecture intense, le style est somptueux et le verbe prolixe et imagé. Une très belle histoire d'amour filial dévorant qui laisse dans la vie de Manuel des traces indélébiles. Cet anti héros part en Andalousie pour le petit village de sa défunte mère et déroule pour nous les étapes de l'amour puis du rejet qui le rendent inapte à la vie. Plongeon proustien dans les souvenirs de la petite enfance, un univers "cinématographique", épique, dans l' ombre écrasante de Mussolini et Franco. Panorama chamarré et personnages hauts en couleur, Aracoeli fascine et choque, l'univers d'Elsa Morante est celui d'une fresque cruelle qui pose la question de l amour impossible.
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
A quarante ans révolus (elle avait des années de plus que mon père) elle vivait sa virginité sans amertume, en toute sérénité, presque heureuse dans sa chaste solitude. En complément de sa rente personnelle (fruit de l'héritage d'une grand-tante) elle se consacrait, en qualité de conseillère ou secrétaire, à des publications scolaires; et cette activité continuelle, en alternance avec son grand affairement chez elle, et sa terrasse et ses vêtements, outre qu'elle lui assurait une fort digne indépendance, suffisait à ses exigences d'utilité sociale et d'intégrité morale. Extérieurement, elle avait cet aspect caractéristique, et prédestiné, par quoi la typologie vulgaire a coutume de représenter les vieilles filles.
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Il n'est en effet point de retour de l'Oubli, sinon à travers son jumeau, la Restitution. C'est dans cet autre fleuve, que l'on reboit les mémoires perdues; mais comment s'assurer que ses eaux ne sont pas droguées, et polluées par des présages ou des séductions, des fabulations ou des leurres?
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La nature, en général, fournit aux animaux terrestres, aquatiques et aériens, les instruments sensibles pour qu’ils s’orientent selon les moyens qui leur sont propres. Il est donc naturel, pour un hirondeau qui a grandi, de suivre l’envolée collective vers l’Afrique, ou pour une jeune anguille de remonter, avec les autres, depuis la Mer des Sargasses le cours des rivières. L’instinct primaire de chaque créature est d’égaler – ou de dépasser – ses semblables, ceux qui appartiennent à la même espèce, en s’orientant dans le milieu commun avec les instruments qui lui sont propres.
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La veille au soir, en la vouant à ma terrible haine, je m'étais promis de l'éviter dorénavant ; mais il fallut bien que j'en convienne : dès le matin de ce jour, c'était plutôt elle qui me fuyait. Et à ce nouveau coup inattendu, je redevins l'esclave - tels ces infimes invertébrés qui, si on les sectionne, regrandissent sur leurs tronçons - se remettant à ramper devant elle, pour en mendier un regard, une syllabe.
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À cet acte final seulement, le dessin, que chacun de nous va traçant dans sa vie quotidienne, prendra une forme cohérente et accomplie, où tout acte précédent aura son explication. Et ce sera ce choix – fût-il caché à nous-mêmes, ou masqué, ou équivoque – qui aura déterminé nos autres choix, nous aura livrés aux événements, et marqué nos corps dans chacun de leurs mouvements, les conformant à lui. Nous le portons écrit, indélébile, jusqu’à l’intérieur de chacune de nos cellules. Et le classique connaisseur à l’œil pénétrant pourrait sans doute déjà le lire dans nos gestes, nos linéaments, et dans chaque pli de notre chair vulnérable. Et il ne pourrait pas, en son âme et conscience, dénoncer des erreurs, ou des remplissages, ou des contresens dans sa trame. Bien plutôt, il apprendrait, en le lisant du début à la fin, qu’il renvoie partout à une logique sûre, constante, qui lui appartient.
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Videos de Elsa Morante (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Elsa Morante
« […] Jour après jour, Saba - de son vrai nom Umberto Poli (1883-1957) - compose le “livre d'heures“ d'un poète en situation de frontière, il scrute cette âme et ce coeurs singuliers qui, par leur tendresse autant que leur perversité, par la profondeur de leur angoisse, estiment pouvoir parler une langue exemplaire. […] […] Au secret du coeur, dans une nuit pétrie d'angoisse mais consolée par la valeur que le poète attribue à son tourment, cette poésie est une étreinte : à fleur de peau, de voix, une fois encore sentir la présence de l'autre, porteur d'une joie qu'on n'espérait plus. […] Jamais Saba n'avait été aussi proche de son modèle de toujours, Leopardi (1798-1837) ; jamais poèmes n'avaient avoué semblable dette à l'égard de l'Infini. le Triestin rejoint l'auteur des Canti dans une sorte d'intime immensité. […] […] Comme le souligne Elsa Morante (1912-1985), Saba est plutôt l'un des rares poètes qui, au prix d'une tension infinie, ait élevé la complexité du destin moderne à hauteur d'un chant limpide. Mais limpidité n'est pas édulcoration, et permet au lecteur de percevoir deux immensités : le dédale poétique, l'infinie compassion. » (Bernard Simeone, L'étreinte.)
« […] La première édition du Canzoniere, qui regroupe tous ses poèmes, est fort mal accueillie par la critique en 1921. […] Le Canzoniere est un des premiers livres que publie Einaudi après la guerre […] L'important prix Vareggio de poésie, obtenu en 1946, la haute reconnaissance du prix Etna-Taormina ou du prix de l'Accademia dei Lincei, ne peuvent toutefois tirer le poète d'une profonde solitude, à la fois voulue et subie : il songe au suicide, s'adonne à la drogue. En 1953, il commence la rédaction d'Ernesto, son unique roman, qui ne paraîtra, inachevé, qu'en 1975. […] »
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Référence bibliographique : Umberto Saba, du Canzoniere, choix traduit par Philippe et Bernard Simeone, Paris, Orphée/La Différence, 1992.
Image d'illustration : https://itinerari.comune.trieste.it/en/the-trieste-of-umberto-saba/
Bande sonore originale : Maarten Schellekens - Hesitation Hesitation by Maarten Schellekens is licensed under a Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License.
Site : https://freemusicarchive.org/music/maarten-schellekens/soft-piano-and-guitar/hesitation/
#UmbertoSaba #Canzoniere #PoésieItalienne
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