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Lucky Luke - Collection original... tome 7 sur 31
EAN : 9782800114477
46 pages
Dupuis (19/10/1988)
3.67/5   162 notes
Résumé :
" Le docteur Doxey est fondé sur un stéréotype populaire des histoires du vieil Ouest américain : celui du charlatan qui vend de faux médicaments prétendus extraordinaires à un fort prix (ils étaient à l'époque surnommés « snake oil » — huile de serpent). Il était donc inévitable qu'un personnage de ce genre apparaisse dans une aventure de Lucky Luke. " [Source : Wikipedia]

Avec pour seul compagnon son cheval Jolly Jumper, "l'homme qui tire plus vite ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Dans "Lucky Luke et le Docteur Doxey" publié entre 1952 et 1953, les butors pistoleros sont remplacés par un charlatan et son assistant qui reforment le binôme naguère formé par Frankenstein et Igor... Et le bon Docteur Doxey se voit comme un bienfaiteur de l'humanité incompris de ses contemporains alors qui n'est qu'un vulgaire empoisonneur public... C'est rafraîchissant de voir des duels de ruse plutôt que des bagarres et des fusillades, malheureusement le récit a vieilli car à cause de la publication en magazine il est d'abord et surtout très répétitif : un village, une arnaque, une ruse de Lucky Luke pour les démasquer et les confondre, la fuite éperdue du docteur et de son acolyte et c'est reparti pour un tour !

Dans "Chasse à l'homme" publié en 1953, on prend les mêmes et on recommence à part que le Docteur Doxey officie en solo sous le pseudonyme du Docteur Oxyde après s'est rasé la barbe et la moustache...


Je tiens à signaler que l'âge d'or de la charlatanerie n'est pas derrière nous mais devant nous : que les ploutocrates des multinationales du médicament se fassent des couilles en or sur notre dos avec des placebos c'est déjà plus que limite, mais maintenant ils osent disent que les protocoles scientifiques et les périodes d'essais sont des entraves aux liberté d'entreprendre et de commercer donc c'est désormais nous autres citoyens lambda qui servons de cobayes en direct-live ! (entendu à la radio pas plus tard que la semaine dernière dans la bouche du porte-parole de ce lobby détesté car détestable) Tous les ministères de la santé du monde entier sont gangrenés par des créatures du Veau d'Or qui au nom de l'Argent roi jouent avec notre santé : pour eux tous du goudron et des plumes d'abord, et ensuite la corde !!!
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Ah, mes amis, quelle poilade !!! Fraîcheur exquise et belles naïvetés prophétiques du cher Morris pour ce septième album de L.L. qui, dès les années cinquante, nous annonçait l'arrivée triomphante (et de portée internationale) du Phénoménal Melon Hexagonal de ce Grrrand Professeur Didier R. de Massilia armé de son Merveilleux Elixir "qui Sauve les Vies" et dont, évidemment, Lui Seul (dès 2020 et dans le contexte que l'on sait) avait le secret...

Bref, même si "presque" involontaires de nos jours, en forme de simples "abus de pouvoir médiatisé" (et autres poudres aux yeux ou machines-à-faire-du-beuzz-en-un-éclair), fruits d'incroyables prétentions personnelles (ce qui ne les excuse guère !), les "Charlatâneries" étaient bien devant nous et non réservées aux seuls sentiers (poussiéreux et aujourd'hui disparus) de la "Conquête de l'Ouest"...

Dans l'intéressant article de notre ami Alfaric (évoquant avec tant de justesse cette "charlatanerie [bien] devant nous" en février 2018), nous apprenons que les premières planches de "Lucky Luke et le Docteur Doxey" paraissent dès 1952.

Ah, "La Potion qui guérit TOUT" : la rougeole et la jaunisse (à peindre préalablement sur le visage des ronfleurs la nuit), les maux de dents, la colique, la vieillesse, les rhumatismes... Rien contre la crédulité, la misère intellectuelle et la c...nnerie, évidemment ! Tiens, « Comme par hasard... » (comme disent nos z'amis c...plotistes, heureusement pour nous Clairvoyants comme douze !) ... Mais bien dommage : cette épidémie-là — aux connections neuronales banalement défaillantes — est carrément devant nous...

Merveilleux "bon sens populaire" dans cette savoureuse citation faite par notre ami Herve39... [1ère case de la planche 289, page 33] :

— Cette rougeole va contaminer tout le village, il faut prendre des mesures.
— le plus sûr serait d'abattre tous ceux qui sont atteints ! Six pieds sous terre, plus de danger de contagion.

