Le cauchemar débute à midi

Jeanne est décoratrice d'intérieur mais en fin de congé maternité, elle s'ennuie un peu : la routine quotidienne entre Nathan, 6 ans, et sa petite Louise de 18 mois, ne la comble pas, d'autant que Stéphane, son mari ébéniste, travaille beaucoup et ne lui prête que trop peu attention. Son âme romantique aspire à autre chose... C'est alors qu'un certain monsieur Julien la contacte pour un projet d'envergure, la rénovation d'une vieille ferme pour la transformer en chambres d'hôtes. Les photos de la ferme ont pourtant un côté angoissant, au point qu'elle en fait des cauchemars. le jour où elle se rend à la ferme, elle rencontre Gabriel, le maître d'oeuvre, qui, bien que désagréable, lui tape dans l'oeil. Elle le revoit à plusieurs reprises et tombe sous son charme : il lui raconte l'histoire de cette ferme qui abriterait des fantômes et un trésor ! La rencontre de la voyante du village d'à côté renforce ses dires et impressionne Jeanne. Quant au commanditaire des travaux, Il est peu présent et Gabriel le trouve bizarre, le soupçonnant d'être là uniquement pour trouver ce fameux trésor. Qu'en est-il vraiment ? Jeanne parviendra-t-elle à résister à l'attirance qu'elle éprouve ?
L'auteure parvient aisément à nous embarquer dans cette histoire pleine de mystères, qui comporte deux parties et de nombreux rebondissements et peut-être quelques longueurs. Nous vivons l'histoire de Jeanne à travers son point de vue la plupart du temps, ses doutes et ses sentiments, et ses multiples questions deviennent les nôtres. Ce choix de narration permet à l'auteure de maintenir le suspense jusqu'au bout ! Un roman qu'on a du mal à poser !

Un excellent roman qui manque la note maximale du fait de quelques longueurs et coquilles qui subsistent malgré les relectures de l'auteure.
C'est un roman créatif, addictif, très précis dans les descriptions liées au domaine de l'architecture et du bâtiment. J'ai pris fait et cause pour cette femme qui, tout au long du livre, se démène seule ou presque contre tous en conciliant le quotidien, notamment la gestion des enfants avec un mari quasi absent (mais cela n'arrive que dans les romans, bien entendu !)
Jeanne m'a fait tour à tour trembler, frissonner, tressaillir. Je me suis réjoui pour elle, je l'ai encouragée. Et pourtant elle m'a agacé plus d'une fois « la Jeanne » quand je l'ai prise sur le fait à échafauder ses théories baroques, voire fumeuses. J'avais envie de crier, « mais non Jeanne, tu n'y es pas, tu te plantes », mais elle ne m'écoutait pas. C'est alors que je me suis dit qu'elle ne pouvait pas m'entendre, que j'étais un simple lecteur regardant se débattre sous mes yeux une femme ordinaire dans un chaos peu ordinaire, tout cela sortant de l'imagination débordante de l'auteure.
En conclusion, quand on entre à ce point dans une histoire, c'est que le livre est bon ! Oui ? Alors, foncez !

Je ne connaissais pas l'auteure mais le titre et la couverture de son livre m'ont intriguée.
Le cauchemar débute à midi est très bien écrit et se lit facilement. Les personnages sont attachants, leurs personnalités et leurs voix sont très différentes et on suit leurs aventures avec plaisir.
Tout au long de la lecture, on est immergé dans l'histoire : on est dans la tête de Jeanne et on découvre, en temps réel, ses impressions. ses sentiments, son raisonnement et ses déductions.
Catherine Mottier a une imagination débordante et ses connaissances en architecture fournissent une intrigue très originale et bien construite.
Le roman alterne entre thriller et romance et le mélange des deux fonctionne très bien. Pour l'aspect romance, c'est très sensuel, sans jamais être vulgaire. Pour l'aspect thriller, on a beau chercher le coupable en même temps que l'héroïne, on ne le trouve pas car les fausses pistes et les nombreux rebondissements rendent la fin totalement imprévisible.
Je recommande vivement ce livre car j'ai passé un très bon moment en le lisant et je n'ai pas pu le lâcher avant d'en connaître le dénouement !

J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur qui m'a emmenée facilement dans son univers. Il faut dire que tout y est : romance, intrigue, enquête et suspense. L'intrigue est originale et l'auteur maîtrise parfaitement tout ce qui a rapport avec l'architecture. Les descriptions donnent l'impression d'y être, les vieilles légendes distillées au cours du roman alimentent l'énigme et une jolie romance agrémente l'histoire. Les personnages sont attachants même si j'ai eu envie de secouer le mari à plusieurs reprises. Les raisonnements sont censés, l'enquête avance doucement mais nous donnent au fur et à mesure de nouveaux indices. Jusqu'au bout, l'auteure nous maintient en haleine et le post-scriptum m'a laissé dans voix. Je vous le recommande chaudement 😊

Je subodore parce que moi aussi je suis extralucide à mes heures que l'auteure fricote avec le milieu architectural tant les descriptions des bâtiments sont précises et ciselées. Normal lorsque le sujet du livre s'opère dans la rénovation de veilles bâtisses.

Bon, évidemment les choses vont se gâter pour l'héroïne, parce que ce projet de rénovations cache une intrigue bien plus compliquée que d'aligner des parpaings au cordeau.

Dès lors, Catherine Mottier déroule ses talents de narratrice pour nous plonger dans une histoire aux multiples rebondissements. Il nous faudra attendre la fin du roman pour que tout s'éclaircisse, et que l'ensemble, luxuriant en personnages et en indices, se détricote.

Les personnages sont bien campés, l'écriture est sans faille et le style accrocheur. Et pour parfaire le tout, l'auteure sait maintenir le lecteur en haleine. La qualité de ce roman est donc indéniable.

Pour ma part, si je devais chipoter, mais n'est-ce pas là le but d'une chronique, et donc chercher la petite bête et des poux à Catherine Mottier histoire de palabrer, je dirais que j'ai trouvé son héroïne un poil naïve pour son âge dans la première partie du livre face aux événements et deux ou trois passages un tantinet longuets lorsque la belle succombe aux charme du bellâtre dû justement à cette naïveté quelque peu adolescente pour une femme mariée mère de deux enfants confrontée au feu prometteur de la chair. C'est mon ressenti d'homme qui possède un coeur de pierre, que dis-je, de marbre, mais qui n'enlève rien à cette lecture en tout point efficace et bien menée. j'ergote vous dis-je...

Bref, pour moi un bon moment passé en compagnie de Catherine Mottier ce week-end, un livre qui a fait son oeuvre en me poussant jusqu'au point final.

J'encourage donc les lecteurs du monde entier à se lancer sans crainte dans ce cauchemar qui pour une fois débute à midi ( eh oui, tout arrive en ce bas monde!).
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