L'enfer est au paradis

Salut les passionnés,

Aujourd'hui petit retour de lecture de “L'Enfer est au Paradis” de Catherine Mottier.

- Aimez-vous les uns les autres -

Après avoir dévoré “Bicéphale”, c'est tout aussi frénétiquement que j'ai englouti “L'Enfer est au Paradis”. Catherine récidive décidément en Maître d'oeuvre incontesté. Encore un veritable coup de coeur pour cette plume incroyable et son tempo toujours aussi soutenu…

Je m'emballe encore ?? Ok, ok, je précise mon enthousiasme.😉

À l'heure où la foi bascule vers la foi en la science, l'auteure nous plonge dans un récit aux effluves de surnaturel sans plonger dans le pathos. Quelques soient vos convictions, vous serez happés par ce thriller addictif, un véritable jardin des délices .

À travers trois histoires enchevêtrées avec brio, Catherine tisse une affaire, une enquête aux multiples ramifications.
Elle nous balade des années 70, funs, colorées, psychédéliques où une communauté de jeunes gens se sentant aliénés de la société aspirent à une religion plus ouverte sur leurs besoins physiques et émotionnels, aux années 2000 où nous suivons les pas de nos deux héroïnes principales.
Et c'est bien connu, là où se trouve le bien, le mal n'est pas loin…

Les liens de cet apparent imbroglio temporel de départ vous apparaîtront au fur et à mesure des morts suspectes qui ne cesseront de s'accumuler.

Jusqu'au bout les révélations s'enchaînent crescendo.
Mystère(s), spectre(s), hypnose, rêves obsessionnels, faux-semblants, psychopathe(s), romance, erotisme, humour, nombres d'ingrédients maîtrisés qui font mouche… pas le temps de s'ennuyer ♥️.

Sans compter que notre architecte d'écrivaine nous émerveille toujours par la qualité descriptive des paysages, des lieux, des décors : une dimension visuelle élevée par les mots.

Rien n'est laissé au hasard, chaque pièce du puzzle est taillée avec précision , chaque personnage pose une pierre à l'édifice, pensée , posée méthodiquement pour nous guider sur la voie de la découverte … une seule morale est de mise : celle de l'amour ?

Je suis bluffée , un bonheur qui donne la foi en nos auteurs français . Et comme Jean B Jouteur (dont vous pouvez retrouver la superbe chronique de “L'Enfer est au Paradis” sur YouTube), je vous conseille absolument et sans modération ce livre de “Lady Catherine “, notre “auteure cinq étoiles” “qui flingue comme elle écrit, vite et propre”.

Les amis , n'hésitez pas, ouvrez cet ouvrage à la magnifique couverture signée Carole Baillarguet, profitez des nombreuses références musicales et audiovisuelles assaisonnant le voyage…à écouter avec du Jean Michel Jarre dans les oreilles ( Équinoxe-partie 5), une totale réussite.

Je vous laisse avec une citation et je vous souhaite bonne lecture:
“…Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du Diable…”
(Jean Anouilh)

Je n'irai pas par 4 chemins : envoûtée par ce roman, ensorcelée ! Dès les premières pages, il règne une atmosphère étrange, troublante, vite inquiétante, qui ne quittera plus le lecteur jusqu'aux derniers mots du livre. Et c'est bien cela qui le pousse à ne pas lâcher sa lecture car il est emporté dans une intrigue si bien ficelée et à l'intensité croissante, qu'il en est captif.

Michel Lenoir en 1977, Laurent, Audrey et leur fillette en 2005, puis Maryline en 2007, habitent successivement dans la même maison, près du Mans. Celle-ci devient presque un personnage à part entière car elle « hantée » par une présence invisible et par des phénomènes paranormaux se manifestant au 3ème étage.
À quelques centaines de kilomètres de là, un petit hameau au joli nom de Chante-oiseaux. Sinon que des oiseaux de mauvais augure semblent s'y ébattre, se débattre et même se combattre à grand renfort d'exaltations religieuses exprimant la dévotion de quelques uns à Dieu, et la manipulation de quelques autres. Et quand, dans les années 70, un illuminé délirant rejoint la communauté des fidèles déjà bien allumés, célébrant le Sauveur par des cérémonies aux allures de bacchanales, les choses prennent une tournure alarmante… disparitions étranges, vengeances criminelles, couples défaits. le diable, peut-être remonté des enfers, agit tout en se cachant sous une apparence amie. En attendant, son passage dans le hameau va laisser ses sillons maléfiques agir sur plusieurs décennies… jusqu'à ce que des secrets bien gardés soient enfin dévoilés.
Mais qu'est-ce qui relie Chante-oiseaux à la maison du Mans ? Qu'est-ce qui relie les habitants se succédant dans cette maison entre eux, mais aussi avec ceux du hameau ?
Il vous faudra traverser les remous, les rebondissements des 639 pages du roman, entrer dans les mystères de tableaux aux représentations d'anges et de Satan et dans les méandres des liens familiaux, et j'en passe…Il vous faudra aussi ruser pour ne pas vous laisser hypnotiser par certains, ne pas être pris au piège de beaux yeux au regard de braise mais destructeurs… Et puis, à vous de voir si vous vous autoriserez à soupirer sous les caresses et les baisers langoureux ou passionnés des amoureux ou sous la chaleur de quelques scènes érotiques. Bref, vous serez noyés par une déferlante d'émotions variées et opposées, et vous passerez de l'une à l'autre à la vitesse de l'éclair.
Cela étant dit, une des premières qualités de ce roman est de se dérouler sur plusieurs époques différentes qui s'enchevêtrent progressivement, se répondant les unes aux autres, chacune livrant son lot de révélations se mêlant à celui des deux suivantes, jusqu'au dénouement final.

