Le léopard

Comme c'est le deuxième livre de Jo Nesbo que je lis, ( après le Couteau) les ficelles , en plus de remplir leur rôle de lien mortel, comme c'est le cas dans « le Léopard » me sont apparues mal ficelées.
Le héros Harry Hole est alcoolique, de plus il a rapporté de Hongkong de l'opium, il manque de pep, d'ailleurs sa femme l'a abandonné, persuadé qu'il va vers sa perte et ne vaut rien, ( alors, on le croit) : il rate sa cible, n'entend pas, n'est pas assez rapide, est pris dans des guet apens et est déclaré donc mort plusieurs fois. Une petite lassitude m'a assaillie à la quatrième mort de HH, de laquelle il ressort sans que l'on comprenne bien pourquoi.
Je vous rassure tout de suite : Jo Nesbo n'est pas assez bête pour faire mourir son héros (ou anti-héros soit bourré soit en manque, et dont chaque cigarette est spécifiée), le faire mourir en vrai, les dernières pages étant consacrées au futur livre suivant « le léopard » .
Vraiment malin, ce Jo, plus que HH.

Pourquoi le léopard ? Certaines scènes se passent au Congo, mais de fauve, point.
Alcoolisme donc, guerre des polices, multiplicité des assassins possibles : thèmes dont la nouveauté ne saute pas aux yeux.
Inutilité des 180 premières pages, pendant lesquelles les assassins présumés ne sont pas encore nés, d'ailleurs, ils changent tous de noms, cela fait gagner des pages. Pire encore, à un moment de la lecture, je me suis demandée si le désir de connaître la fin de l'histoire (qui sera bien laborieuse) ne venait pas d'un penchant malsain, comme ces touristes qui s'amassent sur les plages quand il y a un noyé ou ces aficionados pomponnés qui courent voir le taureau se faire tuer.
850 pages.
Et pourtant j'ai lu, en particulier parce qu'il est question, en plus des avalanches de la montagne d'Havasshytta, de Goma , du lac Kivu et du passé :
« Une villa fantastique probablement construite par le roi Léopold II à l'époque où le pays s'appelait Etat indépendant du Congo et constituait la cour de récréation et la cagnotte personnelles du monarque . »
Passé qui resurgit lorsque des femmes sont trouvées avec un objet de torture fabriquées par Léopold ( invention de Jo Nesbo ?en tout cas peu crédible).
La découverte de l'assassin est des plus décevante : pas vraiment provoquée par la haine, ni la vengeance, ni pour le plaisir pervers de tuer, ce que je comprendrais très bien, un peu pour l'argent, puis en avalanche pour faire taire, sans avoir l'intelligence de vérifier ses sources.
Moi aussi je suis déçue.

C'est dans les bas-fonds de Hong-Kong, que Kaja retrouve Harry Hole. Profondément dépressif, il noie son mal-être dans le jeu et l'alcool mais devra se résoudre à rentrer au pays, un nouveau tueur en série requérant les compétences uniques du limier atypique.
Avec ces 760 pages bien tassées, Jo Nesbø nous livre un roman complexe qui nous entraîne des montagnes enneigées de Norvège jusqu'au flans d'un volcan congolais.

J'avais depuis longtemps envie de découvrir la noirceur des enquêtes de Jo Nesbo, mais je me suis perdue dans ces multiples rebondissements.
Seuls les personnages complexes ont retenu mon attention.

Je ne mets absolument pas la qualité du livre en cause, mais pour moi, c'est raté.

C'est par l'intermédiaire d'une amie belge que j'ai fait la connaissance de Jo Nesbo et Harry Hole. Je suis allée les chercher à la bibliothèque de mon village, ils m'attendaient tous deux bien rangés sur une étagère. Je me suis retrouvée avec un pavé non pas dans la mare, mais dans mon sac, un truc de 900 pages et j'ai vite compris que je ne pourrais pas emmener Jo et Harry avec moi au travail. Ce n'était pas plus mal. Pour une âme sensible comme moi, lire le début de l'histoire est un véritable calvaire, enfin le début des histoires. Pourtant le fait de changer de pays, Norvège, honk hong, Congo, devait me plaire. Oui, mais, sursauter à chaque bruit parce qu'on lit des atrocités n'est pas chose facile, même au fin fond de sa couette. Harry est un flic hors pair, c'est certain. Un être écorché qui revient au pays pour apprendre que son père est en fin de vie. Un peu plus, un peu moins, le pauvre, au point où il en est, on peut encore en rajouter et je n'ose penser à ce que Jo lui a fait subir dans les pavés suivant. Bref, j'ai honte, mais je l'ai fait. Je les ai laissé tomber tous les deux en plein milieu de l'histoire. Il y a quelques décennies je ne lisais que des polars, mais dans la vie on évolue et je suis passée à d'autres lectures. Tant pis !
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Mouais. le pas très fringant Harry est sur la ligne de départ et fait des trous sur le turf, le finish requinque, mais pendant la course vous devez lire et relire et entendre de nouveau le même discours, suivre toujours la même piste, c'est presque fastidieux. Untel n'a plus de majeur, untel non plus (je ne donne pas de noms!), une telle est très amoureuse de .... mais XXXX.... Y.....et quand Y.... semble l'emporter, revoilà XXXX qui pointe son nez...ou son majeur.

