66 pages

Eric est déprimé, sur les conseils de ses conquêtes féminines et constatant l'efficacité des médicaments se décide à entamer une thérapie.Peu convaincu par l'efficacité d'une telle démarche, il se rend chez une psychiatre cinquantenaire recommandée par son médecin.


Après la première séance, contrairement à toute attente, Eric se sent mieux et attend avec impatience le prochaine séance. Pour combattre ces démons la psychiatre lui conseille d'écrire. Cet exercice, Eric le vie comme une révélation.


Novella noire pleine d'émotions ou l'on voit le pouvoir curatif de l'écriture, de l'usage des mots pour soigner les maux. Un texte passionnant au style percutant qui se lit d'une traite.

Voici donc, en attendant le roman que M. Neirynck projette d'écrire, un nouveau texte de l'auteur bruxellois, sorti le 23 décembre 2013, une longue nouvelle, ou plutôt, comme l'auteur le précise dans sa préface, une novella. Comme ce terme n'a pas encore vraiment acquis droit de cité dans l'aire linguistique francophone, une brève introduction s'impose. Voici (une partie de) la définition de la Wikipédia anglophone1 :

A novella is a written, fictional, prose narrative normally longer than a short story but shorter than a novel.2

Une définition qu'on retrouve dans le passage sus-mentionné de la préface de 66 pages, où l'auteur fait de la longueur du texte le seul critère déterminant3. On peut se poser des questions à propos de la pertinence d'une telle définition, et il est plus que douteux s'il est nécessaire d'introduire un nouveau genre, mais comme nous sommes en littérature, et qu'il s'agit, pour un auteur, d'écrire un texte et non pas de définir un genre littéraire, abandonnons cette discussion-là aux philologues.

La suite dans la Bauge littéraire : http://postlucemtenebrae.eu/eric-neirynck-66-pages/
Lien : http://postlucemtenebrae.eu/..

Parce qu'il n'avait pas "assez de couilles pour se foutre en l'air", le héros de cette novella se retrouve un jour dans une cage d'escaliers le menant vers le premier rendez-vous de sa psychanalyse.
Au fil des séances et sur les conseils de sa psy, il va écrire ce qu'il est incapable d'exprimer oralement.
Eric Neirynck nous entraîne alors dans un abîme d'émotions, entre souvenirs, fantasme et réalité avec toujours le ton et les mots justes.
Un roman court, noir, percutant, inattendu… 66 pages que l'on ne peut quitter avant le rebondissement final et dont on ne peut ressortir indemne.
Lien : http://booksbunny.webnode.fr..

Cette nouvelle urbaine d'Eric Neirynck est un véritable tournant dans la vie de l'auteur. Depuis que je le connais, son écriture a délicatement murie et se pose ici, avec force et délicatesse, récit d'espoir désabusé, d'un homme énamouré.
L'auteur belge développe une histoire sensible et intelligente qui embarque le lecteur chez un spécialiste de l'esprit.
En moins de pages que le titre ne le suggère, vous lirez 66 pages, en numérique ou en papier, d'une traite, simplement, sobrement. Une sincère réussite en la matière.

Lien : http://bibliobleu.blogspot.fr