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EAN : 9798854284349
565 pages
Auto édition (30/07/2023)
4.95/5   10 notes
Résumé :
Jeanne, architecte désœuvrée, mène une vie monotone jusqu'au jour où un riche client lui propose un important projet de rénovation. Après l'euphorie des premiers temps, sa vie va prendre une tournure insoupçonnée. Les personnages croisés sur sa route, étranges ou effrayants, ou bien dangereusement séduisants, sont-ils les auteurs d'un complot ou le fruit de son imagination ? Une route peu à peu jalonnée de cadavres. C'est seule que Jeanne tentera de percer le mystèr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique


Salut les passionnés,

Aujourd'hui petit retour de lecture de “Le cauchemar débute à midi pile” de Catherine Mottier.

-À vendre-

Vous savez comme j'aime vous partager mes lectures et mes auteur(e)s coup de coeur. Pour ceux qui me suivent, je m'excuse de ce trop long silence, mais je reviens en force, grâce à une écrivaine devenue pour moi incontournable.
Depuis que mon amie Carole m'a fait découvrir Catherine et sa plume envoûtante, je suis complètement fan (🙏). Et voyez comme je m'investis pour vous présenter son dernier roman “Le cauchemar débute à midi pile”, nouvelle version de son tout premier roman… Car figurez-vous que dans cette nouvelle version 2.0, j'ai inspiré Catherine pour l'un de ses personnages, Marie-Claire Mainfine alias Clara Lange 📸, une ancienne actrice handicapée… Et ouais, la classe, j'suis trop fière 🙏.

N'ai-je pas là titillé votre curiosité, n'avez-vous pas envie de percer le mystère, de mener l'enquête auprès de notre héroïne ordinaire, Jeanne Leroy, jeune architecte désoeuvrée et à fleur de peau ? Que cache cette vieille ferme sarthoise à rénover ? Des revenants, de vrais malfrats, un trésor peut-être, ou encore un complot ??

Oui je sais, toujours avec Catherine je m'emballe, laissez-moi vous en dire plus… et gardez à l'esprit qu'il vous faudra être vigilants pour relever les indices et démêler le faux du vrai, le réel de l'imaginaire !

Qui a dit que les choses les plus intéressantes se produisent la nuit ? Assurément Catherine nous prouve qu'il n'y a pas d'heure pour frissonner de peur. Et c'est bien diurne que démarre cette histoire , à la fin de l'automne, par un temps gris et nuageux, à lui seul annonciateur de sourdes angoisses.
Jeanne en tout cas, n'en peut plus de cette vie aussi monotone que la météo, où elle n'a l'impression que de s'oublier. Alors quand un riche client aux allures providentielles lui propose la rénovation d'une ferme perdue dans la campagne, bien sûr elle accepte, quelle aubaine, enfin un peu d'excitation !
Qu'est-ce qui pourrait mal tourner ? D'autant que le charmant et charmeur maître d'oeuvre de ce chantier ne laisse pas la belle indifférente, même son corps semble se réveiller. Ajouté à cela les savoureuses histoires de fantômes, de meurtres et de trésor caché que le bellâtre excelle à raconter, que cache donc cette vieille bâtisse et son passé trouble ? Jeanne est piquée, curieuse, et son esprit s'emballe…
Après tout, ne dit-on pas que les architectes ont un pouvoir d'observation qui en font de bons détectives ? Mais comment aurait-elle pu prévoir que ce lieu à la réputation maudite allait sonner le début de son cauchemar, et si, et si et si, comme pour elle, la folie nous gagnait !?

