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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce deuxième livre est indissociable du premier, il prend la suite de l'autre sans aucune sorte de rappel des sujets en cours à la fin du livre un.
J'ai moins apprécié ce livre que le précédent.
Les aspects surnaturels étaient plus présents, le thème de la peinture moins central. J'ai trouvé quelques longueurs et il me reste un sentiment d'incohérence à la fin de cette lecture. Certains événements sont décrits comme étant liés, mais le lien effectif n'est jamais révélé. Je pense en particulier à la corrélation entre le passage du narrateur dans les souterrains, et le retour de Marié. le premier événement est décrit par le Commandeur comme étant l'élément déclencheur du second, mais le récit ultérieur de sa propre disparition par Marie ne révèle, selon moi, aucune lien de causalité.
Beaucoup de questions restent en suspens à la fin de cette lecture, qui ne permet pas de lever l'entièreté des mystères apparus au cours des livres un et deux. Il en résulte une certaine déception, bien que le style et l'atmosphère soient aussi délicieux que dans le livre un.
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Ce deuxième tome offre davantage de péripéties. L'écrivain, prenant son temps, nous dévoile peu à peu les secrets des personnages. Ce roman est parfaitement explicite, ce qui nous permet de suivre l'histoire sans difficulté, car les parties sont toujours reliées entre elles. J'ai trouvé cela enrichissant, car il suit un fil conducteur sur un fond historique.

Le style reste tout aussi étrange dans ce second opus, ce qui peut susciter soit l'adhésion à l'auteur, soit la perplexité.
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Un deuxième tome beaucoup plus rebondissant que le premier, avec l'arrivée de l'adolescente marié personnage sauvage ou mystérieux ? Avec la petite dose de fantastique marque de fabrique de Murakami et puis... et puis... sans trop en dire ici ne regrette en aucun cas d'avoir dévoré ce tome 2 après un tome 1 sur lequel j'étais un peu partagé. Ici plusieurs grandes étapes de la vie sont soulevées, du passage à l'adolescence à la mort et le souvenir, en passant par le questionnement de l'âge adulte.
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Après un premier tome qui apparaît comme une introduction au second, le vrai récit commence ici.
Le peintre qui essaie de trouver un sens à sa vie mêle son destin à plusieurs personnages dont une petite fille douée d'une conscience aigüe de la vie.
Il va alors suivre un parcours initiatique qui va l'amener à découvrir qui il est vraiment.
Ce deuxième tome est plus passionnant que le premier même si la lenteur devient du récit devient frustrante à la longue.
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Dans ce deuxième tome du Meurtre du Commandeur d'Haruki Murakami,
le narrateur réside toujours dans la maison d'un peintre célèbre en haut de la montagne et continue à peindre le portrait de Marié, jeune fille de 13 ans qui est peut-être liée à Menshiki, le mystérieux voisin richissime du narrateur. Entre vie quotidienne rythmée par la peinture, la musique, les discussions philosophiques et les verres de whisky, et les manifestations surnaturelles du Commandeur, sorti tout droit d'un tableau extrêmement violent, le narrateur a tout loisir à réfléchir au sens de la vie. Mais un jour, Marié disparaît. Pour la retrouver, le protagoniste devra effectuer un périple initiatique et symbolique, dans un monde peuplé d'Idées et de Métaphores. Il devra notamment rejouer la scène du Meurtre du Commandeur.
À travers le regard du narrateur, les événements étranges qui se déroulent autour de lui prennent une teinte fantastique. La dimension surnaturelle prend davantage de place dans ce 2ème livre. Mais est-ce vraiment surnaturel ou est-ce tout droit sorti de l'esprit du personnage ? Les événements de ce livre relèvent surtout du fantasmagorique et du symbolisme et confinent à l'absurde. Il devient évident que c'est la découverte du tableau du Meurtre du Commandeur qui a fait basculer la vie des personnages dans un univers nimbé de mystère, tableau étroitement lié aux horreurs de l'Anschluss en 1938 et de la guerre sino-japonaise. L'on découvre que tous les événements et tous les personnages sont liés. La fosse au fond des bois devient presque un personnage à part entière.
J'ai aimé l'ambiance mystérieuse, à la fois profondément ancrée dans le quotidien et entourée de surnaturel. Toutefois, le périple du narrateur dans l'autre monde m'a moins intéressée que le déroulement de sa vie et sa réflexion sur la création. de plus, la fin reste ouverte, sans vraiment d'explication, et m'a laissée sur ma faim. J'ai été frustrée par le décalage entre le parcours symbolique du narrateur dans le but de retrouver Marié et la réalité de ce que la jeune fille a vécu, qui n'a pas grand-chose de surnaturel.
Ce livre est envoûtant et merveilleusement bien écrit mais il n'est pas mon Murakami préféré.
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Suite du premier tome : les apparitions du peintre l'amènent à vivre des histoires extraordinaires, à le faire réfléchir sur lui et à recommencer une nouvelle vie avec sa réelle femme enceinte. Je pense avoir préféré ma lecture du premier tome mais si je n'avais pas lu le second, je serai restée sur ma faim.
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« le Meurtre du Commandeur » invite à suivre les pas d'un peintre en mal d'inspiration. Lorsque sa femme lui annonce qu'elle veut divorcer, il quitte Tokyo et trouve refuge à Odawara, dans la maison de Tomohiko Amada, célèbre peintre japonais, grand spécialiste de la peinture traditionnelle japonaise, le nihonga. C'est là, isolé de tous au sommet d'une montagne, que Wataru Menshiki, un homme riche et mystérieux, lui propose une somme exubérante pour exécuter son portrait…

Après une première brique de 500 pages qui faisait office d'introduction, cette suite permet de retrouver les personnages intrigants et hauts en couleurs imaginés par Haruki Murakami. du narrateur au charismatique Wataru Menshiki, en passant par le petit commandeur ou le mystérieux inconnu à la Subaru blanche, les personnages de Murakami continuent de captiver le lecteur de la première à la dernière page.

