• «
Une douce odeur de café » de
Yamakawa Naoto, publié chez
Pika Edition .
• J'ai commencer cette lecture à la suite du défi lecture de BD de Babelio de Mars, cherchant un manga avec un titre commençant par la lettre U, dans le but d'étendre ma "culture" BD.
• Je suis tomber totalement par hasard sur ce manga. le titre, ainsi que sa couverture m'ont immédiatement interpellés. Un style assez atypique, oscillant entre un aspect moderne et ancien, dans un parfait mélange.. Il ne m'en fallait pas plus pour me lancer dans sa lecture !
• Ce manga est la seule publication de l'auteur
Yamakawa Naoto traduite en France. C'est donc la seule oeuvre de cet homme que l'on peu appréciée si l'on est limité par la barrière de la langue japonaise.. Et au vu de la qualité de ce recueil, c'en est presque une tragédie !
• L'auteur est un véritable amateur de café, support de cet ouvrage. Il a travailler pour un magazine spécialisé sur les cafés et les salon de thé, il a commencer très tôt à en boire et continu dans sa vie de tout les jours à en consommer, le préparant pour lui et sa femme. Toutes ces informations, c'est l'auteur lui-même qui nous les partages dans ces "Coffee Break", ou en français ces "Pause-Café", qu'ils disposent entres certains de ces récits, nous racontant ainsi son rapport avec l'univers du café ou des anecdotes de sa vie.
• L'auteur à un style graphique véritablement unique au monde, reconnaissable au premier coup d'oeil. Ces personnages adultes ont presque tous un aspect jeune, malgré que le récit traite de sujets très adultes. Ces traits sont bruts, avec un aspect très mignon et enchanteur. Les décors ne sont pas en reste, approchant comme évoqué plus haut, un style très ancien mais très moderne à la fois.. c'est harmonieux à souhait. Les personnages des différentes nouvelles sont généralement représentés sous les même traits, avec des noms et des vies totalement différentes.
• Ce recueil contient douze histoires indépendantes les unes des autres, ayant toutes un rapport plus au moins grand avec la caféine. Parfois ce sont des récits de vie quotidienne, semblant autobiographique pour une partie d'entre elle, parfois des récits fantastique, majoritairement d'une beauté humaine saisissante avec tout de même une histoire assez violente et horrible, qui contraste beaucoup avec le reste.
• Parmi ces histoires, j'ai apprécié un grand nombre d'entre elles. Je n'en ai détester aucune, ce qui est très positif et assez rare pour un recueil de nouvelles, étant un amateur de ce format, je trouve toujours au moins une histoire à laquelle je n'accroche pas du tout. Mes préférées sont :
«
Une douce odeur de café » , première du recueil nous propose l'histoire d'un homme retournant chez son ami, retournant chez celui-ci pour lui demander de lui apprendre comment faire un bon café. C'est une histoire simple et classique, dont j'ai apprécié la simplicité.
« Les enfants de la nuit » , deuxième histoire du recueil, mettant en scène un musicien des rues et une jeune fillette accompagnée de son majordome, celle-ci est dans un ton très différent, très mélancolique, émouvante, avec une fin terriblement triste..
« Retour à Babylone » , quatrième récit du manga, c'est cette fois une histoire de famille séparé. Un enfant qui demande à son père de lui faire découvrir son monde, offrant un moment de partage entre père et fils qui réchauffe le coeur. Cette histoire touchera ceux qui ont rêver, enfant, de ce genre de moment avec un parent qu'on aurait tous aimer avoir..
« Monsieur Averse » , la septième histoire, est tout comme la première d'une simplicité efficace. C'est un scénario très classique, bien amené et c'est tout ce qu'il fallait.
« Illusion » , la neuvième histoire met en avant un autre artiste des rues, un dessinateur de caricature, arrêtant deux jeunes femmes pour leur demander leur avis sur le portrait qu'il a fait d'elles. le caricaturiste nous raconte alors sa rencontre avec un vieil homme dans le café d'une ruelle, l'ayant accosté pour un portrait de ces dames. C'est une histoire fantastique et très belle.
« Miaousse » , la dixième histoire est elle aussi un récit fantastique. C'est l'histoire d'un homme ayant trouver un chat sur son balcon, l'a nourri et lui à donner un nom "Miaousse"
, non, non, pas le pokémon.. . le chat reviendra plus tard.. mais sous une forme humaine !
Le récit est très sympathique, on se demande tout du long si l'homme à vraiment affaire à un chat devenu humain ou si l'histoire cache autre chose.. Je n'en dirais pas plus à ce sujet, à vous de le découvrir ! Sachez seulement que l'histoire est légèrement cha(t)grin !
Je me cache pour rire de mon humour très moyen.. Ha ha ha !
« Tonton Hiko » , cette onzième histoire revient à un récit familial. Cette histoire m'a rappelé les regrets au sujet de la perte de mon grand-père, à qui je n'ai pas pu dire au revoir, et avec qui j'aurais voulu passer plus de temps.. C'est assez étrange car en soit l'histoire ne parle pas de deuil, mais simplement d'un membre de la famille du personnage principal qui est isolé des autres et vie dans son propre monde. En tout cas, celle-ci m'a touchée.
« La fille d'à côté », dernière nouvelle illustrée qui parle d'un homme rentrant de ses courses et qui croise sa voisine assise sur les marches d'escalier menant aux appartements. Une histoire de complicité et de romance, donnant l'envie de se bouger à un garçon célibataire dont la vie est monotone. La fin est très bien pensée, et redonne espoir à tout les gens seul.
• J'ai véritablement adoré cette oeuvre, une sorte d'O.V.N.I. littéraire, et je n'ai qu'un seul regret après avoir fini celle-ci, ne pas pouvoir en découvrir plus venant de l'auteur.. La barrière de la langue étant trop solide pour y creuser une brèche..