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Ce qu'il n'est pas tome 1 sur 6
EAN : 9782369747147
240 pages
Akata (11/04/2019)
3.82/5   17 notes
Résumé :
Shirô, fatigué de vivre entouré de ses sœurs et de sa mère, a décidé de finir ses études en internat, loin de Tokyo ! C’est donc très enthousiaste qu’il part à Hiroshima, pour vivre ses années lycée dans l’indépendance et l’insouciance. Pourtant, ce nouveau quotidien lui réserve une surprise de taille : Mirai, son colocataire, se révèle être un homme transgenre. Mis dans la confidence, Shirô devra l’aider à protéger son secret, tout en menant de front révisions, vie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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J'avais hâte de commencer cette saga, déjà parce que ça parle de transidentité (je ne connais pas si bien le sujet) et que le roman est du point de vue d'un cisgenre. Ce livre est avant tout un livre détente, même s'il y a des situations qui nous font sortir de nos gonds, ou bien qui vont nous faire plus ressentir certaines émotions que d'autres, j'ai trouvé que c'est un roman détente/tranquille.

Shirô est un jeune garçon quittant le noyau familial pour aller dans lycée faisant internat à Hiroshima (loin de chez lui). Il sera dans une colocation « particulière » avec Mirai. Entre nous il vaut mieux qu'il quitte cette famille. Depuis il est traumatisé par les femmes, ses soeurs sont tyranniques, sa mère ne fait rien, en plus son père est absent et il se voit deux fois par an. Autant dire qu'il n'a pas de soutien familial et pour lui c'est une bouée d'air frais d'aller dans ce lycée.

Ce roman parle de la vie de lycée, de pensionnat ainsi que du relationnel et des nouvelles amitiés. Les thématiques abordées, outre la transidentité, sont subtiles ou plus visibles comme la maltraitance infantile, l'abandon, le conformisme, l'identité. Des questionnements sur l'amour, qu'est-ce que l'amour véritablement ? Aime-t-on un homme parce qu'il est homme ? Aime-t-on une femme parce qu'elle est femme ? Shirô va se questionner, nous pourrons lire ses logiques, ses conclusions ou sur ce qu'il a appris (sexe féminin = femme) … nous voyons son évolution de pensée, tout à fait légitime quand on ne connaît pas le sujet et qu'on aimerait en savoir plus.

Matsunaga Shirô est un jeune garçon attachant. Loin de sa famille, et auprès de Mirai et Hiromi ❤, il va commencer à se révéler petit à petit. Parallèlement à son combat intérieur pour palier sa « peur » envers les femmes, on le voit gagner son indépendance pour ses idées ou celles des autres, accepter autrui tel qu'il est, ou encore s'affirmer de page en page. Son évolution est ce qui est le plus voyant. Un être introverti, qui s'ouvre aux autres et s'exprime, en plus de sa capacité à se connaître. Chapeau à son âge. Cela ne va pas l'empêcher d'évoluer hein ! Ce qui m'a vraiment sauté aux yeux, ce sont ses hésitations, son tâtonnement, le fait qu'il tente l'expérience tout de même, qu'il arrive à savoir ce qu'il ressent ou à comprendre une situation.

Oda Mirai m'énerve un peu au départ. On sait que sa situation est difficile, il est souvent sur l'offensive et la défensive. Mais au début comment il parle à Shirô, qui est lui en retrait et a du mal sur certains aspects comme parler aux filles/femmes, Mirai le dénigre, le rabaisse. Un petit air de condescendance, un petit couillon quoi… Une sorte de mécanisme de défense ? 🤔 C'est comme cela que je l'ai ressenti même si vers la fin c'est plus sur le ton de la plaisanterie. Il connaît certaines choses mais il n'hésite pas à faire parler. le coup de la « salle de bain » je l'ai en travers, on dirait du style « oeil pour oeil », « dent pour dent ». Ses réactions sont compréhensibles, mais ne devrait-il pas comprendre au gré de sa situation ? Après, c'est un être humain et de surcroit un adolescent. =P En même temps, il est solidaire et intrusif. Son mal-être est ressenti souvent, ainsi que ses difficultés nous permettent de voir le parcours qu'il faut faire pour s'affirmer et s'accepter.

