Le bonhomme de neige

Je n'avais jamais lu un Nesbo. C'est donc la première fois que je rencontré Harry Hole, inspecteur de police cabossé et alcoolique repenti. Cet homme va enquêter sur un tueur en série surnommé le bonhomme de neige. J'ai beaucoup aimé ce roman même si je confondais les noms des personnages au début.. Très vite le rythme s'accélère quand les meurtres plus étranges les uns que les autres se succèdent. Suspense haletant garanti...

LE BONHOMME DE NEIGE DE JO NESBO
Une enquête de l'inspecteur Harry Hole. Polar de l'europe du nord.
Des jeunes mères sont assassinées ou disparaissent sans raison apparente. Harry Hole se trouve chargé de cette enquête car il a reçu personnellement un courrier rédigé sur un papier peu courant qui pourrait lui avoir été adressé par le tueur lui-même. Les meurtres s'enchaînent, les coupables potentiels sont arrêtés, relâchés parfois même assassinés. Harry Hole se voit affecté une jeune inspectrice très au fait de tous ces évènements, mais il travaille seul la plupart du temps. Harry est alcoolique, incontrôlable, rebelle au point que ses supérieurs envisagent de le mettre sur la touche. Il ne sait pas où il en est sur le plan personnel, son ex conjointe Rackel revient régulièrement faire l'amour avec lui, alors qu'elle sur le point de se marier avec un autre homme, Mathias. Harry va jusqu'au bout de l'enquête et analyse de façon géniale les événements ce qui lui permettra de résoudre le mystère du bonhomme de neige.
C'est le premier roman policier de Jo Nesbo que je lis et j'avoue ne pas avoir été emballée. L'enquête est longue voire interminable, à chaque suspect non coupable on repart pour des pages d'explication. Une fois celui-ci démasqué, on pourrait penser que cela va se terminer et bien non !!!!
Je n'ai pas complètement adhéré aux personnages qui restent froids et distants, le climat sûrement. L'écriture n'est pas extraordinaire, le vocabulaire assez minimaliste, les phrases tombent parfois comme un cheveu sur la soupe, de plus j'ai été dérangée par un nombre incalculable de fautes de frappes, étonnant pour un livre édité chez Folio. L'absence systématique d'espace entre tous les mots en italique et le mot qui suit.
La traduction n'est peut être pas excellente.
En deux mots : je n'ai pas été séduite par Harry Hole ni par le style de son auteur.

Nesbo Jo - "Le bonhomme de neige", Gallimard, 2008 (ISBN 978-2070458653) (cop. de l'original 2007)

Un gros roman de 584 pages, une énigme bien menée, un suspense haletant quasiment jusqu'au bout.
Avec trois réserves cependant :
- premièrement, l'auteur cède à cette propension de l'ultra-violence qui règne aujourd'hui dans le genre ;
- deuxièmement, il cède aussi à la sempiternelle mode de l'enquêteur plein de problèmes psychologico-sentimentaux et alcoolique (véritable lieux communs archi-éculés du roman policier) ;
- troisièmement, il en fait un peu trop vers la fin, transformant son brave enquêteur Harry Hole en véritable Zorro Superman qui – du coup – perd toute crédibilité.
A part ça, un bon roman dans le genre "thriller".

Après avoir lu plusieurs livres de Jo Nesbø avec des avis vraiment mitigés, je me suis à nouveau lancée dans la lecture d'un de ses livres, le bonhomme de neige, certainement un de ses plus connus.
Alors que vient de tomber la première neige de l'hiver, Birte Becker disparait de chez elle. Harry Hole et sa brigade sont chargés de l'affaire. Après quelques investigations et une lettre du kidnappeur envoyé à Hole, il s'avère que trop de disparitions de femmes, épouse et mère, ont eu lieu les jours de première neige... est-ce enfin l'arrivée d'un premier tueur en série sur le sol norvégien ? Harry Hole veut y croire autant qu'il le redoute...

Alors, alors, que vous dire...? Réellement, je ne suis pas fan de l'écriture de Nesbo : lourde, alambiquée, remplie de trop de détails et vulgaire. En temps normal, ça ne me dérange pas quand l'auteur prend son temps pour installer ses personnages dans un contexte, mais là, il y a beaucoup de passages qui ne servent à rien...
De plus, je pense qu'il y a un vrai problème de traduction car j'ai tiqué sur de nombreuses phrases dont je vous quelques exemples ici, vous me direz ce que vous en pensez :

Il se libéra, déboutonna son manteau, le suspendit et la précéda jusqu'au vidoir à eaux sales – p.91

- Qu'est-ce que tu as maman ?
- Tu es pâle comme un linge
- Rien, très cher. Qui c'était ce type ? - p. 265

Harry recula jusqu'à ce qu'il sente le siège à l'extrémité du bateau contre ses jarrets – p. 453

Il faut impossible de dire si le taricheute avait volontairement compris de travers [...] – p. 494

Mathias arriva à l'heure prévue, et elle lui prit son manteau dans le tambour avant de se retourner pour le ranger dans la penderie – p. 526

En dehors de ça, l'intrigue n'est pas mal même si je n'ai pas cru une seule seconde aux fausses pistes proposées et que j'ai senti dès le début ce qui allait se passer pour un des personnages. Au final, je n'en garderai pas un immense souvenir.
Lien : http://revoir1printemps.cana..

