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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce tome 2 adapte le récit intitulé "La Lampe juive"... le baron d'Imblevalle fait appel à Herlock Sholmès / Sherlock Holmes pour retrouver un précieux bijou qui lui a été dérobé tandis qu'Arsène Lupin lui demande par courrier de ne pas intervenir dans l'affaire... Piqué au vif le meilleur détective du monde ne se laisse pas démonter et part avec Wilson / Watson à Paris confronter ses petites cellules grises à celles du meilleur voleur du monde !
Son fidèle compagnon blessé par un groupe de copycats, c'est avec ce bon vieil inspecteur Ganimard que le Grand Détective mène l'enquête. Et ses interrogatoires puis ses découvertes lui permettent de retrouver la trace de sa Némésis toujours au courant de ses faits et gestes et qui n'a la toujours proé de repartir à Londres... Au beau milieu de la scène, c'est la confrontation au sommet !
Tout est centré sur le grand détective, et le gentleman cambrioleur intervient tardivement dans le récit. du coup est mise en avant la tension psychologique entre l'investigateur et Alice Demun la gouvernante rapidement identifiée comme la complice d'Arsène : la belle demoiselle ne se laisse pas démonter et se livre volontiers à un jeu de « ni oui, ni non » tout en relayant les avertissements de son protecteur...

C'est tout aussi rafraîchissant et sympathique que le tome 1, c'est même mieux car il est plus sobre même si Lupin fait son show et le résiste pas à la tentation du cabotinage (mais cela fait partie du personnage). Reste le contraste entre les décors soignés et le charadesign presque mainstream pour qui connaît les classiques de la Planète Manga, et reste cette bizarre manie de dessiner le Grand Détective avec des oreilles pointues dignes des Elfes de JRR Tolkien et/ou des Melnibonéens de Michael Moorcock (car ce n'est pas la première fois que je tombe sur cette manie, qui répond forcément à une symbolique qui pour l'instant m'échappe totalement ^^).
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• « Arsène Lupin, tome 2 : Contre Herlock Sholmès, La lampe juive » de Takashi Morita, publié chez Kurokawa.

• J'ai commencer cette lecture à la suite du défi lecture de BD de Babelio de Mai, cherchant une BD ayant été éditée pour la première fois en 2015, dans le but d'étendre ma "culture" BD.

• Avant de commencer, vous en avez l'habitude, un peu de contexte pour vous expliquer mon rapport avec l'oeuvre suivante. Il y a quelques années, il y a environ quinze ans, j'ai eu l'occasion de lire le roman : « Arsène Lupin contre Herlock Sholmès ».. dont je n'ai malheureusement garder que des bribes de souvenirs, très flous en plus de cela. J'aurais donc bien du mal à en faire la comparaison aujourd'hui, mais je réserve ça pour la prochaine occasion que j'aurais de lire le roman. En revanche, si il y a bien une chose dont je me souviens, et qui a laisser une très forte empreinte dans mon jeune esprit de l'époque, c'est la présence dans ce roman d'un certain Herlock Sholmès.. un véritable choc pour moi, car oui, bien évidemment je connaissais le personnage original qui avait détourné dans ce livre, et à cette époque, j'avais très mal interpréter son traitement. Pour moi, il semblait incroyable qu'un auteur ait l'audace de voler un personnage si populaire et de façon si éhonté ! Je ne comprenais aucunement comment il était possible de réussir un tel coup, sans en prendre celui de bâton. Après coup, j'ai appris du monde qui m'entoure, je me suis personnellement instruis de la littérature, et j'ai compris qu'il ne s'agissait ici que d'une parodie cocasse, et intelligente, qu'aucune malveillance roublarde n'avait été fomentée, et qu'il était destiné à être vu comme un hommage sympathique à l'auteur Sir Arthur Conan Doyle, ainsi que de faire un clin d'oeil complice aux lecteurs. Tout cela pour dire que malgré le fait que j'ai garder peu de souvenirs du roman en lui-même, qui m'avait beaucoup plu au passage, celui-ci a véritablement marquer mon esprit littéraire et m'a pousser à d'intéressantes réflexions par la suite.. Il m'a aussi beaucoup inspirer.

• On continu donc les aventures de notre gentleman cambrioleur préféré avec ce deuxième tome de l'une de ses versions manga. Mais cette fois-ci, des changements conséquents surviennent dès les premières pages. Tout d'abord, nous ne suivons pas l'artiste voleur français dans cette aventure, mais celui qui va tenter de l'arrêter, le célèbre détective anglais Herlock Sholmès qui sera bien évidemment accompagné par son acolyte de toujours, le docteur Watson. La narration va s'en retrouver totalement bouleversée, car nous ne verrons finalement qu'assez peu le voleur star de cette série, à l'instar des romans originaux, où généralement on ne découvre que vers la fin sous quels traits se cachait Arsène Lupin. Ce changement de narration est intéressant, mais surtout logique si l'ont connait le roman original.

