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EAN : 9782070616022
78 pages
Gallimard (08/11/2007)
4.25/5   95 notes
Résumé :
La Seconde Guerre mondiale n’est pas achevée lorsque Victor Dancette, Jacques zimmermann et Calvo unissent leurs talents pour dénoncer à leur façon ses atrocités. Réalisé en pleine occupation allemande, il est publié dans le troisième mois de la Libération. Ce bestiaire sanglant, qui s’inscrit dans la longue tradition du symbolisme animal, est à l’image de l’époque : féroce et impitoyable. La satire est anthropomorphe. Chaque animal a un pouvoir symbolique et évocat... >Voir plus
Que lire après La bête est morte ! : Quand la bête est déchaînée ; Quand la bête est terrasséeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Quand je suis tombée sur cette B.D à ma bibliothèque, j'ai immédiatement été intriguée. J'avoue que je n'avais jamais entendu parler de cet ouvrage qui semble pourtant être une référence. Je ne peux pas dire que j'ai aimé cette B.D, et ce pour plusieurs raisons sur lesquelles je vais revenir, mais « la bête est morte » est une oeuvre très intéressante.

Tout d'abord « la bête est morte » qu'est-ce que c'est ? Il s'agit en fait de l'édition regroupant les deux volumes de l'oeuvre de Calvo et Dancette : « quand la bête est déchaînée » publié en 44 « quand la bête est terrassée » publié en 45. Les auteurs racontent ici la seconde guerre mondiale avec des animaux comme protagonistes. Je ne vais pas m'étendre sur les qualités visuelles de l'oeuvre qui sont indéniables. Dans un style très inspiré par Disney, Calvo propose de superbes illustrations, souvent foisonnantes, magnifiquement mises en couleurs et qui ont un impact certain. Je ferai court aussi concernant le côté narratif qui ne m'a pas vraiment séduite. Il y a énormément de texte et je l'ai trouvé souvent très pompeux. Je me suis pas mal ennuyée, l'histoire n'est pas très bien menée, c'est plutôt assommant en fait.

Ce qui rend la lecture de « la bête est morte » très intéressante c'est de ramener l'oeuvre en tant qu'objet historique au moment de sa publication. On constate en effet qu'on ne traite plus du tout ce sujet de la même façon aujourd'hui. le récit est assez emphatique, parfois grandiloquent dans l'expression du patriotisme qui irrigue tout l'ouvrage. Un patriotisme exacerbé qui amène les auteurs à ne pas faire mention du gouvernement de Vichy et à n'évoquer que très brièvement la collaboration. L'accent est mis sur les souffrances endurées par les peuples occupés et sur leur esprit de résistance. Cette façon de présenter l'Histoire se comprend aisément en regard de la date de parution de l'oeuvre. En effet, à la libération l'heure est à la réconciliation, il s'agit de panser les plaies et de célébrer l'idée d'une France unie et libre. D'autant plus que cet ouvrage s'adresse à un jeune public. Cette vision biaisée se retrouve également dans la caractérisation des peuples qui est souvent simpliste. Ainsi le peuple allemand est condamné dans son ensemble : « Ne croyez pas ceux qui vous diront que c'étaient des Loups d'une secte spéciale. C'est faux ! […] Il n'y a pas de bons et de mauvais Loups ; il y a la Barbarie qui est un tout, et ne comporte qu'une seule race, celle des monstres, des bourreaux, des sadiques, des tueurs ». Quant à la représentation du peuple japonais, elle est tout simplement raciste, le peuple japonais est décrit comme « un peuple de singes petits et jaunes, aussi laids que vaniteux ». Ce genre de qualificatifs qui choque énormément aujourd'hui ne semblait pas poser problème à l'époque.
Autre différence, majeure, de traitement de la 2nde guerre mondiale entre hier et aujourd'hui : l'évocation de la Shoah. le génocide est aujourd'hui très souvent au coeur de tout récit consacré à cette période. Dans « la bête est morte » il est à peine évoqué en quelques cases, et sans même que les choses ne soient vraiment nommées puisqu'on a plutôt l'impression que les camps de la mort étaient destinés aux opposants politiques. Cela est peut-être dû au fait qu'en 45 on n'avait pas encore pris la mesure de l'ampleur de ce qui s'était déroulé. Il y a sans doute d'autres raisons qui expliquent cet « oubli » mais je ne me hasarderai pas à conjecturer à ce sujet.