À l'instar du premier volet, le rythme de cette suite est à nouveau très lent et le style particulièrement descriptif et répétitif. Cette capacité typiquement nippone qui consiste à restituer des émotions profondes en capturant avec brio les silences et les non-dits, ces petites choses insignifiantes du quotidien qui font tout le sel de la vie, fait donc à nouveau mouche.

Le plus gros changement par rapport au tome précédent est la part de fantastique qui prend plus de place, à l'image du voyage improbable effectué par le narrateur. de cette clochette bouddhiste qui tintait dans la nuit à cette idée qui prenait forme sous les traits d'un petit personnage grotesque, en passant par cet homme sans visage qui réclamait son portrait dès le prologue, Haruki Murakami insufflait déjà une solide touche de surnaturel lors du tome précédent, mais le passage effectué par le narrateur dans un « autre monde » m'a un peu trop déstabilisé. Si les phénomènes étranges parvenaient à entretenir le mystère lors du tome précédent, mon esprit (trop) cartésien a eu plus de mal avec cette conclusion qui abandonne le lecteur avec plusieurs fils narratifs ouverts et des explications finalement assez irrationnelles.

J'ai également eu un peu de mal avec l'obsession croissante du narrateur vis-à-vis des poitrines des personnages féminins et j'ai trouvé dommage qu'il peigne moins sur la fin car Haruki Murakami a un véritable talent pour décrire le processus de la création artistique, comme si chaque tableau prenait vie sous nos yeux tout en dévoilant la nature profonde du créateur et de son sujet.

Bref, malgré un aspect symbolique plus appuyé et des pensées philosophiques particulièrement intéressantes, le manque d'ancrage avec la réalité m'a un peu trop déstabilisé lors de cette suite.
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Me voilà arrivée à bon port au terme d'un nouveau voyage au pays de Murakami. Une longue épopée mystique et poétique qui fut une douce compagne d'insomnie. Extrait des dernières lignes, fort belles: "Mais je ne deviendrais pas comme Menshiki. (...) Il cherche à découvrir sa propre raison d'être. Pour moi, nul besoin de relever un défi aussi compliqué (ou du moins, qu'il serait difficile de qualifier de naturel). Car je suis gratifié de la capacité de croire. Aussi exigu et obscur que soit le lieu où je dois m'enfoncer, aussi sauvage que soit la lande désertique qu'il me faut traverser, je suis capable de croire sincèrement qu'il y a des êtres qui, quelque part, m'offrent leur assistance pour me guider. C'est ce que m'ont enseigné les nombreuses expériences extraordinaires que j'ai vécues du temps où j'habitais dans la maison en haut de la montagne, non loin d'Odawara. "
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Après avoir pris le temps d'apprécier la poésie du 1er tome sans pour autant avoir retrouvé la magie tant connue de l'auteur, je ne pouvais pas faire l'impasse sur le livre 2.

Autant dire que l'écriture reste dans le même acabit que le livre 1 mais le rythme commence enfin à trouver sa place avec des éléments qui s'imbriquent les uns dans les autres pour laisser place à un univers parallèle (bien différent de "Kafka sur le rivage" ou la trilogie d' "1Q84"): on y voit de la philosophie mais aussi des figures de style telles que les métaphores (bien alambiquées tout de même!). Je trouve que la culture se construit avec cet aspect livresque et ce n'est pas sans me déplaire :).
Il faut aussi de l'imagination même si l'imaginaire et le symbolique ne sont pas aussi construits que certains livres. J'ai trouvé que c'était beau mais pas aussi poussé que j'aurai aimé, dommage.
Le Commandeur reste toujours peu réel avec le discours qu'il adopte même si au fur et à mesure on s'y habitue.
Certains aspects demeurent trop simples dans le quotidien et la fin me paraît bâclée, comme si on voulait en finir...

Un peu restée sur ma faim et pas aussi satisfaite que les précédents romans lus de cet auteur.
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Murakami emploi une plume qui m'emporte. J'ai beaucoup aimé ce deuxième tome, peut-être même plus encore que le premier.
Le narrateur a beau de pas avoir de nom, il ne me semble pas inconnu, il porte l'énergie artistique de Murakami, bien qu'il la transpose différemment de lui, et je me suis sentie proche de ses réflexions et comportements.
On sait tout du narrateur, de ce qui sert directement à l'intrigue jusqu'à la musique qu'il écoute, voilà pourquoi il me semble si familier.
Chaque paragraphe apporte quelque chose, parfois simplement une nouvelle perspective sur la vie, parfois une remise en question totale. Cela peut donner une impression de longueur et ceux qui aiment les histoires qui vont droit au but ne trouveront pas leur compte dans ce roman. Mais pour ceux qui aime le calme d'une réflexion qui semble parfois sans queue ni tête, vous apprécierez sans doute la plume inimitable de Murakami.
Je me suis attachée à chacun de ses personnages, à chacune de leurs particularités. J'ai aussi beaucoup apprécié le Commandeur, cette Idée, qui se matérialise sous une forme ou sous une autre
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