Kaina of the great snow sea, tome 1

Depuis que la terre a été recouverte par la mer blanche, la planète n'est plus habitable, et les derniers survivants humains se sont réfugiés sur la Canopée, un réseau d'arbres géants reliés entre eux par une fragile membrane. Kaina y vit depuis sa naissance, mais le jour où il découvre une mystérieuse jeune fille, il comprend que d'autres humains vivent peut-être ailleurs...

S'il y a bien un mangaka que j'adore, c'est Tsutomu Nihei ! Que ce soit BLAME!, NOiSE, ou encore Abara, je trouve que ses mangas ont ce petit truc en plus qui confine à la perfection, magnifié par son dessin très particulier où les bâtiments deviennent des personnages à part entière (normal lorsque l'on sait qu'il a suivi des études d'architecture). Lorsque j'ai vu passer ''Kaina of the great snow sea'', il était donc impensable de passer à côté !

Côté graphisme, ils ne sont malheureusement pas de Tsutomu Nihei mais de Itoe Takemoto, et malgré cette petite déception, il faut bien avouer qu'ils sont superbes. Leur style contraste d'ailleurs beaucoup avec celui de Nihei, plus sombre et mécanique, là où celui de Takemoto est beaucoup plus doux. Néanmoins, j'ai apprécié de retrouver une grande application concernant les paysages et les lieux, toujours si importants au point de constituer des personnages à tout point de vue.

Côté histoire, ce post apo neigeux m'a de suite évoqué Snowball Earth, sorti tout récemment aussi, mais la comparaison s'arrête clairement à la neige. Là où Snowball Earth est très classique et légèrement facile voire bancale, Kaina lui dispose d'un BG solide, dense et très poétique. Ses environnements comme l'omniprésence des insectes m'ont d'ailleurs rappelé Nausicäa de la Vallée du Vent, la beauté de ce monde et le poids des souvenirs viennent se mêler à un onirisme teinté de mélancolie. Ce premier tome suffit à comprendre que ce post apo là ne ressemblera pas aux autres, et qu'il nous offrira une vision de la fin d'un monde horriblement belle.

Concernant le rythme, il est assez lent, le mangaka prend vraiment son temps pour nous présenter ce monde, ses particularités, ses créatures... avant même de nous embarquer dans une action plus marquée. Cette lenteur contribue d'ailleurs à installer cette ambiance aussi feutrée que le bruit atténué des pas dans la neige.

Un très beau premier tome donc, et j'ai déjà hâte de découvrir la suite de ce voyage.

Quand deux grands noms de l'imaginaire font converger leur talent pour une histoire rendant hommage à l'oeuvre culte d'un dieu du manga et de l'animation, c'est le projet de Tsutomu Nihei (Blame!) et Itoe Takemoto (Elin, la charmeuse de bêtes) dans cette revisite de Nausicaä.

On connaît surtout Nihei pour ses univers architecturaux très épurés où tel un conteur futuriste il nous perd dans des histoires étranges et philosophiques. A Itoe Takemoto, on doit une oeuvre de fantasy d'une grand humanité sur les relations entre humains et créatures vivantes. Il était donc assez improbable de voir les deux travailler ensemble, c'est pourtant ce qui se passe dans cette série au rythme fort lent au Japon, à peine 2 tomes depuis plus d'un an qu'elle paraît. Cependant, elle a su suffisamment séduire et surtout répondre de deux auteurs-artistes reconnus, ce qui lui a déjà offert une adaptation en animé. Chez nous, elle débute tout juste chez Pika, éditeur de Takemoto mais pas du tout de Nihei.

De leur alliance va naître une histoire prenant le meilleur de chacun et avec des influences miyazakiennes évidentes. Nihei, en tant que conteur, nous fait découvrir un univers de SF très sobre pour lequel le trait épuré de Takemoto s'inspire de son travail à lui, pour nous donner un récit très architectural. Takemoto, elle, reprend ces mondes qu'elle aime tant il y a une forme de symbiose entre l'humanité et les créatures peuplant ces terres, des plus surprenantes ici. Ensemble, ils donnent un univers assez singulier, qui intrigue autant qu'il interpelle et rappelle ce que Miyazaki avait fait sur Nausicaä.

Dans ce premier tome fort introductif et rapide à lire, vu la narration des plus épurées du duo, nous suivons le jeune Kaina, héros éponyme de l'histoire, qui vit dans les canopées d'arbres gigantesques qui ont poussés sur une terre recouverte de neige telle une mer. Dernier garçon de sa génération, il fait survivre son village peuplé de vieillard et vieillarde, cohabitant ainsi avec les créatures des sommets, jusqu'au jour où une jeune fille de son âge arrive en utilisant une de ces créatures comme montgolfière, pensant trouver un saga pouvant résoudre les problèmes qu'il y a sur terre dans la mer de neige. L'histoire va nous conter l'histoire de la rencontre de ces deux mondes.

Nous sommes dans une histoire de survie où vont se confronter deux civilisations différentes, qui ont évolué dans des mondes différents, avec des contraintes et des problématiques différentes, qui s'annoncent à la fois classiques, déjà vu dans nombre de titres de SF comme ceux d‘Elisabeth Vonarburg ou Ursula le Guin sur les thèmes de la natalité, Miyazaki sur le rapport à la nature et les rivalités entre peuples concernant des ressources, ou Neal Stephenson sur l'importance de l'écrit comme mémoire. Et je ne peux pas en dire beaucoup plus car ce premier tome est fort peu bavard.