Bref, « la bête est morte » est une oeuvre qui mérite d'être lue, ne serait-ce qu'en tant qu'objet historique. Si je n'ai pas pris de plaisir à la lire, cette B.D est incontestablement intéressante.
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Edition originale de 1945. Celle que j'ai entre les mains, prêtée par un voisin. Un bijou ! Elle constituait un trésor car les livres jeunesse étaient rares et la guerre était encore plus rarement contée aux enfants.

Alors oui, cette édition (deux tomes séparés à l'époque) est un petit bijou, les dessins sont d'une richesse incroyable, très fournis en détails, mélangeant réalité et imagination. et les couleurs vives sont splendides. Les dessins très simples nous font immédiatement penser aux premiers de Disney avec ses loups, petits cochons, etc.

« Cela avait commencé quand ce pays de carnassiers, toujours hanté par le désir de dominer le monde, s'était donné pour maître un Loup pas plus grand que les autres par la taille, mais les dépassant tous par la gueule et l'usage qu'il en faisait. le plus curieux c'était qu'il n'était même pas né en Barbarie, mais il savait si bien se montrer toujours en fureur que les autres l'avaient sacré Grand Loup. »

Quant au scénario...
Alors oui je conçois que raconter la guerre mondiale aux enfants n'est pas simple mais le fait de ne pas nommer ouvertement les pays et les lieux d'action et celui de travestir les différentes armées en animaux (les lapins français, les loups allemands, les bull-dogs anglais, les bisons américains, les ours russes, etc) n'apporte rien. Je dirais même qu'au contraire, ce choix complexifie l'intervention de chacune d'elle. Il faut bien analyser qui fait quoi et se remémorer l'avancée et le déroulement de cette tragédie pour comprendre que tel personnage est symbolisé par tel animal.
Je doute fort que les enfants ayant lu cette BD seuls, sans l'accompagnement d'un adulte, aient bien compris la portée de cette tragique histoire. D'ailleurs même moi, adulte (si si, parfois je le sens bien), j'ai dû me triturer les méninges pour comprendre qui intervenait...
De plus, la narration, longue parfois, prend plutôt l'allure de celle d'un roman et oublie son statut d'album. Mais par contre, je retiens la beauté de la langue d'une pureté comme on en lit de moins en moins. J'ai aimé me replonger dans ce bain littéraire suranné mais ô combien délicat.

Si le premier album s'attarde en France et développe surtout les notions de patriotisme, de résistance et reste assez manichéen, le second quant à lui s'étend sur tous les continents, développe les tactiques militaires (à outrance) de chaque armée et ne cache rien des atrocités de la guerre et du sort des Juifs. Ce qui est rare concernant la cible du lectorat visée. Mais est-ce bien celle-ci ?

Je n'oublie pas non plus que ces albums sont parus à la Libération (la date est importante) et qu'il fallait magnifier le comportement des alliés et la victoire en oubliant les mauvais choix de certains, apaiser les consciences et enfin redonner espoir et couleur à la vie.

Au final, cette lecture offre un panorama complet de cette sinistre période et en cela reste intéressante, si on la replace dans son contexte initial, et devient même objet de curiosité mais en aucun cas outil pédagogique.
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Cet incroyable album regroupe deux BD réalisées clandestinement pendant l'Occupation, puis publiées en 1945. Autant dire que c'est un monument, une fresque qui relève de la geste épique.

Première partie : Quand la bête est déchaînée -

Deuxième partie : Quand la bête est terrassée.

Le projet de cette publication était de présenter aux enfants les étapes et les enjeux politiques du conflit. Effectivement, la narration, par bien des aspects, semble s'adresser aux enfants : univers animalier et anthropomorphisme, ouverture du récit par une scène de veillée entre un grand-père raconteur d'histoires et ses petits-enfants avec prise de parole directe ponctuée d'expressions s'adressant à cet auditoire enfantin " mes pauvres enfants, imaginez...", textes des vignettes numérotées, dessins dans l'esprit de cette époque des premiers cartoons.

Qu'importe.

La plaie est vive, le ton grandiloquent et patriotique, ce monde coupé entre les méchants " Loups de Barbarie, de l'autre côté du torrent, par delà une forêt toute noire " et les gentils peuples pacifistes, la nationale " nature enchantée...on vivait bien au bon vieux temps...Quel beau pays que le nôtre, mes petits. ". le propos est foncièrement pro américain, reconnaissant envers l'Angleterre, portant aux nues le courageux engagement et la vaillance de sa population; la haine contre le peuple allemand est terrifiante. Ces mots là, malgré toute l'admiration que j'ai ressenti pour cet album et bien que je puisse concevoir historiquement cette violence verbale qui répondait à une autre bien plus monstrueuse, m'ont donné les larmes aux yeux : " Mes chers petits enfants, n'oubliez jamais ceci : ces Loups qui ont accompli ces horreurs, étaient des Loups normaux, je veux dire des Loups comme les autres. Ils n'étaient pas dans l'action d'une bataille, excités par l'odeur de la poudre. La faim ne les tenaillait pas. Ils n'avaient pas à se défendre, ni à venger l'un des leurs. Ils avaient reçu simplement l'ordre de tuer. Ne croyez pas ceux qui vous diront que c'étaient des Loups d'une secte spéciale. C'est faux ! Croyez-moi, mes enfants, je vous le répéterai jusqu'à mon dernier soupir, il n'y a pas de bons et de mauvais Loups; il y a la Barbarie qui est un tout, et ne comporte qu'une seule race, celle des monstres, des bourreaux, des sadiques et des tueurs. "