Mais où est Rakel dans tout ça? Est-ce la ketamine qui lui fait dire "chérie"? Je proteste. J'appelle ça trahir ses lecteurs assoiffés de tristesse, de mélancolie, de ratage, MAIS aussi d'héroïsme! Alors "chérie", ça ne va pas pas du tout! Où est la bouteille la plus proche bon sang.

Bref, on n'était pas habitué à du soft dans les romans de Nesbo. Sans compter qu'on ramène le coup du Bonhomme de Neige qui a un petit fait long feu. Bon, je ne dis rien, ce n'est pas le juge qui a fait le coup... Motus

D'ailleurs je ne l'ai pas tout à fait fini, j'espère avoir mérité la fin!

Sept cent soixante et une pages ! Ne reculant devant aucun effort pour toi, lecteur aimé, je suis allé le peser : neuf cent quatre grammes ! Il y a des choix éditoriaux pesants. On ne lit pas ce roman, on affronte un vrai défi physique. Il y faut une volonté sans faille, une musculature entretenue dans les salles higt-tech… Rachos, faiblards et malades s'abstenir.
Une mauvaise langue ajouterait que ce nombre impressionnant de pages (on n'est pas loin là de « Guerre et Paix » pour le volume) convient à merveille au rythme immuablement lent des Nordiques.
Ce serait injuste. Car le roman, après des péripéties soutenues, semble se terminer à deux cents pages de la fin, pour redémarrer dans une direction imprévisible, relevant encore d'un cran un suspens déjà diaboliquement mitonné.
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Après avoir été un auteur scandinave "de plus" dans la gamme thriller... Jo Nesbo est maintenant bien établi. Mais pas de comparaison possible avec d'autres. Avec Nesbo, on touche aux tréfonds de l'âme humaine à chaque fois. Déchéance, alcool, drogue, perversions... tout y est. C'est bon, bien tordu, haletant... Mais je préfère les précédents.

On a ici un pavé qui aurait pu être épuré de plusieurs centaines de pages.
Avec un départ où il faut en plus réussir à suivre ces différentes histoires qui finiront quand même par se recouper.

On a droit aux clichés des plus classiques des polars noirs : flic alcoolo à la dérive avec un passé sordide et qui se fiche pas mal des conventions, guerre des polices.

Ça bouillonne et ça foisonne de partout, et quand on croit avoir pigé, l'auteur nous retourne ça comme une crêpe et nous voilà reparti à lire quelques chapitres supplémentaires.
Mais ça c'est le style littéraire de Jo Nesbo, tout comme la foultitude de personnages dans ses histoires.

Si la découverte de l'assassin ne m'a pas spécialement bluffée, par contre, l'arme des crimes, cette "pomme", est tout bonnement atroce d'imagination et les scènes tellement réalistes qu'elles vous perturbent un bon moment.

Un bouquin qui ne se classera pas parmi mes préférés, j'ai plus apprécié "Le bonhomme de neige" malgré là aussi quelques longueurs.

L'inspecteur Harry Hole, qui a arrêté le bonhomme de neige, revient de Hong Kong pour enquêter sur le meurtre de deux femmes. Cependant, il y a quelques cadavres de plus que prévu. Il mène l'enquête avec Kaja Solness qui, au début, n'est pas très réglo avec lui.
Très bonne intrigue et nombreux rebondissements très bien fignolés et vraisemblables.
Pour trois des victimes, le tueur utilise la pomme de Léopold qui est une arme assez particulière.
Dans ce roman, il y a trois situations qui sont menées de front et c'est très intéressant.

Le léopard n'est pas un mauvais thriller, il fait son job avec une enquête rondement menée, des détails disséminés ça et là qui font avancer les choses, des twists pas possible qui amènent une tension et un suspens certain à l'histoire. C'est donc un bon thriller, mais qui peut vite être lassant.
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Première fois que je lis un roman de Jo Nesbø. Peut-être n'est-ce pas le bon pour découvrir l'univers de cet auteur car je ne ressors pas vraiment conquis de cette lecture. Je mentirais si je disais que je me suis ennuyé. le léopard se lit facilement, le style est simple, plutôt agréable. Mais...comment dire...ça ronronne. Dans l'ensemble, c'est finalement assez convenu : la forme est classique, l'intrigue l'est tout autant. Les personnages sonnent juste mais sont peu attachants. La fin accumule quelques clichés et l'auteur aurait pu, à mon sens, élaguer un peu en évitant la succession de rebondissements qui tendent légèrement vers le grand guignol (ce qui n'est pas nécessairement négatif mais je ne pense pas que ce soit l'intention de l'auteur). Bref. Je n'ai pas vraiment envie d'en reprendre une part même si cette première approche ne m'a pas totalement rebuté.