le bouquin, imbroglio de différents genres allant du polar au surnaturel en passant par le thriller psychologique, et le récit horrifique, sans oublier sa pointe d'amour et d'érotisme va vous rendre totalement paranos, je vous le garantis.
Tortueux à souhait, ce roman est l'aboutissement de la mise en espace d'une petite idée d'un jour, qui aujourd'hui nous offre les dons d'une conteuse hors pair et de son esprit subtil et ingénieux.
“Des potins de villageois qui carburent à l'eau de vie”, en “fable fantastique”, jusqu'à des meurtres et/ou disparitions étranges, accompagnés d'une galerie de personnages hauts en couleur, Catherine compose son projet, esquisse l'épure, prend le temps de la réflexion, parfait son étude, dirige son chantier d'une main de metteur en scène qui soigne les détails. Encore une fois, ne pensez pas que quoi que ce soit soit laissé au hasard : tout est prolongement, lien, articulation.
La Reine du puzzle a tout calculé au cordeau, s'amusant à laisser son lecteur (et sa pauvre héroïne) se débattre dans un dédale d'hypothèses… Comme d'habitude Catherine fait fumer nos neurones, et comme d'habitude c'est une réussite.

Moi je suis bluffée encore une fois. Et si je suis d'accord avec certains, nous naviguons dans une atmosphère que ni Stephen King ni Alfred Hitchcock ne renieraient, c'est bien la patte unique de l'auteure que j'ai pris plaisir à retrouver. le langage des bâtiments également nous est conté, qui, comme un cadeau, fini de nous séduire, enveloppant de son écrin cette histoire et son originalité.

Merci Catherine pour cette lecture et les références cinématographiques chères à mon coeur que tu ne manques pas d'y glisser 🙏, merci pour ta gentillesse, et ta disponibilité ))

Chers amis, jetez-vous sur n'importe quel roman de “Lady Catherine”, je ne cesse de vous le conseiller, et… méfiez-vous du caractère anodin de certains coups de fil 😉.

Je vous laisse avec une citation, ou même deux, soyons fous :

“Rien de vieux ne ressuscite jamais, mais cela ne disparaît jamais tout à fait non plus. Et toute chose qui a été un jour émerge dans une forme nouvelle.”- Alvar Aalto

“À l'acte de construire, l'architecte apporte ce surcroît d'esprit et d'âme, reflet de la vie intérieure, capable de vous enchanter et de vous émouvoir.”- Georges-Henri Pingusson

Je vous souhaite à tous une très bonne lecture, à très vite😁🔥.
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Le plaisir des jours réside en leurs matinées, car la nuit est déjà̀ proche à qui passe midi… Déduction : midi n'est pas l'heure du crime. Excepté dans le roman de Catherine Mottier, dans lequel à l'heure du cauchemar, midi, accoure un couteau à la main, rattrape puis égorge la douzième heure du matin.


« Couic ! »


De quoi vous couper l'appétit. Avec dame Catherine, l'après-midi sera incertain, ou incertaine les deux formes sont admises, effrayant ou effrayante… Peut-être même qu'il ou elle ne sera pas. Je parle toujours de l'après-midi.


Brrr, frissonnons d'effroi ! le cauchemar débute à midi pile ! Sauf pour ceux qui lisent ce bouquin à minuit, ils cauchemarderont le reste de la nuit.


Petites comparaisons cinématographiques et architecturales.


Certains films semblent avoir été réalisés par des pontes bien en vue du cinéma. Genre Spielberg, Lucas, Coppola, Tarantino, etc..


Or, ces magiciens de l'image n'ont fait que produire ou parfois penser l'oeuvre. Pourtant ces longs-métrages portent bien leur patte, tout comme l'escalier hélicoïdal du château de Chambord porte la patte de Léonard de Vinci, à qui l'on attribue souvent et faussement la réalisation alors que le génie italien quitta ce monde en mai 1519, soit quatre mois avant le lancement du chantier.


Lorsque l'on visionne certains films, on se dit… Ce film… C'est « untel » qui l'a réalisé́, c'est sûr… Ça lui ressemble. D'ailleurs son nom apparaît au générique.


Eh bien non ! Par exemple, le fameux et excellent « une nuit en enfer » n'a pas été réalisée ni même produite par Tarantino, mais par Robert Anthony Rodriguez.