Pour l'instant l'intrigue apporte plus de questions que de réponses mais la narration s'annonce plaisante à la fois un peu aventureuse (avec ses attaques d'insectes à faire peur aux phobiques) et contemplative (avec ses réflexions écolo et natalistes). C'est assez équilibré. Mais en même temps, les personnages semblent très archétypaux et je n'ai pas encore d'éléments me permettant de m'attacher réellement à eux. C'est un peu plat avec, on le sent, surtout l'intention de faire un récit de SF classique, hommage, bien carré.

J'ai passé un bon moment avec ce lent début de récit science-fictionnel promettant des réflexions intéressantes sur l'écologie, la natalité, le rapport à l'altérité. C'est encore assez timide mais on a envie de faire confiance aux sommités derrière ainsi qu'aux influences qu'on sent. L'alliance Nihei – Takemoto tient décidément plutôt bien ses promesses.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Un premier tome très prometteur qui nous emmène dans un monde post-apocalyptique recouvert d'un manteau de neige où nous avons tout à découvrir et à apprendre sous un beau trait graphique. Ce tome est fluide à lire et donne très envie de découvrir la suite.
La série est éditée par Pika, elle est née de l'association entre Takemoto Itoe (Elin la charmeuse de bête) au dessin et Nihei Tsutomu (Blame, Noise, Biomega etc.) au scénario. Elle semble très prometteuse et fonctionnait. Un anime est également disponible sur la plateforme Crunchyroll. Deux tomes sont actuellement parus au Japon, la série est toujours en cours.
Nous faisons d'abord la connaissance du jeune Kaina. Il est isolé, aux prises avec un drôle d'insecte et semble livré à lui-même. le monde nous questionne, les images s'imprègne dans nos rétines et font leur effet. Ensuite nous commençons à voir plus de monde, les gens du village. Ouvrons bien nos oreilles, enfin nos yeux vu qu'on lit pour saisir au vol quelques informations. Il y a aussi une personne étrange, un gardien des panneaux qui les lit, héritage d'un temps ancien, genre du nôtre ? Tout cela monte crescendo. Nous apprenons leur situation, du moins en partie.
L'immersion est habilement gérée. Y a-t-il encore d'autres personnes ?
Un peu après nous voyons comme un autre peuple, une jeune femme Ririha monte une étrange monture. Elle est partie à la recherche du sage. Nous continuons à découvrir. Qui sont-ils ? Même période ? Que veulent-ils ? Qu'est ce monde ? Que risquent-ils ?
Alors vous venez aussi partir à sa découverte ?

J'ai ce premier tome qui traîne depuis un petit moment dans ma PAL. Il était temps de le sortir et découvrir cette histoire. Au vue du résumé, j'étais très curieuse de me plonger dans cette lecture. J'ai passé un très bon moment et je ressors de cette lecture avec énormément de questions en tête et surtout, avec l'envie d'avoir la suite entre les mains. C'est un premier tome qui nous met l'eau à la bouche, qui se dévore en un rien de temps et surtout, qui nous donne très envie de découvrir ce que la suite nous réserve!

Dans ce premier tome, au-dessus d'un monde où les terres ont été englouties par les neiges, le jeune Kaina mène une vie frugale sur la Canopée, une membrane qui relie les cimes des colossaux arbres orbitaux, avec quelques autres rescapés de l'humanité. Mais sa rencontre avec une mystérieuse fille originaire de la mer Blanche, l'immense étendue de neige qui recouvre le monde d'en bas qu'on pensait inhabité, va l'entraîner dans une épopée cruciale pour le genre humain…

Ce que j'ai le plus aimé dans ce manga c'est l'univers que les mangakas ont crées. Il est super original et surtout il est hyper mystérieux. Je suis ressortie de ma lecture avec des questions plein la tête. J'ai vraiment apprécié cette part de mystère. C'est très intrigant le monde dans lequel ces personnages évoluent. Entre la mer blanche, le fait que ce soit le dernier village, qu'il n'y a que des vieilles personnes exceptés Kaina, ces bestioles, ces trous, enfin bref, chaque chose que l'on voit nous amène à nous poser des questions. Je crois que pour le coups, je ne me suis jamais autant posée de questions qu'ici. J'ai beaucoup aimé le personnage de Kaina, j'ai hâte de le découvrir un peu plus en tout cas. J'ai beaucoup aimé aussi celui de Ririha, ça donne envie de la connaître encore plus, surtout que ses origines viennent semer encore plus de questionnement dans notre tête.. Je suis vraiment curieuse de découvrir la suite en tout cas!

C'est un premier tome très prenant et très intrigant que l'on a ici pour le coup. C'est très rapide à lire, l'univers crée m'a vraiment impressionné, l'intrigue est très intéressante également et les personnages le sont tout autant. Je me pose beaucoup de questions et surtout, je me demande ce qu'il va bien pouvoir se passer par la suite. Pour le coup, c'es très addictif parce que l'on veut tout savoir à propos de ce monde plus que mystérieux!
Lien : https://enairolf.home.blog/2..

Un seinen très bien conçu sur un monde né d'une probable apocalypse de notre terre, d'après quelques indices du manga.
L'intrigue est prenante, le monde bien conçu et le dessin travaillé.
Les auteurs abordent des thèmes intéressants : la survie des hommes en milieu hostile, la solidarité, la vie en communauté, la guerre de conquête... Avec deux personnages principaux très intéressants.