• J'ai trouver tout les personnages très intéressants, les nouveaux, comme les anciens. Surtout, ils ont tous une réelle utilité dans l'intrigue, et ça, c'est assez cool ! le retour d'un personnage inattendu m'a également beaucoup plu, bien qu'il reste légèrement en retrait pour laisser place à notre détective anglais. le personnage de Watson est très intéressant, il est dépeint comme un mouton bête et discipliné buvant chacune des paroles de son mentor comme la vérité absolue, et le suivant partout comme un petit toutou. Pourtant, celui-ci se révèle bien moins limité qu'il ne le semble, à sa façon, il parvient à être utile lors de l'enquête menée par l'anglais, qui pourtant ne saura écouter son acolyte que bien trop tardivement. Et oui, Watson est le côté humain de ce duo, et apporte ainsi un atout essentiel au fin limier anglais, qui manque d'empathie.

• Cette histoire est pleine de rebondissements et d'actions, un deuxième tome très divertissant, et qui ne vous laissera certainement pas de marbre !
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Takashi Morita aime Arsène Lupin et Maurice Leblanc. Cela se sent, cela transparaît quasiment à chaque page. En plus, il a ajouté dans le tome, entre les chapitres, quelques indications et réflexions, explications sur la transposition des romans en manga. Il indique ce qu'il a adapté, ajouté afin que le lecteur japonais du XXIè siècle comprenne les enjeux des événements et des actions d'Arsène Lupin.

C'est assez rare pour être signalé. Dès lors, l'adaptation est hyper fidèle, respectueuse des romans de base.

Trois histoires au menu. le Collier de la reine, le Sept de coeur et le Coffre-fort de Mme Imbert.

On découvre le passé de Lupin, son enfance, son vrai nom, ses failles, le fait qu'il a été arnaqué. On découvre pas mal d'éléments (l'espionnage et la guerre avec la Prusse) qui reviendront dans d'autres aventures (comme L'Aiguille creuse). le tout est rondement mené à tel point que j'ai réussi à m'accommoder des habituels "codes manga" (qui sont assez peu présents, en fait). Très plaisant.
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Dans cette seconde aventure, nous voyons arriver le célèbre detective londonien, Herlock Sholmes (pour ne pas dire Sherlock Holmes), qui va devoir résoudre l'affaire du vol de la lampe juive chez le Baron d'Imblevalle à Paris. le détective reçoit en même temps une missive d'Arsene Lupin l'enjoignant à ne pas enquêter sur cette affaire.
Bien sûr, Sholmes part pour Paris pour résoudre cette affaire et espère pouvoir remettre la main sur le cambrioleur.