Leur relation se solidifie au fil des pages, s'acceptant tels qu'ils sont, nous montrant la construction d'une belle amitié ayant des hauts et des bas.

Plus en profondeur et quand on y prête attention (Shirô fait des remarques), nous voyons les mots ou les expressions qui peuvent blesser. Par extension, les normes sociétales, les habitudes langagières tels que des stéréotypes, les comportements en fonction du genre, contribuent à la réflexion du roman. Cela peut vous paraître beaucoup mais, il ne faut pas vous inquiéter, « Ce qu'il n'est pas » est un roman très fluide. Racontant la vie de Shirô, parcourir les pages pour découvrir ses réflexions, l'amitié, d'une prise de conscience sur des thématiques spécifiques… de plus c'est très facile à lire, comme si nous étions dans un cocon… certes avec des personnages qu'on a envie de pulvériser (comme les sœurs ou le père…).

J'ai pris un grand plaisir à découvrir ces pages, malgré que Mirai me sortait par les yeux au début. Ce premier tome pose les bases d'analyse, de questionnement ainsi que de l'adolescence et de cette indépendance. J'ai souvent souri face à des situations. Certaines m'exaspéraient ou m'énervaient. J'avais tellement envie d'être à leur côté, ou juste une personne qui les observait au loin en les encourageant dans leur voie. L'écriture fluide et subtile nous fait plonger directement dans le roman. Vivement le tome 2 à cause de cette fin (je ne voulais pas les quitter) et cette frustration ! xD
En plus, les descriptions m'ont donné envie de visiter Hiroshima, et de découvrir et déguster les spécialités culinaires !


Ce roman parle des expériences de vie, de cette nouveauté que le lycée nous donne, de l'adolescence et des questions complexes sur notre identité, le genre et le sexe. Les personnages sont attachants rendant plaisir à découvrir chaque page, chaque évènement, chaque questionnement, chaque imprévu… L'histoire n'est aucunement compliquée, j'ai pris plaisir à suivre Shirô et ses aventures, ainsi ses questionnements/analyses sur la découverte du monde de lycéen, d'identité, de relation, d'apparence de société. C'est frais, léger tout en abordant des sujets complexes avec justesse.
Lien : https://de-fil-en-histoire.b..
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Encore un livre que je n'aurais pas lu sans l'opération masse critique. Pas que le sujet ne m'intéresse pas, mais je réserve mon petit budget quasi uniquement pour de la sfff.
Donc merci à Babelio et aux éditions Akata de m'avoir permis de tester du young adult japonais.

Premier tome d'une série prévue en 6, "Ce qu'il n'est pas" est centré sur l'émancipation d'un jeune tokyoïte de l'influence des femmes de sa famille, une mère, mais surtout 3 soeurs qui le tiennent sous leur joug. Rien que ça, c'est plaisant, on a toujours l'inverse, une femme cherchant à devenir indépendante. Ici le caractère soumis du personnage principal vient de son éducation, même si souvent j'ai eu envie de lui mettre des coup de pied au derrière pour qu'il se bouge, on comprend son attitude. Et c'est en ça que l'auteur est intelligent, en tant qu'homme, avec un petit peu de recul, cela m'a permis de comprendre encore mieux la situation inverse.
A ce thème principal, vient se greffer la rencontre, lors de son arrivée dans un nouveau lycée (qu'il a choisi à Hiroshima pour être très loin de l'influence de ses soeurs), d'un colocataire transgenre. Encore une fois l'auteur prend le contrepied de ce qu'on lit/voit le plus souvent, c'est une fille qui se sent homme. Les relations des deux personnages sont plutôt drôles, sans énormes tensions finalement. Et c'est ce qui m'a manqué, tout se passe presque trop facilement. On les suit avec plaisir mais avec l'impression que tout va toujours bien se terminer (dans leur relation et dans leur vie de lycéen). Petit bémol, lors de la dernière partie un petit grain de sable vient enrayer la machine et ce n'est pas pour me déplaire.
C'est un bouquin facile à lire qui par petites touches donne à réfléchir, sur le poids du genre dans notre société, sur la relation au père, sur l'amour, l'amitié. Tout ça en douceur, avec finesse et beaucoup d'amour pour ses personnages.
Un peu trop court pour moi qui aime les pavés, il n'en demeure pas moins que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre et je sais que je suis parti pour les 6 tomes, en espérant que Mirai prenne encore plus de place dans le récit.
Un coup de chapeau en passant au traducteur qui a du suer sur le parlé d'Hiroshima et qui même si je ne connais pas le japonais, semble s'en être bien tiré (le premier dialogue avec Takayama un régal :D ).
Je vais aussi suivre les éditions Akata de près car si la ligne éditoriale reste la même, son positionnement m'intéresse.
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Ce qu'il n'est pas relate l'histoire de Shirô qui est tellement fatiguée de vivre entouré de soeurs et de sa mère qu'il décide de s'éloigner d'elles en choisissant l'internat d'un lycée d'un nouveau genre. L'adolescent n'est pas au bout de ses surprises quand il découvre le secret de son colocataire Mirai, un garçon dans le corps d'une fille.

