Les Fiancées du Pacifique

On ne vous dit jamais que la perte d'un être ne vous laisse pas seulement avec une peine immense, mais avec des questions, des centaines de questions, qui ne trouveront jamais de réponses.

Peu de choses dans la vie résistaient à la force d'un beau sourire, du moins c'est toujours ce que lui avait dit sa mère.

Ceux qui ont réponse à tout n'ont jamais été confrontés aux vrais problèmes.

- [...] ceux qui ont réponse à tout n'ont jamais été confrontés aux vrais problèmes.

"[...] Quand il naîtra, nous n'aurons eu que quatre semaines pour nous depuis notre mariage[...]. Tu dois me trouver atroce de dire ce genre de choses [...]. Mais je n'arrive pas à m'en réjouir. Je trouve horrible de devoir me conformer à cette image de femme enceinte féminine et maternelle qui ne me correspond pas du tout." Elle éleva la voix. "Et surtout, l'idée que lorsqu'il sera là, je n'aurai plus une seconde de liberté me révolte..."

On ne vous dit jamais que la perte d'un être ne vous laisse pas seulement avec une peine immense, mais avec des questions, des centaines de questions qui ne trouveront jamais de réponses.

Afin de distraire les jeunes mariées, (...), Le Victoria leur proposa , au bout du deuxième jour les activités suivantes,soigneusement énumérées dans le premier numéro du Journal de la vie à bord :

10 heures : Prêche protestant (pont E ).
13 heures : Ecoute de disques.
14 heures : Jeux sur le pont ( pont d'envol).
16 heures : Atelier tricotage (fourni par la Croix-Rouge : 10 grammes de laine rose ou blanche et deux paires d'aiguilles par fille ).
17 heures : Conférence : " Le mariage et la vie de famille", par l'aumônier de la chapelle.
18h30 : Loto ( salle de repos, pont principal ).
19h30 : Messe catholique.

Il y a longtemps de cela, elle avait observé que les hommes ayant le mieux survécu à l'enfer de la guerre étaient ceux qui avaient su vivre au jour le jour et chérir tous les petits plaisirs que la vie leur apportait.

Ils trinquèrent à la santé de l'infirmière Luke, à son futur mari, à la fin de la guerre, et à Churchill pour faire bonne mesure.

On ne vous dit jamais que la perte d'un être ne vous laisse pas seulement avec une peine immense, mais avec des questions, des centaines de questions, qui ne trouveront jamais de réponses.