Mais qu'importe.

Cet album est un témoignage, un document exceptionnel inscrit dans son contexte. Sa valeur est autant historique que littéraire et esthétique. La maîtrise graphique et narrative est plus que remarquable, surtout lorsque on se rappelle les conditions dans lesquelles il fut conçu.

Le texte est dense, long, de plus en plus long au fil des pages, il y a tant et tant à raconter et à expliquer, mais fluide, s'arrêtant parfois sur d'édifiants épisodes individuels. La reconstitution résolument manichéenne encense le dévouement, célèbre l'héroïsme, l'union des états autour de valeurs morales; le lampion tricolore brille glorieusement de sa flamme patriotique dans ces albums. Solidarité et fraternité sont les maîtres mots. le propos ne se limite pas aux manoeuvres militaires et alliances politiques. Il raconte les civils et n'occulte aucun aspect de la guerre si terrible soit-il : les bombardements, les ruines et les morts, le marché noir, les prisonniers, les arrestations, l'exode, la mitraille sur les routes, l'épuration et les déportations Nach Pays Barbare, les sabotages, les représailles dans les villages, l'hiver russe, la torture, les ondes Bibici, le Maquis, les pillages, le STO et le Maquis, l'attentat intérieur contre Hitler, les combats sur les côtes africaines et notre Grande Cigogne Nationale. Il y a des martyrs sur ces pages, bien peu de collaborateurs : la Chouette pour Pétain, la Vipère pour Laval et " quelques menues fripouilles que le Putois Corrupteur [ Goebbels ] avait définitivement " embochées ". L'union et la dignité se doivent d'être préservées et exaltées au coeur des souffrances, la trahison ne peut y être admise. Pas d'ombre sur cette lumière. Car cet album, c'est aussi un appel à la mémoire de ceux qui ont tout sacrifié pour combattre l'idéologie délétère du Grand Loup en fureur.

Sur ce déchaînement de violence, le dessin est juste incroyable. Réaliste malgré le choix animalier, mêlant pourtant au chars, aux fusils, aux pendaisons, des épées de bois, des frondes, des batailles de boules de neiges sur les terres russes. L'illustration pourrait raconter à elle seule. Des pleines pages, impressionnantes de détails mais toujours aérées, illustrent les grands moments, jouant sur des références culturelles ( reprise du tableau La liberté guidant le peuple pour la libération de Paris ), s'offrant le luxe de l'humour satirique et parfois d'une touche de tendresse. Les portraits des personnalités sont parfaitement reconnaissables ( Calvo fut caricaturiste pour le Canard Enchaîné ). Sans mauvais jeu de mot, Calvo, quelle patte ! Ses dessins sont particulièrement expressifs et éloquents, sans naïveté complaisante pour le jeune lectorat, les personnages singulièrement présents, toute cette fureur, l'intensité de cette violence, d'un camps comme de l'autre, de cette volonté de s'y opposer, d'y résister, évoquée de façon saisissante.

La qualité de cette réédition Gallimard, reliée tissus, lui fait honneur par son grand format ( 35 X 26 cm tout de même ) et ses pages épaisses.

Un album immense dans tous les sens du terme, une référence. En attendant le Maus de Art Spiegelman.