J'ai bien aimé cette lecture pour l'accent qu'elle met sur la diversité. La transsexualité de Mirai n'est pas le sujet principal du roman et j'aurai aimé qu'il soit le héros de cette histoire à la place de Shirô. le thème, même s'il n'est pas très approfondi dans ce premier tome, est traité du point de vu d'un adolescent hétérosexuel qui n'a pas une bonne expérience avec la gente féminine à cause de sa famille.

Bingo Morihashi, l'auteure de la duologie en manga Celle que je suis (tome 1, tome 2), nous présente un récit tranche de vie sur le quotidien d'un lycéen japonais à Hiroshima. On y retrouve donc les préoccupations d'un adolescent qui a peur des femmes, on le suit dans sa vie de tous les jours dans son nouveau lycée et on voit l'évolution de sa relation avec Mirai. J'avais l'impression qu'il ne se passait pas grand-chose et le seul élément qui m'a finalement intéressée c'était l'attente des confrontations entre Shirô et Mirei. Encore une fois, cette relation n'est pas beaucoup développée mais les dernière pages laissent entrevoir une évolution intéressante.

Le premier tome de Ce qu'il n'est pas introduit une histoire où un adolescent, Shirô, subit la domination des femmes de sa famille, ce qui était assez étrange en soi et novateur ? On effleure hélas le sujet de la transidentité à travers le personnage de Mirai que je voudrais voir plus mis en avant. Même si ce premier tome m'a laissée sur ma faim, j'ai bien aimé dans l'ensemble. le duo Shiro et Mirai serait intéressant à suivre si leur relation est plus développée dans les prochains tomes.
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Tout d'abord un grand merci aux éditions Akata qui ont pensé à moi pour ce light novel, c'est avec plaisir que je l'ai lu.
Je suis rentrée dans un univers que je n'avais encore jamais lu, ni abordé de près ou de loin. On parle ici d'un homme transgenre, voir même un ado plutôt. Ce n'est donc pas un sujet dont j'ai l'habitude de lire, mais ce n'est pas désagréable en soi, je veux dire, j'aime m'ouvrir à de nouvelles choses, aucun soucis là dessus, je trouve même cela intéressant.
Et pourtant vous savez quoi ? Je n'ai pas trouvé que c'était le sujet principal de ce light novel. On en parle bien sur, tout du long, je ne reviendrais pas la dessus, mais en fait pour moi, et j'espère ne pas me tromper en le disant, j'ai l'impression que l'auteur a voulu mettre l'humain en avant et non le genre de la personne.
C'est d'ailleurs une phrase que l'on retrouve dans ce LN : "Aime-t-on quelqu'un pour son corps ? Ou pour son âme ?" Et je trouve cette phrase tellement profonde.