Un duo de choc entre Lupin et Sholmes qui essaient chacun à leur manière de venir en aide au couple d'Imblevalle. Une enquête rythmée où chacun nous réserve des surprises.
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Ce deuxième tome est toujours aussi épais puisque comprenant trois aventures assez denses d'Arsène Lupin. On y retrouve toute la magie du personnage, son habileté à se grimer, à manipuler et surtout à se servir des maux de la société pour dépouiller les riches sans enlever aux pauvres. Une nouvelle fois, le mangaka fait preuve de beaucoup d'habileté dans son adaptation qui permettra sans nul doute à une cible plus jeune de se fasciner pour le personnage.
En tout cas, je prends un plaisir certain à découvrir des aventures que je ne connaissais pas et je passe à agréable moment de lecture.
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Revoici le gentleman cambrioleur embarqué dans une abracadabrante intrigue au cours de laquelle il croise à nouveau le chemin de son plus grand ennemi, le détective privé Herlock Sholmes. le meilleur limier d'Angleterre, flanqué de son adjoint Wilson, a décidé de mettre hors d'état de nuire Lupin. Bien sûr, ce combat de Titans s'annonce difficile. L'Anglais est ainsi convié par un riche baron à résoudre une affaire de cambriolage apparemment simple. Evidemment, Sholmes comprend rapidement que tout est plus complexe qu'il n'y parait. Pendant ce temps, l'inspecteur parisien Ganimard, découragé, s'apprête à baisser les bras, convaincu de la supériorité de Lupin. Mais Sholmes, lui, refuse de se laisser abattre. Il identifie la jolie gouvernante Alice comme la complice du cambrioleur et essaie de la contraindre à avouer son crime. Toutefois, il se trompe sur la nature de l'affaire…
Le premier volume des adaptations « manga » de Lupin se montrait plaisant mais souffrait d'une théâtralité quelque peu forcée qui trahissait ses origines sur les planches. Ce deuxième volume, toujours épais de 250 pages, est plus mouvementé et énergique. Nous voyageons de Londres à Paris en compagnie d'un Sholmes forcément décalqué de qui-vous-savez. L'enquête avance gentiment tandis que Lupin reste tapis dans l'ombre durant les trois quarts du récit, manipulant son monde comme à son habitude. Il apparait finalement sur une barque isolée sur la seine afin de s'entretenir avec son rival dans une lutte d'esprit.
Ce manga nous replonge plus d'un siècle en arrière, au temps des premiers pastiches du détective de Conan Doyle. Pour des raisons de droits, Maurice Leblanc transforma avec humour le nom de Sherlock Holmes, utilisé dans les premiers chapitres du roman, en Herlock Sholmes. le mangaka reprend donc cette anagramme humoristique pour son adaptation. le personnage reste toujours aussi hautain et parfois antipathique mais guidé par sa logique. Il assène, une fois de plus, qu'il ne devine jamais, « je déduis, ce sont les imbéciles qui devinent ».
Enlevé et charmant, avec une belle reconstitution du Paris des débuts du XXème siècle, le manga s'avère efficace et agréable. L'intrigue opère un mélange d'humour, d'aventure et de mystère bien dosé. L'intrigue s'avère en outre plus solidement charpentée que dans le premier volume et les invraisemblances moins criantes quoique Lupin aime toujours se donner en spectacle. Plus que l'argent que lui rapporte les vols, effectués à la manière d'un Robin des Bois moderne, il joue et s'amuse, se moque gentiment des forces de l'ordre et apprécie son affrontement mental avec son égal, Sholmes, qu'il appelle « maître ». le personnage est intéressant, passant d'un être logique et calculateur à un doux-dingue aux réactions presque enfantines. Sholmes, lui-aussi, alterne le froid détachement de l'homme d'esprit avec des colères foudroyantes. La rencontre entre le génie du crime et le prince des détective produit donc les étincelles attendues.
Les dessins, eux, sont bons, les décors bien rendus et les personnages efficacement croqués (quoique le côté elfique de Sholmes avec ses oreilles pointues paraisse étrange). Dans l'ensemble, la mise en page est dynamique, plus nerveuse que dans le premier tome.
Bref, ce bon recueil permet de s'initier à l'oeuvre de Maurice Leblanc de manière détournée mais fidèle.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Cette fois c'est au célèbre Herlock Sholmès de se frotter au cambrioleur roublard : "Nous allons montrer à ce monsieur qu'il a peut-être tort de nous défier avec tant d'effronterie !". Cependant l'inspecteur Ganimard est toujours présent, bien que désabusé : "Il vous fera plier, vous comme les autres !". C'est mal connaître l'orgueilleux détective !
J'ai trouvé cette deuxième aventure pleine de mystère: où est Lupin ? Comment fait-il pour toujours savoir tout ce qui se passe ? Comme dans les enquêtes de (S)Holmes et de son assistant Watson/Wilson, l'investigation est basée sur l'analyse et la déduction, et se clôt par la traditionnelle cérémonie de la "révélation" finale du fin mot de l'énigme. Mais le manga se prête à la caricature, et le personnage mythique y est bien malmené ! Non seulement Sholmès fait des erreurs, mais il agit "comme un acteur dont tous les pas seraient réglés par une mise en scène rigoureuse"... orchestrée par Lupin lui-même ! Au bout du compte il n'y aura "ni vainqueur ni vaincu" cependant une chose est sûre : si ces deux-là ont une personnalité diamétralement opposée, ils sont aussi vaniteux l'un que l'autre ! "Il y a deux hommes au monde qui ne pourront jamais m'étonner", dit Sholmès à son adversaire, "Moi d'abord et vous ensuite". Il saura néanmoins reconnaître le talent du gentleman cambrioleur, capable, aussi, de faire le bien : "Je ne peux m'empêcher d'admirer cet homme grandiose".
Lien : https://www.takalirsa.fr/l-a..
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Le deuxième tome du manga suit bien la chronologie initiale des nouvelles écrites par Maurice Leblanc dans lesquelles on suit Lupin à différentes périodes de sa « carrière » de gentleman cambrioleur. On en apprend plus sur sa vie passée et personnelle, ses origines et son enfance. Les dessins extrêmement bien exécutés permettent une sublimation des récits de Maurice Leblanc et le lecteur ne peut qu'apprécier cette transposition moderne et très fidèle des aventures du plus gentleman des cambrioleurs.
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Ce roman nous livre deux aventures : La dame blonde et La lampe juive au travers desquelles le célèbre détective anglais affronte notre gentleman cambrioleur.
Deux personnages hauts en couleur vont se défier tout en conservant un certain respect mutuel, même si Lupin peut paraitre parfois imbu de lui-même.
Se lit facilement.

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