Lien : http://www.lire-et-merveille..
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Ma première bande dessinée, qui m'a marquée pour la vie, lue bien entendu en édition originale puisque j'ai 71 ans aujourd'hui. Racheté en réédition, naturellement. Pour mes petits-enfants. le Grand Loup (Hitler), le Cochon décoré (Goering), le Putois Bavard (Goebbels), mais aussi l'Elu des Bisons (Roosevelt), le Premier des Dogs (Churchill), la Cigogne Nationale (De Gaulle) et tous ces animaux : écureuils, lapins, bisons, bulls dogs, ours, ont bercé mon enfance. Merveilleux dessins de Calvo, dessinateur du Canard Enchaîné, dont pour moi la caractéristique est l'efflorescence de couleurs et la jubilation du rafistolage - il y a des pièces clouées partout - les gags, malgré tout ...
Et c'est aussi le premier ouvrage, publié dès septembre 1944, où on fait clairement allusion au génocide de la Shoah. Alors, quand s'ouvre le festival de la BD d'Angoulème et qu'Art Spiegelman est célébré, n'oublions pas Calvo et ses drôles de bêtes....
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En deux volumes, La bête est morte ! (Quand la bête est déchainée, Quand la bête est terrassée) raconte la Seconde Guerre mondiale, sous forme d'une satire animalière du conflit et de l'occupation. Cette bande dessinée publiée après la libération de la France rend compte d'un événement dramatique par les moyens du dessin animalier.

Le décalage peut nous sembler profond entre la gravité des événements et la dimension mineure du mode d'expression.

Mais, je lui ai prêté une fonction pédagogique, rendant ainsi compte des événements par un dessin exact et documenté, et l'ai considérée également comme une bande dessinée pour adultes, même si son cadre narratif met en scène la situation d'énonciation : un Grand-père raconte au coin du feu à ses petits-enfants « cette fantastique aventure où bien des nôtres, et des meilleurs, ont laissé leur vie » donne bien entendu à l'album une dimension morale.

Il s'agit ainsi d'apprendre aux petits Français pourquoi leur pays a été vaincu par la « Barbarie » allemande et comment éviter qu'une telle catastrophe se reproduise. ( !).

C'est une lecture fascinante que cette capacité à métamorphoser le (dur) réel en personnages, d'habitude liés au monde coloré de l'enfance.

Lien : http://justelire.fr/la-bete-..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
La défaite indiscutable, totale, décisive infligée aux Barbares par les Bisons et les Dogs après leur débarquement, le soulèvement magnifique des Lapins de notre capitale, la libération des neuf dixièmes de notre sol par les Bisons, la délivrance du pays des Lionceaux par les Dogs, l’avance foudroyante et irrésistible des Ours à travers la Barbarie, tous ces évènements inouïs que nous attendons depuis plus d’un lustre et qui se précipitaient, fulgurants, en l’espace de quelques lunes, sonnaient bien le glas de la domination du Grand Loup.

La Bête déchainée – dont le règne devait durer mille ans ! était enfin terrassée après cinq années de luttes, de souffrances et de sacrifices de tous les animaux pacifiques. On devinait son agonie toute proche et déjà le régime qu’il avait instauré sentait le cadavre.
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Poursuivant plus particulièrement leur vengeance contre certaines tribus d’animaux pacifiques que nous hébergions et à qui nous avions bien souvent ouvert nos portes pour les abriter contre la fureur de la Bête déchaînée, les hordes du Grand loup avaient commencé le plus atroce plan de destruction des races rebelles, dispersant les membres de leurs tribus dans des régions lointaines, séparant les femmes de leurs époux, les enfants de leur mère, visant ainsi l’anéantissement total de ces foules inoffensives qui n’avaient commis d’autre crime que celui de ne pas se soumettre à la volonté de la Bête
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Mais ces mesures barbares portaient en elles-mêmes le germe de la révolte. De nombreux lapins de chez nous se refusèrent à partir. Il n'était pas question d'aller crier ce refus à la barbe des loups, car nous étions sans armes. Mais notre beau pays ne manquait ni de montagnes, ni de forêts pour abriter ceux qui ne voulaient pas travailler en Barbarie. Et c'est ainsi que prit naissance le "Maquis", lieu de rassemblement de ceux qui avaient décidé de ne plus se soumettre aux Barbares.
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Alors que M. Calvo avait accompagné et illuminé mes longues heures de solitudes enfantines, que je l'avais fait découvrir à mon fils, j'étais passé à côté de ce chef d'oeuvre.
Bonheur des portraits animaliers des grands hommes de cette seconde guerre mondiale : Churcill le bouledogue au cigare et De Gaulle la cigogne dont on ne voit que les pattes, bonheur de la richesse des double-pages tableau comme la Bataille de Bir Hakeim et...honte à moi de me perdre, de ne pas reconnaitre certains épidodes de cette épopée si justement et passionnément racontée, à peine cinq ans après la fin des combats !
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Aux animaux de tout poil.

Nous avons perdu une bataille ! Mais nous n'avons pas perdu la guerre ! Dans l'univers libre, des forces immenses n'ont pas encore donné. Un jour ces forces écraseront l'ennemi.

Notre patrie est en péril de mort. Luttons tous pour la sauver.
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