Petite déception que ce roman de Jo Nesbø, le premier que j'ai lu de cet auteur (et c'était peut être une erreur).

La lecture est plaisante, l'intrigue bien ficelée et l'univers sombre et glacé a beaucoup de qualités. Pourtant, quelques bémols ont entaché ma lecture, notamment le style froid et pragmatique qu'on retrouve chez certains auteurs nordiques et auquel je ne suis pas franchement sensible.

Par ailleurs, le scénario m'a semblé finalement assez classique et donc, dans les grandes lignes, plutôt prévisible. Au bout de quelques pages (en fait dès qu'il apparaît), on devine qui est le tueur tandis que le héros, inspecteur accompli, va désigner à tort plusieurs coupables avant d'enfin comprendre le fin mot de l'histoire. C'est doublement frustrant !

Bref, un polar sympathique qui ne casse pas trois pattes à un canard, mais un auteur à qui donner une seconde chance ?

Jour de première neige en novembre 2004.
Il vient le soir et derrière les fenêtres de ses futures victimes son visage blanc s'anime... avec une carotte à la place du nez, un sourire découvrant des dents noires et ses yeux de gravier.
Qui ? le Bonhomme de neige.

Il sera surnommé ainsi par l'inspecteur principal Harry Hole de la Brigade criminelle de police d'Oslo.

Après le passage du Bonhomme de neige, des mères de famille disparaissent sans laisser de traces.

Harry, policier alcoolo de quarante ans
séparé de sa compagne Rakel va devoir enquêter sur ces disparitions inexplicables de femmes avec une jeune et nouvelle inspectrice, Katrine Bratt. 

Les victimes du Bonhomme de neige ont elles un lien entre elles ? Et cette affaire est elle liée à la disparition d'un policier, Gert Rafto, quelques années auparavant ?

L'auteur, Jo Nesbø, nous balade d'un suspect à l'autre et finalement je me suis complètement trompée en imaginant un scénario qui aurait été bien trop simple.

Le début et la fin du livre m'ont emballée plus que l'ensemble du récit.
Une bonne centaine de pages en moins en aurait fait un thriller plus fort et plus accrocheur.
J'avoue j'ai failli le lâcher car je commençais à m'ennuyer ferme. Bien trop de longueurs et de parlotte inutiles qui n'apportent rien au récit.

Les personnages ne sont pas vraiment attachants non plus donc je pense m'arrêter à ce tome dans les enquêtes de Harry Hole.

"Le Bonhomme de neige" est un bon thriller, sans plus. le suspense final rattrape cette lecture un peu ennuyeuse.

Cette lecture m'a laissée un sentiment mitigé. Autant j'adore le personnage principal, complexe à souhait, autant j'ai trouvé l'enquête loooongue. Il y a trop de personnages (je me suis surprise plusieurs fois à revenir en arrière pour retrouver qui est qui), trop de fausses pistes, trop de piétinement. le dénouement est tellement rapide qu'on a à peine l'impression de l'avoir lu. L'écriture est vraiment de bonne qualité malgré tout et c'est un livre que je ne déconseille pas. Simplement, il est à réserver aux amateurs de polars à "atmosphère".

Je me suis trouvée face à un thriller très classique. Connaissant certains mécanismes, j'ai démasqué le coupable et ai deviné son mobile dès que le premier faux coupable a été pointé du doigt. (C'est assez tôt...) En effet, trop d'indices l'accusaient. Bien sûr, l'auteur les glisse subtilement, subtilité qui ne fonctionne pas si le genre n'est pas renouvelé, si le schéma est trop précis, trop balisé. En outre, sa culpabilité relançait une intrigue secondaire... Il faisait un «méchant» idéal. À partir de là, je me suis un peu ennuyée, même si je suivais certaines choses avec intérêt.

Au moment où l'un des personnages semble perdre la tête, j'ai pensé que le livre devenait n'importe quoi. Cependant, l'auteur a redressé la barre, et l'attitude du personnage est apparue très crédible.
[...]
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