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EAN : 9791030200546
182 pages
Fauves (10/02/2017)
3/5   3 notes
Résumé :
"Si les jeunes me prenaient en exemple, je refusais d'en être un. La société est faite de codes. Mon code à moi c'est de n'obéir à aucun code. C'est de vivre ma propre vie, de vivre dans ce monde que je me suis créé. Je ne suis peut-être pas capable de vivre selon un idéal, de servir d'exemple à qui que ce soit. J'essaie de me convaincre que mon monde est idéal, que je suis le maître de ce monde et je suis persuadé que je ne pourrais jamais m'en échapper..."
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je remercie les éditions Fauves et Babelio pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.
Les points forts : un parallèle avec l'actualité est évident et donc ça va parler à tout lecteur, il touche à différentes thématiques tout aussi contemporaines et universelles : racisme, fascisme, dictature, engagement politique, engagement citoyen...
Mais pour moi, même ces points forts deviennent faibles. Car ils sont mal utilisés, ils sont beaucoup trop simplifiés, à peine évoqués, ou plutôt ils sont affirmés. Avec force clichés. Beaucoup, beaucoup de phrases clichés et définitives. Sans argumentation, sans précision, sans détails, sans chair, à peine une ossature qu'il faut admettre, des qualités qu'il faut admettre, sans qu'on nous les montre ni les démontre. J'ai besoin de développement. C'est un peu court, jeune homme, comme dirait l'autre. Quand Dostoïevski, dit que le staretz dans les frères Karamazov est hautement spirituel, il nous le montre à travers des pensées, des dialogues infiniment spirituels, un développement fantastique ! On n'a aucun doute alors, oui, le staretz est hautement spirituel ! Est-ce que ce monde actuel est à ce point superficiel que le peu suffit et qu'un peu de fond, d'étayage est forcément ennuyeux et lourd. Ne peut-on plus attendre cela ? Ni être exigent ?

Deux phrases clichés parmi d'autres : "Il y avait une ambiance extraordinaire, à la tribune, j'avais montré à tout le monde que j'étais un tribun exceptionnel." (Outre le fait qu'il y a un côté répétitif 'tribun', on doit admettre ces faits, on ne les a pas vus, on ne les a pas sentis, rien du tout. Mais il faut les accepter.)

"Enfin Alama avait préparé un discours, en français. Un magnifique discours, un discours qui resterait dans L Histoire." (Bon sang, qu'est-ce que j'aurais aimé que l'auteur m'en donne un petit morceau, au moins. Non, acceptez cette phrase et cette idée comme ça, s'il vous plaît. Ben, moi ça me plaît pas vraiment.)

Bref, pour moi l'auteur a son idée, une petite idée et a écrit vite fait et trop simplement celle-ci. Son personnage est assez froid, même quand on lui prête des émotions, ou des coups de coeur ou autres, on-je n'y crois pas. Je ne le ressens pas. Peut m'importe qu'il soit prétentieux, j'aimerais ressentir vraiment cette prétention.
Il prétend tout contrôler. Qu'on me le montre, qu'on me le démontre. Qu'on me le fasse ressentir. Cela je ne l'ai pas dans ce livre. Je sais, je me répète...
Alors oui, le gars dit qu'il "contrôle", puis les choses se corsent sur la fin, mais vite vite, et en effet tout ne se passe pas exactement comme prévu par le héros. Mais c'est pas grave, le héros revient tout aussi vite à ses fondamentaux, et réajuste son costume, signe qui le caractérise.

Bon, je suis navré, sincèrement, mais je n'ai pas pu faire autrement que lui en tailler un, de costume. Et j'aurais pu faire nettement plus méchant, mais ce livre manque de beaucoup de choses, surtout de générosité. Si souvent les livres contemporains sont hyper gros et touffus, au moins ils ont le mérite de donner à voir et à sentir. Ici, il est bref, ce livre et on aurait sans doute voulu beaucoup plus. Pour sauver l'idée et l'histoire de son auteur qui a priori ne sont pas mauvaises.

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Je remercie Babelio et Fauves Editions de m'avoir fait parvenir ce livre via Masse Critique.
Je l'ai choisi car la quatrième de couverture m'a interpelée. "Malvo n'existe pas, mais il semble être si réel... Tel un hologramme, il s'installe dans notre imaginaire car il prend un petit peu de vous, un petit peu de nous. Et puis, mince ! Si seulement il pouvait exister !".... bon, je ne dirais pas vraiment la même chose.
Certes, on ne peut manquer de faire un parallèle avec bon nombre d'hommes et de femmes politiques du paysage français; ça oui. de là à avoir envie qu'il existe, pour changer le monde... Je trouve justement que son monde semble parfois un peu trop simple, trop facile, et trop plein de bons sentiments... Un ancien vilain qui se rachète en voulant sauver la France de tous ces méchants politiciens !
Certains sujets sont survolés, et manque de fond.
"La plume est audacieuse ", je dirai qu'elle est claire, simple, parfois incisive, pas forcément audacieuse. Cela reste un agréable premier roman, bien écrit.

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