Je cite ce film, pour son titre qui conviendrait bien au bouquin de Catherine Mottier. Il suffirait de remplacer le mot nuit… Car l'autre mot, Enfer, résume impeccablement les pages de ce livre… L'héroïne vit un véritable enfer… Plus rien n'est acquis, plus rien n'est réel,
tout est folie ou peut-être surnaturel, allez savoir !


Au pays des maisons hantées, les revenants sont légion.


Cependant, « le cauchemar débute à minuit pile » n'a pas été réalisé́ par le grand maître du plein de choses qui se lisent et qui donne la pétoche, l'horreur, le fantastique, l'angoisse, le thriller, la fantasy, le suspens… il a été imaginé et conçu par Catherine Mottier qui pour l'occasion, bluffe ses lecteurs en s'imposant en tant que reine de l'angoisse "disciple inspirée" de son célèbre confrère du Maine, le roi Stephan King en personne.


Notre auteure spécialisée dans le roman qui fait peur, nous a concocté́ un jouissif mélange savamment désordonné de polar, de surnaturel, de thriller, de folie, de psychologie, de sauvagerie, de soupçon, de parano, et d'enquête policière.


Jeanne, l'architecte, est une femme simple, une maman comme il en existe plein. Sans histoire, encore mariée par excès de lassitude et habitude, mais rêvant d'un prince charmant qui l'emporterait au septième ciel. Bref, notre Jeanne qui n'est pas d'arc n'a rien d'une héroïne tout feu tout flamme.

En fait, de la première page, à la dernière, elle est perdue. Comme nous qui la suivons, elle ne sait plus qui croire, elle ne sait plus quoi croire… Elle doute de tout, des autres comme d'elle-même. Et il y a de quoi ! L'auteure, faisant preuve d'un sadisme calculé, s'ingénie à transformer sa vie banale en existence soudainement compliquée, aventureuse, dangereuse… Certes, à des hommes vont la convoiter. … Mais tous vont s'avérer franchement inquiétants…


Elle est cartésienne, la Jeanne, elle ne veut pas croire aux histoires de revenants et autres fariboles… Et pourtant, quand le fouet bat les oeufs, là il vous faudra lire le bouquin pour comprendre la référence, elle ne pense plus qu'à une chose, prendre ses jambes à son cou, hurler et fuir cette maison de l'horreur qui prend un malin plaisir à se venger sur les vivants.


Catherine Mottier a réussi son pari… Nous proposer une effrayante histoire à ne pas lire la nuit, comme aimait les concevoir un autre maître du mystère oh combien effarouchant, Sieur Alfred Hitchcock en personne.

