AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.23/5 (sur 556 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Ancenis (44)
Biographie :

Agrégée de lettres, Elsa Marpeau est auteur de romans.

Elle a grandi à Nantes, avant de venir s’installer à Paris pour ses 18 ans après avoir répondu à une petite annonce matrimoniale du Nouvel Observateur. Pour y occuper ses journées, elle signe une thèse sur les mondes imaginaires dans le théâtre du XVIIe siècle et enseigne les arts du spectacle cinq ans à Nanterre.

Elle quitte Paris pour Singapour qui lui inspire son troisième roman publié à la Série Noire, "L’Expatriée", un thriller autobiographique qui obtient le Prix Plume de Cristal du roman noir 2013, dans le cadre du 7e Festival International du Film Policier de Liège.

Son premier roman, Les yeux des morts, avaient déjà été récompensé du Prix Nouvel Obs-Bibliobs du roman noir 2011.

Source : Editions Folio, http://polars.pourpres.net
Ajouter des informations
Bibliographie de Elsa Marpeau   (24)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de
Elsa Marpeau vous présente son ouvrage "Son autre mort" de la collection "Série Noire" aux éditions Gallimard. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2307802/elsa-marpeau-son-autre-mort Notes de Musique : Youtube Audio Library Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
+ Lire la suite
Podcasts (3) Voir tous


Citations et extraits (233) Voir plus Ajouter une citation
D'abord, les abeilles ont disparu. Pas en une fois. Non. C'était bien plus tordu, plus fourbe. Le temps qu'on s'aperçoive qu'il y en avait moins, elles avaient toutes disparues. On disait qu'elles s'étaient taillées à Paris, comme les mouettes rieuses et les goélands, parce qu'à tout prendre, il y avait moins de pesticides que dans nos belles campagnes françaises. Qu'est-ce qu'ils y pouvaient, nos paysans du coin, si leurs cultures crevaient quand on ne les abreuvait pas de cochonneries ? Qui aurait acheté leurs légumes pelés et biscornus, leurs tomates en forme de n'importe quoi, leurs pommes tordues ? Ici, la mode du bio nous a toujours fait marrer. Comment le voisin faisait pour avoir des courgettes biologiques quand le champ d'à côté baignait dans le Roundup ? Il ne fallait pas avoir plus de trois neurones et demi pour piger que ça ne voulait rien dire.
Commenter  J’apprécie          220
La nature, il ne fallait ni l'aimer ni la mépriser : il fallait la craindre. Nous, chasseurs, on avait toujours su combien elle pouvait se retourner contre vous et vous mettre en pièces. La nature vous déchiquetait en un rien. J'en avais toujours eu conscience. Cette puissance irraisonnée. Les marins diraient la même chose. Eux aussi expliqueraient qu'il faut respecter la mer et la craindre, décrivant comment elle peut devenir terrifiante, vous engloutir en un rien, et combien toute lutte serait vaine, face à sa démesure. Les alpinistes et la montagne – les pics, les cimes, les éboulis. Aimer la nature, c'est toujours en avoir peur. Les hommes l'avaient méprisée et, après la tempête, elle nous envoyait le déluge.
Commenter  J’apprécie          190
La souffrance des bêtes, je comprends. Et je comprends parce que je l'ai vue de mes yeux. Des truies en pleurs parce qu'on a pris leur petit, les cris de désespoir d'une vache qui va mourir. Mais les gens confondent tout. Ou ils sont hypocrites. Ils veulent juste qu'on tue les animaux loin de leur assiette.
Commenter  J’apprécie          150
La nature, il ne fallait ni l'aimer ni la mépriser : il fallait la craindre.
Commenter  J’apprécie          160
Les Parisiennes, pour moi, c'était forcément ça : des filles qui portaient des talons, le menton relevé, et nous considéraient comme des minables. Je ne les aimais pas beaucoup non plus. J'aurais voulu les voir à notre place. Ils fantasmaient sur la campagne, ils venaient nous envahir quand ça les arrangeait. Tout à coup, ça leur paraissait mieux que chez eux mais pour quelques semaines seulement. Après, ils se lassaient. Fallait pas déconner non plus.
Commenter  J’apprécie          130
Les adolescents n'ont pas le sens de l'humour. C'est des choses qui viennent ave le temps, et les déceptions, quand tu comprends que rien n'est sérieux et qu'au fond, vite ou lentement, tu finis toujours dans le mur.
Commenter  J’apprécie          130
Je me tiens la tête haute , je ne prétends pas savoir ce que j’ignore e je ne crache pas sur les braves gens en leur disant qu’ils n’ont qu’à traverser le trottoir pour trouver du boulot .
On voit qu’il n’a jamais rangé des pains sous cellophane dans des cartons pendant huit heures par jour , le jeune président .
On voit qu’il n’a jamais été regardé de haut parce qu’il approche de cinquante ans et qu’à cinquante ans , à l’usage , tu es plus périmé qu’une denrée avariée » ….
Commenter  J’apprécie          120
Pour faire de la bonne littérature, il faut aimer ses personnages, même les plus haïssables.
Commenter  J’apprécie          110
La tonte, c'était le crime d'honneur des Français de l'époque. Une punition symbolique, qui se réincarne au fil du temps. Pour lui, toutes les religions, musulmane, juive ou catholique, s'en sont prises à la chevelure féminine.
Commenter  J’apprécie          102
Et pour être honnête, il y avait des activités qui m’intéressaient davantage que le sexe. La chasse en faisait partie. Elle offrait tellement plus. Du soleil, du vent, de longues périodes de concentration suivies d’une brusque décharge d’adrénaline sauf que, contrairement à la copulation, on pouvait recommencer la séquence indéfiniment. Si on avait mesuré le taux de sérotonine libérée dans l’une et l’autre activité, on aurait sans doute, dans mon cas en tout cas, pu prouver à quel point tirer un coup de fusil procure plus de plaisir que de tirer un coup.
Commenter  J’apprécie          90

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Elsa Marpeau (741)Voir plus

Quiz Voir plus

Tonton Tata, Papa Maman, Cousin Cousine, frères et soeurs

Régis Franc est connu pour sa BD sociale ..........?............. je sais ça vole pas haut

Tonton Marcel
Tata Marcelle

10 questions
19 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..