Addictif, style irréprochable, maîtrise absolue d'une intrigue « touffue », descriptions de haut vol, personnages taillés sur mesure. Une lecture qui a fait mon bonheur.

.

D'un côté, nous avons Laurent, sa femme Audrey et leur fille Manon âgée de deux ans et demi. Ils ont acheté une maison dans laquelle Audrey, en congé parental, se sent bien. Sauf au dernier étage. Il lui semble qu'il y a une présence maléfique, et d'ailleurs cette « présence » lui parle. « Rejoins-moi au paradis ». Heureusement, ils vont bientôt partir pour quelques jours de vacances, ça ne pourra que faire du bien à Audrey…. Nous sommes en 2005.
Il y a également Michel et Christine. Flash-back en 1977. Ils sont amoureux, font partie d'une espèce de secte, de communauté plus ou moins hippie, aux idées « modernes » sur la religion.
Et enfin Maryline. En 2007. Elle vient de divorcer et a éprouver le besoin de changer d'endroit. Elle achète une maison à rénover, surtout le dernier étage qui n'a pas été refait du tout. Il y vit avec son fils Adrien, 15 ans. Mais quelque chose la dérange, comme un malaise quand elle monte les escaliers, et que dire quand elle se trouve dans la mansarde… Ces « sensations » vont l'amener à se renseigner sur les précédents propriétaires. Mais pourquoi sa voisine semble-t-elle gênée d'en parler ? Que va découvrir Maryline ? Qu'est-ce qui relie ces 3 dates ?
*******
On sait dès l'accroche qu'il va y avoir une assez grande part de fantastique dans cette histoire. Et effectivement. le thème est classique dans un roman de ce genre, une « présence » dans une maison. Un thème souvent abordé, ce qui ne veut pas dire qu'il n'est pas bon. Tout dépend de la manière dont l'auteur va mener son intrigue.
Catherine a bien réussi. le début est intrigant, on a envie de lire la suite. L'atmosphère est assez troublante, les questions nombreuses. Les flash-backs apportent quelques éléments de réponse, mais soulèvent d'autres mystères. Les fins de chapitre nous « obligent » à tourner la page. C'est très bien fait. En alternant ainsi passé et présent, elle maintient l'intérêt du lecteur.
Je regrette quand même un peu que Maryline et Audrey soient des femmes, et des femmes fragilisées. Cela aurait pu être intéressant d'inverser les rôles entre Audrey et son mari. Lui en congé parental, percevant cette présence et elle qui continue de travailler. Cela aurait rendu les choses un peu plus originales.
Cela dit, les personnages sont bien campés. Certains sympathiques d'emblée, d'autres plus mystérieux, volontairement. Justement pour entretenir ce suspense. L'histoire est bien menée, intelligemment construite pour garder l'attention. On ne s'ennuie pas, on part à la découverte de ce qui relie les protagonistes et ce n'est pas toujours joli-joli…
Le rythme est soutenu, l'écriture agréable. Alors si le fantastique ne vous dérange pas, ce livre vous plaira.
J'ai passé un bon moment, me posant des questions sur le devenir des personnages, sur le pourquoi. Une lecture détente, pour se changer les idées et qui réserve quelques frissons.