Il est sûr qu'avec des raisonnements-de-foule pareils, ce "bon" Dr Doxey peut bien devenir Oxyde et continuer ses ravages... Avec ou sans son acolyte Scraggy, qui n'oublie pas de se récurer à la brosse dans la baignoire du chariot avant que le docteur (as du recyclage et anti-gaspi comme pas deux) n'ajoute à l'eau douteuse un peu d'encre et n'en remplisse avec ses petits flacons quadrangulaires pour son merveilleux Elixir (notez la majuscule, je vous prie !) ... Seulement Lucky Luke et son "Old Boy" de Jolly Jumper (encore muet mais qui pense en direct) va nous le "pécho" bien que ce bougre soit un Savant; lui, qui sait — grâce à la Science, et en guise de banals travaux pratiques — se tirer de situations difficiles comme s'évader de geôles bâties entièrement en planches, grâce à l'énergie photonique du Grand Dieu Soleil afin de faire son devoir et poursuivre sa Mission civilisatrice d'envoyé des Lumières (il rêve d'ailleurs très fort à sa future statue)...

Bourré de trouvailles rafraîchissantes, de sales mômes crayonneurs d'affiche (avec le lance-pierre qui dépasse de la poche) et d'un canasson alcoolique (qu'on se refilera en douce pour décourager ou se payer la fiole de son adversaire... ), relisez-nous donc cette merveille (véritable Bain de Jouvence pour vos zygomatiques) parue en album chez Dupuis en 1955, reparue dans une série bon marché, bel album cartonné vendu au prix dérisoire de 3 € ("en partenariat avec OKOO — france.tv") : bah, sachez qu'il fut redécouvert par nous ce 10 juin au soir chez notre marchand de Journaux favori de "Sous les Couverts" de Mirepoix ! [ Merci également de votre attention ininterrompue jusqu'en cette dernière "anecdote sans intérêt" — si Vaste Pléonasme... :-) ].
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Cet album de Lucky Luke en deux parties date de 1953. C'est Louis de Bevere, le frère de Morris qui collabore au scénario, son nom n'est pas mentionné sur la couverture.
Enfin, un méchant atypique dans les histoires de Lucky Luke, le Docteur Doxey n'est pas un dévaliseur de banque ou un spécialiste du hold up, c'est juste un charlatan cupide, un escroc qui profite de la crédulité des gens. La bonne idée ne se concrétise malheureusement pas tout à fait, le scénario est répétitif, Lucky Luke poursuit notre homme de ville en ville, et celui-ci essaime ses petites arnaques. Morris ne lésine pas sur les clichés de westerns et la structure du scénario est des plus basiques. Il y a tout de même quelques petites trouvailles qui viennent mettre un peu de pétillant dans cette histoire, le cheval alcoolique, l'enfant griffonneur d'affiches, les recettes approximatives de l'élixir, la technique de guérison de la rougeole... Bref, même si on est encore loin de la grande époque de Goscinny, c'est quand même Lucky Luke, et c'est pour moi, plein de souvenirs d'enfance, alors une énième lecture provoquera toujours quelques plaisirs.
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Lucky Luke affronte un charlatan... et ce n'est pas toujours à son avantage. On est encore loin du héros infaillible un brin de paille au coin de la bouche. Et le Dr. Doxey a plus d'un tour dans son sac pour persuader les villageois de lui acheter ses potions miracle. Un complice déguisé dans l'assemblée, empoisonner l'eau de la rivière, peindre des boutons de rougeole sur les visages endormis, les peindre en jaune... tout est bon pour vendre sa bibine 5 dollars le flacon. Cette évocation du Far West est plutôt intéressante, à défaut d'être pleinement convaincante.

Heureusement que Lucky Luke veille. Même s'il se fera rouler dans la farine quelques fois. Et notamment quand Doxey lui vole Jolly Jumper et qu'il hérite d'un cheval alcoolique qui préfère rentrer au saloon que s'abreuver à la rivière.

On est encore loin de la pleine exploitation du potentiel des Dalton (apparus au tome 6), qui donneront un coup de boost à la série. C'est donc encore un peu poussif. Cela manque de cohérence. D'ailleurs, techniquement, on a 3 histoires accolées, et si Morris avait dessiné un protagoniste différent à chaque fois, cela n'aurait pas spécialement posé de problème.