En ce qui concerne les personnages, nous avons Shirô Matsunaga, l'un de nos deux protagonistes. Lui, c'est celui qui s'est fait un peu martyriser par ses soeurs, qui ne sait donc pas dire non, qui se laisse marcher dessus. Parfois, on a très envie de le secouer, mais je me dis aussi qu'il s'agit du début de sa nouvelle vie, il prend ses marques, il vit enfin "seul". Mais on peut voir qu'au fond, l'une de ses soeurs tient quand même à lui puisqu'elle lui trouvera un travail et demandera de ses nouvelles, on sent une certaine inquiétude. Avec une mère inexistante et un père ... complètement horrible. J'attends avec impatiente de voir comment ce personnage va évoluer dans le tome 2 de "Ce qu'il n'est pas" avec une famille et des amis comme les siens.

Ensuite, nous avons Mirai Oba ; c'est le colocataire et plus proche ami de Shirô depuis qu'ils sont arrivés dans ce lycée. C'est au tout début de cette histoire que nous savons que Mirai est transgenre. C'est-à-dire qu'il s'agit d'une personne au corps féminin, mais dont le coeur et celui d'un homme.
Les seules personnes au courant sont les professeurs et Shirô.
Et question caractère et bien, lui aussi, on a envie de le secouer, parce que parfois, il va avoir des réactions très puériles. Quelqu'un n'est pas forcément d'accord avec lui ? Eh bien, il boude. Il mène aussi Shirô par le bout du nez. C'est tout l'opposé de son colocataire, il a un caractère très fort, même si on y voit des fêlures de temps à autre, mais il reste un être humain dans une situation pas si facile, donc quelque part ça peut se comprendre.

Ce que j'ai oublié de vous dire, c'est que ce LN est écrit du point de vu de Shirô. C'est donc de son point de vu que l'on découvre le secret de Mirai, qu'on connaît ses sentiments, ses questionnements. On aura les mêmes questions que lui, on s'en posera aussi. Questions qu'il ne posera pas forcément, mais honnêtement, qui l'en blâmerai ? Je pense que par timidité, il n'ose pas. Et ensuite, pour lui, Mirai est un garçon, certes dans un corps de femme, mais il arrive très bien à en faire abstraction (sauf dans quelques cas isolés).
Ce LN est un livre sur l'amitié, sur les liens qui se créent, sur les sentiments, sur l'acceptation de soi et des autres, sur la tolérance et le respect ...

J'ai hâte de pouvoir lire la suite (plusieurs tomes doivent voir le jour), voir la place que vont prendre les personnages, principaux comme secondaires. Comment certains sentiments vont apparaître et surtout comment ces sentiments vont être perçus, si ils vont acceptés.
Donc, pour vous, je ne sais pas, mais pour moi, j'ai hâte d'être en août pour connaître la suite.
Lien : https://imaginalivre.blogspo..
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Je tenais tout d'abord à remercier la maison Akata pour leur confiance et pour m'avoir permis de lire Ce qu'il n'est pas par le biais de simplement.pro. J'ai eu du mal à tenir les délais à cause de mon travail et un gros souci internet qui m'a obligé de changer d'opérateur internet (merci les débits lents voir inexistant…), et je souhaitai m'en excuser car un mois ce n'est pas rien et je trouve que j'ai quand même largement dépassé le délai. En plus comme le sujet du livre n'était pas évident je voulais vraiment bien travailler ma chronique.

L'histoire est un miroir du manga « Celle que je suis » du même auteur et édité chez Akata. J'ai déjà lu le manga dès sa sortie et je l'avais adoré. C'est l'une des principales raisons pour laquelle j'ai demandé le sp de « Ce qu'il n'est pas ». En plus cette fois nous sommes dans la « tête » de la personne qui n'est pas transgenre donc je trouve cela bien, car on peut découvrir le point de vue d'une personne non-transgenre face à une personne transgenre.

Dans ce premier tome nous allons suivre Shirô et Oda dans le lycée d'Hiroshima, où ils viennent fraîchement d'arriver car les deux jeunes garçons viennent tous deux de Tokyo. A son arrivé dans le lycée Shirô va apprendre que son colocataire n'est pas vraiment celui qu'il pense. Mirai Oda est fait une personne transgenre. Et tout dans la vie de Shirô va être chamboulé.

