En 2014, j'avais eu un énorme coup de coeur pour
Steve Mosby (évidemment, j'ai toujours envie d'écrire TED
Mosby, c'est un peu énervant) et son thriller
Un sur deux. Cette année, j'ai décidé de lire
Derniers instants, et évidemment j'en attendais beaucoup - c'est un peu le souci.
On retrouve sans surprise l'attrait de l'auteur pour le gore, voire le très gore. Ici, rien ne nous sera épargné, que ce soit dans les descriptions des scènes de crime ou de torture. Cerise sur le gâteau, et parce qu'on sait bien que c'est finalement l'inconnu qui fait le plus peur,
Steve Mosby réussit à glacer le sang grâce à un personnage énigmatique, que l'on devine grâce à quelques indices mais qui n'est jamais vraiment décrit. Effrayant !
Cependant, la mayonnaise a eu du mal à prendre pour moi. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire car l'auteur enchaîne les chapitres, les points de vue et les situations. On sent bien qu'il essaie de tisser une grande toile pour son histoire, mais même en étant presque à la fin de ma lecture, il m'arrivait encore de confondre des personnages !
De plus, il faut bien avouer que l'histoire est très masculine : les personnages principaux sont tous des hommes, les femmes étant reléguées à des rôles de victimes. J'aimerais vous en dire plus sur ce point mais je ne souhaite pas vous spoiler davantage.
Bref, même si l'auteur tente un ultime twist dans les dernières pages (si je voulais être mauvaise langue jusqu'au bout, je dirais même que j'ai vu ce twist venir à des kilomètres...), je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir de la déception en refermant ce livre. Dommage.