Lucky Luke, tome 34 : Belle Starr

Myra Belle Starr était surnommée "The Bandit Queen". Elle faisait le commerce de chevaux volés. Son ranch le "Younger's Bend" devint le quartier général d'une bande de hors-la-loi...

Cette sommaire présentation se suffit à elle-même pour comprendre pourquoi Morris s'est emparé de cette figure de l'Ouest américain. En effet, le sujet était bien tentant pour recaser dans ce fameux ranch quelques bandits notoires dont la réputation n'est plus à faire :
Les frères Dalton, bien sûr. Comment concevoir un album de Lucky Luke sans les frères Dalton ? (et Ma Dalton, bien sûr, toujours aussi mère poule avec ses petits.)
Billy the Kid et son éternel verre de grenadine.
Jesse James, cherchant une planque pour sauver sa tête.

Ajoutez à cela un juge corrompu, un pasteur qui se voile la face, un banquier ( un banquier, quoi..), quelques bigotes rigolotes et un shérif honnête ( eh oui celui-là l'est !) et vous aurez tous les ingrédients réunis pour faire de cette histoire un album de Lucky Luke qui se respecte.

En guest star, bien au-dessus du panier, Belle Starr tire son épingle du jeu. le portrait est tellement authentique que j'ai reconnu en elle, une ancienne mairesse d'un petit village de ma connaissance, dont la générosité rimait furieusement avec autorité et souveraineté.

Décidément, il faut que je relise les Lucky Luke...

De Lucky Luke, je ne connais que ce tome-ci. Alors, vous excuserez mon engouement, non partagé par les bédéphiles : c'est que je ne sais pas encore qu'il y a eu mieux !

Pour ma part, j'ai aimé le côté historique de cet opus. Même si l'histoire n'est que le prétexte de départ, j'ai apprécié les références à des personnes ayant réellement existé. En ce sens, les dernières pages, avec le portait et la rapide biographie du juge Parker, de l'exécuteur Maledon et, surtout, de Belle Starr, étaient les bienvenus.

Le personnage de Lucky Luke, le cow-boy qui tire plus vite que son ombre, est plaisant. Ce personnage de justicier, flegmatique et astucieux, vient en aide au shérif de Fort Smith qui a bien du mal à faire condamner les bandits : Belle Starr se débrouille toujours pour qu'ils soient relâchés et les prend ensuite sous sa protection.

Corruption, braquage, attaque de diligence, vol de chevaux : tout y est. Question bandits on est servi : Billy the Kid et les Dalton se partagent la meilleure place.

Une BD de qualité même si les afficionados de Lucky la Chance ont certainement connu mieux.

Challenge BD 2017

Comme parfois, ce tome de Lucky Luke s'attache à une personnalité réelle que Morris (et Fauche) arrangent à leur sauce humoristique.
Nous assistons donc à la rencontre entre notre héros et 'The Bandit Queen', Belle Starr, qui est passée à la postérité pour ses trafics de chevaux volés et le fait qu'elle payait les cautions des membres de sa bande.
Ici, Belle Starr paye les cautions de tous les bandits et c'est l'occasion de faire défiler les rivaux traditionnels de Luke et de mitonner une histoire sympathique mais terriblement tirée par les cheveux.
Ce n'est pas le tome le plus réussi de la série mais ça se lit sans déplaisir.

pas folichon ce Lucky Luke. L'histoire est un peu longue et pas pationnante du tout.... je me suis ennuyée

Présentant des personnages véritables, cet album de Lucky Luke ne les exploite pas du tout et l'histoire reste plate et sans saveur. C'est dommage, il y avait de l'idée (d'ailleurs l'idée principale n'est pas loin de l'histoire de l'album « le magot des dalton » mais sans atteindre son originalité).
Le scénario est un peu poussif : la ruse de Lucky Luke et tiré par les cheveux et l'histoire se termine abruptement ...