Doxey est finalement moins convaincant que Pat Poker (tome 5) ou Phil Defer (tome 8), ou il se prête moins à une histoire longue. Toujorus est-il que je me suis (un peu) ennuyé.

Au niveau des dessins, c'est fluide et dynamique, mais on n'est pas encore au trait définitif de celui qui tire plus vite que son ombre. En 7 tomes, c'est lent. C'est un luxe que peu d'auteurs et peu de séries peuvent s'octroyer actuellement.
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DOC KNOCK AU FAR-WEST
Parmi les figures typiques de l'Ouest-la chanteuse de saloon, le joueur professionnel, le bandit déguisé en prêcheur-il y a aussi le charlatan...
Pharmacologue expérimental, il sait tirer de n'importe quoi un élixir miracle, capable de rendre force, jeunesse, mémoire à qui le consomme...Mieux que le Génie d'Aladin, la pomme de Newton, la terre de Galilée, la circulation de Harvey...On touche à la "Dive Bouteille" substantifique concentré liquoreux issu de décoctions de simples ou de recombinaison subtile de composés chimiques parfois volatils...
Le docteur Doxey, illustrissime parmi les illustres ("Nec pluribus impar)", croise, pour son malheur, Lucky Luke.. La course poursuite entre le bienfaiteur amateur de dollars vite gagnés et notre justicier préféré s'engage.Elle se terminera, comme on peut l'imaginer, par la défaite du Doc au cours d'un duel où il se fait descendre par Celui qui tire plus Vite que son Ombre (Dans Lucky Luke, il est très rare de trouver ensuite des duels où l'un des protagonistes est blessé).

Cette période d'avant Goscinny* (1946-1955) scénariste permet de suivre un Lucky Luke encore jeune, n'ayant pas acquis sa silhouette si connue, un Jolly Jumper qui ne parle pas.
Cela reste très sympathique et plaisant à lire.

*Dans un entretien avec Numa Sadoul, Goscinny et Morris évoquent les débuts de leur collaboration :
« Morris aimait bien mes scénarios et ce qu'il voulait surtout, lui, c'était dessiner. Il souhaitait se décharger de l'écriture. Il avait d'excellentes idées mais le travail du scénariste ne l'intéressait pas, dans la mesure où il faisait un peu ça au jour le jour ; et il y avait des fois où il se tirait difficilement de ce piège.(...)
C'est une collaboration extrêmement facile car je sens bien son dessin et lui sent bien mes scénarios. Nous nous entendons parfaitement. »
— Goscinny
« Ça a été tout de suite un délice de travailler avec lui. Et c'est grâce à Goscinny que j'ai fait la connaissance des gars de Mad, Harvey Kurtzman, Jack Davis, Bill Elder, etc. »
— Morris (source Wiki)
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Cette rougeole va contaminer tout le village, il faut prendre des mesures.
- Le plus sûr serait d'abattre tous ceux qui sont atteints ! Six pieds sous terre, plus de danger de contagion.
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Décoré de son affiche "CALMEZ L'INSOMNIE ET LA NERVOSITE grâce au Somnifère X... Le Sommeil c'est la santé !", le chariot conduit par le Dr Doxey vient d'arriver à hauteur de pancarte d'un "pueblo pequeño" indiquant "LA SIESTA. Population : 200." :
— Parmi ces deux cents habitants, j'en trouverai bien une trentaine d'assez naïfs pour se laisser embobiner par un peu de boniment...
— ZZZZ.... [Texans & Mexicains répandus et ronflant partout, jusque sur leurs toitures...]
— ZZZZ.... [Vache assoupie dans la boue & Canassons dormant debout... ]
— Horreur ! [Le haut de forme du Docteur fait un bond... ] Ces abrutis de villageois roupillent à poings fermés en plein jour !.... C'est à se demander ce qu'ils font la nuit !...

[MORRIS, "L'élixir du Docteur Doxey", 1952-1953, éditions Dupuis (Charleroi), 1955 — planche 294, page 38]
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— A défaut de fric, j'espère que l'armurier acceptera ma médaille d'Or de la Faculté de Médecine.

(Pensées du Dr Doxey tout en poussant la porte de l'échoppe "ARMES -MUNITIONS")

[MORRIS, "L'élixir du Docteur Doxey", 1952-1953, éditions Dupuis (Charleroi), 1955 — planche 286, page 30]
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La gratitude est une vertu est une bien rare en ce monde.
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C'est la vie... Un jour on est pauvre comme Job, le suivant on est riche comme Crésus...
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