J'ai lu «L'enfer est au paradis » de lady Catherine Mottier… Et si l'on admet que pour les personnages de roman gravement défunts, il existe un enfer et donc, par extension, un paradis, on ne peut s'empêcher d'en déduire qu'avec l'impressionnante cargaison de macchabées que cet excellent bouquin trimballe, il risque d'y avoir une crise de logement dans les cités Postmortem de l'au-delà, que ce soit dans l'extase des nuages cotonneux du paradis que dans le brasier infernal de l'enfer.
Comme le chantait Higelin, Dieu et diable en sont venus à douter d'eux-mêmes.
C'est un peu comme dans certains films. Ça défouraille à tour de bras. le spectateur, suspendu aux images et accompagné de son incontournable filet de bave aux lèvres, s'amuse à compter les morts. Mais voilà qu'au bout d'un moment, il ne sait plus du tout où il en est tellement ça occis rapide à l'écran !
Voyons, se dit-il, dans ce plan-séquence, quel personnage est parti brouter les pissenlits par la racine ? Étaient-ils vingt et cent, étaient-ils des milliers ? En un mot, qui a descendu qui ? Faut que je relise le chapitre. Tant pis pour ma nuit d'insomnie.
Tout ça pour vous dire que La Lady Catherine, elle ne donne pas dans le satin de soie rose avec dentelle… Elle flingue comme elle écrit, bien, vite et propre. Pas le temps de s'ennuyer ni de rédiger une oraison funèbre… Les dépouilles, elle ne les laisse pas traîner bien longtemps sur les lieux du crime.
Enfin si, parfois, ça sent un peu le cadavre en décomposition, mais pour humer l'odeur, faudra lire le bouquin jusqu'à la fin.
Oserais-je une seconde comparaison ? Oui, et elle sera culinaire cette fois-ci.
Notre auteure cinq étoiles, qui adore mélanger saveurs et épices à la sauce hémoglobine, ne lésine pas sur piment et condiments. le repas littéraire qu'elle nous a mitonné est relevé façon thriller captivant. Quand on le commence, on le finit… Marchant dans les pas des deux héroïnes de charme, on veut comprendre et élucider les nombreuses énigmes qui s'offrent à nous.
Étudions à présent cette recette littéraire que vous ne trouverez jamais dans le top marmiton l'année.
Un peu de poudre de surnaturel que vous saupoudrez avec parcimonie sur un coulis de maisons hantées glacées à l'effroi.
Dans une grande gamelle en fonte, faite revenir un bouquet de mystère, rajoutez une bonne poignée d'affaires de famille, quelques spectres baladeurs, mais très joueurs, des psychopathes à faire peur, des intrigants calculateurs, des assassins l'air de rien.
Afin de préserver la délicatesse du mets, insérez donc un soupçon de romances, un brin d'érotisme et deux ou trois gentils cocus naïfs.
À présent, dans un plat à part, préparez une marinade à base de religieux siphonnés, d'angéliques, mais troublantes apparitions, relevées par un concentré d'enquêteurs pro ou amateurs,
surtout ne laissez pas figer la sauce, mouillez-la d'un bouillon d'anciennes affaires villageoises délicieusement cancanières.
Et maintenant, en adoptant le geste auguste de l'auteur, mélangez le tout au batteur et faites cuire à feu vif dans un four chauffé aux flammes de l'enfer…

C'est fini, vous avez réussi, vous avez à présent sur votre table de chevet un plat de 639 pages qui vous tiendra au corps plusieurs nuits. Vous pouvez déguster sans modération.
Bon appétit et bonne lecture !

Lien : https://jeanbjouteur.wixsite..

Bonjour à toutes et tous,
Je souhaiterais vous parler d'un livre, « L'enfer est au paradis » de Catherine Mottier.

Comment vous présenter ce roman, cette intrigue ?
N'avez vous jamais ressenti à certain instant une présence, ce sentiment d'être observé alors que vous êtes seul et qui vous met mal alaise.
Et quand des trouvailles éveillent votre curiosité, vous cherchez comme tout être humain des réponses.
Michel veut savoir pourquoi ? Pas facile quand on est mort... Fort heureusement pour lui Maryline aussi veut comprendre ce qui se passe dans cette demeure qui devait être son Paradis.
Voilà comment cette histoire commence, mais les réponses sont-elles celles qui étaient attendues ?

Vous allez me dire qu'ici on parle de religion, je vous répondrai « Religion ou secte », en tout cas tout l'aspect spirituel est là, revenants, souvenirs, secrets, mais il a aussi tous les vices de la terre ; sexe, alcool, drogue, jalousie et le pire de tout le meurtre...

Des personnages attachants, d'autres, détestables, et les derniers carrément haïssables.
Au fil des pages, l'auteure a le don de vous faire passer par moult émotions, l'empathie, la tristesse, le désarroi, la joie et la colère...

C'est le deuxième livre de Catherine Mottier que je dévore, sa plume est comme je le dis addictive, les scènes se suivent à un rythme agréable et plein de suspens.
Avec elle, tout est toujours inattendu, elle nous emmène sur des chemins de traverse afin de troubler votre esprit et de fausser ce que vous pensez avoir compris... Ce qui provoque une attente haletante, énervante, passionnante.
Dans ce roman l'auteure a réuni tous les ingrédients nécessaires pour que vous ne puissiez pas le lâcher.
Toutes les références choisies sont faites avec intelligence comme l'est l'écriture de cette romancière.
Donc si vous désirez plonger dans un univers parallèle, être captivé par une intrigue absolument prenante, je vous recommande fortement ce livre.
Et entre nous qui sait, vous trouverez peut-être dans cet enfer votre Paradis.