Donc, à lire au petit matin, afin de passer une bonne journée.
Lien : https://jeanbjouteur.wixsite..
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Un long roman addictif, tortueux à souhait, avec des dialogues nerveux et des personnages realistes
De quoi s'agit-il ? L'architecte Jeanne Leroy est une femme qui aime les beaux gars et les fims d'épouvante, et c'est bien son droit, n'est-ce pas ? Sauf que cela altère sensiblement son jugement sur les hommes et les évènements. C'est ainsi que, sollicitée pour la rénovation d'une vieille ferme maudite, elle se laisse bercer par les histoires d'un maître d'oeuvre imaginatif et séduisant. Mais voilà que l'atmosphère étrange dont tous deux se délectent prend un tour palpable. L'angoisse remplace vite le plaisir. Les ruines abriteraient-elles réellement une bulle spatio-temporelle où un vieux couple criminel avale interminablement son potage chaque jour à midi pile ? Les villageois dégénérés, obsédés sexuels et voleurs occasionnels, existent-ils vraiment ? Madame Novak la voyante, sait elle utiliser l'électricité pour « agripper » les âmes errantes et les rendre visibles tels des hologrammes ? la force de ce roman est de nous faire vivre dans la tête de Jeanne, pas à pas, de suivre son mouvement psychique à travers la montée des doutes, ses hypothèses pour rationaliser l'étrange, puis la peur, et plus encore la solitude. Jeanne en vient douter de tous, de ses collègues, de ses amoureux, de la police, de son propre mari, et finalement d'elle-même car son esprit vacille. Jeanne est-elle folle ?
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Dans la campagne profonde, personne ne vous entendra crier !
Jeanne est une jeune architecte qui s'ennuie : peu de travail, la routine de la famille, avec un mari peu présent. Alors quand on lui confie les travaux de rénovation d'une ferme vétuste, elle ne se fait pas prier. D'autant que Gabriel, le maître d'oeuvre, est très séduisant. Celui-ci n'est pas insensible au charme de Jeanne. Ils sympathisent, et Gabriel commence à raconter ce qui se dit sur cette vieille ferme. Trésor, disparitions, meurtres… Jeanne n'y croit pas, mais petit à petit à petit, des éléments viennent étayer les dires de Gabriel. Et l'imagination de Jeanne, terreau fertile aux rêveries érotiques, va aussi l'entraîner à perdre peu à peu le sens de la réalité. Jeanne commence à douter de a santé mental, et quand le passé refait tragiquement surface, elle va se perdre dans les hypothèses les plus folles. Un vrai puzzle, dans lequel le lecteur est lui aussi piégé ! Ajoutez à cela une large galerie de personnages, allant du joyeusement loufoque au complétement dégénéré, voire au psychopathe pur : c'est sûr, une fois plongé dedans, vous ne sortirez pas facilement du Cauchemar !
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Bonsoir tout le monde , je viens de terminer le roman le cauchemar débute à midi pile de Catherine Mottier .
Roman sélectionné par Efsy Washington pour intégré son label d'édition.

Vous allez découvrir sur cette couverture une pendule bien particulière, même s'il n'y a pas de lien direct ce long thriller est belle est bien de l'horlogerie, pas une seule ligne n'est superflue.
La première partie du roman qui peut sembler un peu trop précise et longue prend toute son importance par la suite et chaque pièce du puzzle trouve sa place.
Jeanne notre personnage est une architecte qui se retrouve en charge d'un projet piloté par un étrange personnage qui souhaite réhabiliter des bâtiments anxiogènes et intrigants.
Jeanne fera alors la rencontre de artisans agréable et séduisant qui va lui expliquer la réputation de cette maison.
Entre légendes locales,fantômes,disparitions et trésor caché notre architecte préférée va devoir se méfier de tous, elle soupçonnera tout le monde même son mari et il faut bien le reconnaître il y a de quoi devenir fou dans cette histoire.
Une belle réussite à laquelle je donne la note de 4/5 .
J'ai parfois eu l'impression de lire la grande Armelle Carbonel
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Minuit, l'heure magique, effrayante, l'heure fatidique synonyme d'angoisse dans l'inconscient collectif. Celle qui évoque les pires frayeurs, des craintes incontrôlables où l'angoisse atteint son paroxysme. À minuit, tout peut arriver : spectres, loup-garou, morts-vivants, vampires, créatures de cauchemars qui s'éveillent pour nous épouvanter. Et à midi, qu'en est-il ?
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- Ce que vous avez l'air d'ignorer, c'est que le sommier sait, lui. Tout est incrusté dans les ressorts, les vibrations ressenties par les anciens habitants sont restées en mémoire, elles parleront à qui sait écouter. Il suffit d'approcher son oreille du sommier et on peut discerner, au loin, les ressorts qui transmettent les sons, les amplifient et lorsqu'on est bien concentré, on entend les gargouillements et autres bruits qui proviennent directement des fondements de l'enfer ! Les ressorts ont tout emmagasiné, la plainte du commis occis, la plainte des deux vieux arrachés à leur domicile, tout est emmagasiné, à jamais !
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