On ne sait jamais ce que la vie nous réserve. Ne perds pas de temps. Si c'est ce que tu préfères, mange le dessert d'abord.
(p107, Mange le dessert d'abord, Gilles Legardinier)
C'est quand on croit que tout est perdu que s'ouvre parfois la seule porte par où on peut passer.
E-E Schmitt : si tu t'empoisonnes le présent avec un avenir qui n'existe pas, tu files un mauvais coton.
Et comme elle, je me forcerai à avoir confiance en demain, à avoir confiance en les hommes. Autrement, le monde serait trop laid. (Eric Emmanuel Schmitt)
Forte de l'adage que m'avaient inculqué sa mère et ses sœurs : "Une femme ne garde son mari que par l'estomac", je paniquai en lui expliquant le danger auquel mon incurie exposait notre couple :
- je suis nullissime en cuisine !
(Alexandra Lapierre)
tu t'empoisonnes le présent avec un avenir qui n'existe pas
Les grizzlis qui crèvent de faim, d'un côté, et toute cette nourriture gâchée de l'autre.
Le manque qui tue autant que l'abondance.
Patrick Hores hanta les pensées de Kurger pendant trois jours. Il regrettait son absence. Un cas vraiment à part. Les carences, les abus ou toutes autres formes de trauma, qui œuvraient dans le cerveau de Hores, attiraient Kurger. il avait envie de le revoir, identifier les causes et l'accompagner dans la compréhension. En bon professionnel, Kurger avait des années de pratiques, et il savait cloisonner au mieux, ne pas "vivre avec ses patients". Son éventail allait du vague à l'âme au traumatisé au bord de la rupture, mais globalement, si chaque être humain était unique, il fallait bien l'avouer, tous tournaient autour des mêmes combinaisons.
J'ai poussé droit. La hauteur n'a pas beaucoup d'importance. Après tout, la vision peut être jolie, quel que soit le niveau de l'échelle sur lequel on se trouve. Tout dépend ce qu'on regarde. Du premier barreau, on peut quand même regarder le ciel en levant la tête. (Agnès LEDIG)
Conscients qu'ils ne seraient plus jamais les mêmes, ils disaient adieu à leur passé tout en sachant que s'il suffit d'une seconde pour mourir, il n'en faut guère plus pour se perdre à jamais. (Jean-Marie Périer)