Le personnage de Shirô est très complet et je me suis identifiée à lui. Car déjà je ne suis pas transgenre mais aussi je me posais des questions. Je pense aussi que je me serais peut-être comporté comme lui pour le questionnement. En effet, dans mon milieu professionnel j'ai connu une personne transgenre et je me suis posée beaucoup de questions. Questions que je n'ai jamais osé poser car c'était dans le milieu pro. Ensuite comme lui, quand je l'ai su, je fus un peu perdu.

Le personnage d'Oda est très attachant. Son parcours n'est pas évident et je trouve cela très courageux de s'accepter telle que l'on aimerait être. Et en plus ses actions étaient vraiment très attachantes, comme le fait qu'il va acheter de la nourriture pour que tout le monde puisse manger même en dehors des heures de restauration. Aussi le fait qu'il essaie d'aider Shirô qui a besoin d'argent. J'ai adoré ce personnage du début à la fin.

J'ai adoré ce livre, du début à la fin. Les actions entre les personnes sont bien menées et on arrive facilement à s'imaginer les scènes. On a des personnages attachants qui nous font avancer dans l'histoire. On est facilement immergé dans le quotidien des lycéens d'Hiroshima, on découvre quelques dialectes locaux. J'ai apprécié le fait que les personnages secondaires sont bien développés. On en apprend beaucoup sur tout le monde et c'est très rare dans les récits.

Ce livre m'a permis d'en apprendre plus sur la transidentité. Surtout sur certains aspects de la vie quotidienne. En effet une personne transgenre qui essaie de garder cela secret n'a pas la même vie qu'une personne dite « classique » (si je peux dire cela comme ça, je suis désolée du terme je ne sais pas quoi utiliser d'autre) car cette personne tient à vivre comme n'importe quel autre garçon. J'ai aussi appris quelques petites choses sur Hiroshima comme son dialecte et sur sa cuisine.

J'ai pu découvrir la plume de Bingo Morihashi autrement que par manga et je trouve cela très intéressant. Surtout que le style de l'auteur est très fluide, très poétique. Ce que j'apprécie chez les auteurs japonais. On a une écriture légère qui m'a fait apprécier ma lecture de A à Z. le récit est très doux et plaisant à lire.
Lien : https://alien1610.wordpress...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
— Pour être franc, j’ai horreur de ça, devoir porter un maillot de bain de fille. Mais j’aime vraiment trop nager. Ça va paraître un peu cliché ce que je vais dire, mais j’ai vraiment la sensation de me trouver à nouveau dans le ventre de ma mère. Au moment d’émerger de l’eau, j’espère toujours avoir la surprise de renaître avec le corps d’un garçon. Je sais bien que cela n’arrivera jamais, mais ce petit espoir suffit à lui seul à m’apaiser. Évidemment, après je suis forcément déçu, mais au moins, quand je nage, je me sens bien.
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— Heureusement pour toi que je me mêle de tout. T’es bien incapable de te moucher tout seul, alors trouver l’amour…
Légèrement vexé d’être traité comme un gamin, je profite de l’instant où il porte son verre à sa bouche pour lancer :
— Kawadoori mochi.
Aussitôt, Mirai recrache le contenu de sa boisson, exactement comme je l’espérais. S’étouffant sur son café avalé de travers, il tente maintenant de nettoyer les éclaboussures sur la table à l’aide d’une serviette en papier, me maudissant du regard. Le simple nom de kawadoori mochi est désormais suffisamment
évocateur pour agir sur nous comme une formule magique.
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D'où vient l’amour ?
Cette question me frappe à l’improviste.
Aime-t-on quelqu’un pour son âme ?
Ou pour son physique ?
Est-ce une affaire de cœur ?
Ou une affaire de corps ?
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J’aimerais que tu restes pour toujours mon ami.
Comme frappé d’horreur par ce que je viens d’entendre, mon corps se met à trembler.
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